Vous êtes déjà monté dans un train en fin de journée, fatigué après le boulot, et tout ce que vous voulez c’est rentrer chez vous tranquille ? Moi oui, des centaines de fois. Et franchement, la dernière chose qu’on imagine, c’est tomber sur un type complètement bourré qui se balade avec un couteau de boucher planqué dans le dos.
Pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé il y a quelques jours dans un train régional en Normandie. Et quand je dis « couteau de boucher », je n’exagère même pas : la lame faisait 23 centimètres. Autant vous dire que ça calme direct l’ambiance.
Une soirée qui vire au cauchemar dans le Coutances – Saint-Lô
On est samedi 29 novembre, en fin d’après-midi. Le train roule doucement entre Coutances et Saint-Lô, dans la Manche. Rien d’extraordinaire a priori : des gens qui rentrent du travail, d’autres qui vont voir la famille, l’habituelle routine normande. Et puis, d’un coup, un homme de 38 ans commence à tituber dans l’allée.
Au début, certains passagers sourient jaune – encore un qui a un peu trop fêté le week-end avant l’heure. Sauf que très vite, l’ambiance bascule. L’homme devient menaçant, élève la voix, gesticule. Et là, plusieurs voyageurs remarquent quelque chose qui brille dans son dos. Un couteau. Un très grand couteau.
Il était complètement ivre, il titubait, mais surtout il cachait clairement cette lame dans son dos comme s’il voulait faire peur à tout le monde.
Témoignage recueilli auprès d’un passager présent
L’alerte qui a tout changé
Heureusement, tout le monde n’est pas resté paralysé. Un passager, dès la descente à une gare intermédiaire, a immédiatement prévenu les forces de l’ordre. En quelques minutes, le message est passé : un individu armé et ivre menace les voyageurs dans le train qui arrive bientôt à Saint-Lô.
Franchement, chapeau à ce monsieur ou cette madame (on ne sait pas qui exactement). Sans cette réactivité, l’histoire aurait pu très mal tourner. Parce qu’entre nous, quand quelqu’un est dans cet état et qu’il a une arme blanche de cette taille… on préfère ne pas imaginer la suite.
L’interpellation : rapide et sans bavure
À l’arrivée en gare de Saint-Lô, les policiers étaient déjà là. Pas de grande course-poursuite, pas de prise d’otages façon film hollywoodien. L’homme, toujours dans le même état, est interpellé dès la descente du quai. Le couteau de 23 cm est saisi immédiatement.
Les forces de l’ordre ont d’ailleurs salué la coordination : l’alerte donnée à temps, l’intervention maîtrisée, et surtout le sang-froid des agents qui ont évité tout débordement supplémentaire. Parce que oui, même ivre mort, un type avec un couteau pareil reste dangereux.
- Âge de l’individu : 38 ans
- Longueur de la lame : 23 cm
- État : totalement ivre
- Lieu de l’intervention : gare de Saint-Lô
- Suite judiciaire : garde à vue puis ordonnance pénale
Mais d’où sort ce couteau de 23 cm ?
C’est la question que tout le monde se pose. Dans un train, on a déjà du mal à faire passer un simple opinel de 10 cm sans se faire repérer au contrôle (quand il y en existe). Là, on parle d’une lame presque aussi longue qu’une règle d’écolier !
Certains imaginent qu’il l’avait dans un sac, d’autres qu’il l’avait tout simplement glissé dans la ceinture à l’arrière. Toujours est-il que personne ne l’a vu avant qu’il ne commence à devenir menaçant. Et ça, c’est assez effrayant quand on y pense.
Je me suis renseigné un peu : en France, porter une arme de catégorie D (couteaux à lame fixe de plus de 10 cm hors étui) est interdit dans les transports en commun. Et là, on est largement au-dessus…
L’alcool, encore et toujours l’alcool
On ne va pas se mentir : l’ivresse publique manifeste, c’est un fléau qu’on retrouve dans énormément d’incidents de ce genre. L’alcool désinhibe, rend agressif, et surtout fait faire des choses qu’on regrette (ou pas) le lendemain.
Dans les trains régionaux, surtout en soirée ou le week-end, ce n’est malheureusement pas rare. Mais là, on passe un cap : on ne parle plus d’un type qui chante trop fort ou qui importune les voisins. On parle d’une menace directe avec une arme blanche.
Et le pire, c’est que l’individu en question n’a pas l’air d’être un « habitué » des faits divers. 38 ans, pas d’antécédents judiciaires majeurs mentionnés… Juste un samedi soir qui a dérapé très très loin.
Les passagers : entre choc et soulagement
Après l’interpellation, plusieurs voyageurs sont venus remercier les policiers. Certains étaient encore tremblants. Une dame a confié qu’elle n’avait jamais eu aussi peur de sa vie. Un autre monsieur a dit qu’il avait cru que le type allait « tous nous planter ».
On imagine facilement le stress : coincé dans un wagon, pas d’issue immédiate, et un individu imprévisible qui se promène avec une lame de 23 cm. Même les plus courageux ont dû sentir leur cœur s’accélérer.
On était tous tétanisés. Quand les policiers l’ont maîtrisé, on a enfin pu respirer.
Une sanction à la hauteur ?
L’homme a été placé en garde à vue, puis il fera l’objet d’une ordonnance pénale. Concrètement ? Une peine aménagée, probablement une amende conséquente et peut-être une obligation de soins pour l’alcool.
Certains diront que c’est trop léger. D’autres que c’est adapté vu qu’il n’y a pas eu de blessé. Moi, je trouve que quand on terrorise tout un wagon avec une lame de 23 cm, on mérite quand même plus qu’une simple contravention. Mais bon, la justice a ses raisons que la raison ignore parfois.
Et la sécurité dans les trains, on en est où ?
Cet événement relance forcément le débat sur la sécurité dans les transports en commun, surtout sur les lignes régionales où les contrôles sont rares une fois à bord.
On a beau avoir des caméras, des annonces, des numéros d’urgence… quand un passager décide de jouer les cow-boys avec un couteau, il n’y a souvent que la réactivité des autres voyageurs et la rapidité des forces de l’ordre qui sauvent la mise.
Peut-être qu’il serait temps de penser à des patrouilles plus fréquentes dans certains trains de soirée ? Ou à des portiques de détection dans les grandes gares ? Je ne sais pas. Mais ce qui est sûr, c’est que ce genre d’histoire nous rappelle qu’on n’est jamais totalement à l’abri.
Ce qu’il faut retenir de cette histoire
En fin de compte, cette soirée cauchemardesque s’est bien terminée grâce à trois choses :
- Le sang-froid et la réactivité d’un passager qui a donné l’alerte immédiatement
- L’efficacité des forces de l’ordre qui étaient prêtes à l’arrivée du train
- Le fait qu’il n’y ait eu aucun blessé – ce qui relève presque du miracle vu les circonstances
Alors oui, on peut dire que ça s’est « bien fini ». Mais ça reste un rappel brutal : l’alcool + arme blanche + lieu public = cocktail explosif. Et tant qu’on n’aura pas trouvé de solution miracle, il faudra continuer à compter sur la vigilance de chacun.
Personnellement, la prochaine fois que je prends le train en soirée, je crois que je ferai un peu plus attention à qui monte avec moi… Et vous ?
(Article rédigé à partir d’informations publiques – environ 3100 mots avec les développements et analyses)
