Vous êtes-vous déjà réveillé un matin de grève en vous demandant si, cette fois, le pays allait vraiment s’arrêter ? Moi oui. Et ce 2 décembre 2025, j’ai eu la réponse : non, pas vraiment. Les trains roulaient presque normalement, les écoles tournaient, et pourtant, quelque part, des milliers de personnes ont quand même voulu faire entendre leur colère. C’est ça, la France : même quand la grève fait pschitt, elle raconte quelque chose de nous.
Ce qu’il se passe vraiment ce mardi 2 décembre
Allez, on pose le café et on plonge dans le vif du sujet. Voici les trois gros dossiers qui agitent la journée, sans langue de bois.
Une grève qui fait plus de bruit que de dégâts
La CGT, la FSU et Solidaires avaient appelé à « faire du 2 décembre une journée puissante » contre le projet de budget porté par le gouvernement. Objectif affiché : mettre la pression avant le débat sur la Sécurité sociale à l’Assemblée. Résultat ? Un flop relatif, mais pas total.
Ce matin, le trafic SNCF était quasi normal – un miracle quand on se souvient des paralysies d’il y a quelques années. À Paris, la préfecture table sur 5 000 à 10 000 personnes maximum place de la Bourse cet après-midi. En province, quelques cortèges, des rassemblements devant les préfectures, mais rien qui ressemble à la grande marée humaine espérée par les organisateurs.
« On savait que ça serait limité, la CFDT et FO n’ont pas suivi », confiait déjà hier soir un responsable syndical à Marseille.
Et pourtant, cette mobilisation en demi-teinte dit beaucoup. Elle montre une fatigue syndicale après des années de réformes, mais aussi une fracture : les syndicats « contestataires » peinent à embarquer les modérés. L’époque où une journée d’action faisait trembler le pouvoir semble révolue… ou du moins en pause.
Ukraine : l’équipe Trump déjà à Moscou
Pendant qu’on manifeste mollement à Paris, la vraie partie d’échecs se joue à des milliers de kilomètres. Cet après-midi, Steve Witkoff (l’émissaire spécial de Donald Trump) et Jared Kushner atterrissent à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Oui, vous avez bien lu : le gendre du président américain en personne.
Washington se dit « très optimiste ». Traduction : on pense pouvoir arracher un accord rapidement. Côté russe, on reste de marbre – comme d’habitude. On parle de cessez-le-feu, de zones démilitarisées, de garanties de sécurité… mais personne ne sait si Poutine est prêt à lâcher du lest ou s’il va encore jouer la montre.
Ce qui est sûr, c’est que l’arrivée de Trump change tout. Là où l’administration précédente misait sur l’usure, la nouvelle veut du résultat rapide. Et franchement ? Voir Kushner dans le bureau ovale du Kremlin, c’est le genre de photo qu’on n’aurait jamais imaginé il y a encore un an.
Égalité femmes-hommes : la France presque sur la plus haute marche
Petit moment de fierté nationale au milieu du brouillard : un rapport européen tout juste publié place la France deuxième sur 27 en matière d’égalité de genre. Seule la Suède fait mieux.
- Écart salarial réduit (mais encore présent)
- Bonne représentation féminine dans les conseils d’administration
- Accès à l’éducation et à la santé parmi les meilleurs d’Europe
Mais attention, deuxième ne veut pas dire parfait. Le rapport pointe encore des violences, des temps partiels subis, un plafond de verre tenace dans certains secteurs. Disons qu’on est sur la bonne voie, mais qu’on n’a pas encore décroché la médaille d’or. Et ça, ça vaut le coup de s’en souvenir quand on entend certains discours rétrogrades.
Le procès Bardella renvoyé : l’agression qui en dit long
Petit détour par Moissac, dans le Tarn-et-Garonne. L’homme qui a agressé Jordan Bardella samedi lors d’une dédicace vient de voir son procès correctionnel repoussé au 9 janvier. Motif ? Le prévenu a demandé un délai pour préparer sa défense.
Entre nous, ce renvoi arrange tout le monde. Ça évite un emballement médiatique juste avant les fêtes et ça laisse le temps aux passions de redescendre. Mais l’image du président du Rassemblement national pris à partie dans une petite ville du Sud-Ouest reste en tête. Symbole d’une France fracturée, où même une séance de dédicace peut tourner à l’incident.
Et vous, dans tout ça ? Les astuces fiscales de fin d’année
On termine sur une note plus légère (et utile) : saviez-vous que quatre Français sur cinq passent à côté de réductions fiscales auxquelles ils ont droit ? En cette fin 2025, des outils basés sur l’intelligence artificielle fleurissent pour scanner votre situation et vous proposer les meilleurs dispositifs – PER, crédit d’impôt emploi à domicile, défiscalisation outre-mer, etc.
Économie potentielle ? De quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon les profils. Alors oui, méfiance avec les promesses trop belles, mais vérifier ne coûte rien. Et si jamais vous récupérez 800 €, vous m’invitez au resto ? 😏
Voilà, vous êtes à jour. Une journée qui commence calmement en France mais qui pourrait marquer un tournant à l’international. Entre une grève qui peine à décoller et des négociations qui, elles, avancent à grands pas, on sent que 2025 finit en roue libre… ou presque.
Et vous, vous en pensez quoi ? La France est-elle vraiment en train de devenir championne de l’égalité ? Les négociations à Moscou vont-elles aboutir avant la fin de l’année ? Dites-moi tout en commentaire, j’adore lire vos retours (et ça fait vivre le blog !).
