Vous imaginez, vous ? Dix-neuf Français en NBA en même temps. Quand j’étais gamin, on rêvait déjà de Tony Parker et Boris Diaw, et là, on en a presque une équipe complète capable de tenir tête aux Américains. Fin décembre 2025, la saison a déjà bien avancé, plus d’un tiers des matchs dans les jambes, et franchement, le tableau est passionnant. Il y a ceux qui nous font vibrer chaque nuit, ceux qui confirment, et puis ceux qui rament sérieusement. Allez, on fait le point ensemble, sans langue de bois.
Le bilan mi-saison des Français en NBA : entre rêves et réalité
Ce qui frappe d’abord, c’est ce nombre record. Jamais on n’avait vu autant de Bleus franchir l’Atlantique en même temps. Certains étaient attendus comme des messies, d’autres sont arrivés presque en catimini. Et pourtant, aujourd’hui, c’est parfois l’inverse qui se produit. Les stars confirmées restent solides, mais les surprises viennent souvent de là où on ne les attendait pas.
Maxime Raynaud, la révélation qu’on n’avait pas vue venir
Franchement, qui aurait misé gros sur lui en début de saison ? Drafté en 42e position, loin des projecteurs, le grand Maxime (2,16 m quand même) débarque avec son diplôme de maths et son passé à Stanford. On se disait : sympa le profil, mais bon, il va probablement cirer le banc. Eh ben non.
Avec les blessures dans l’effectif de Sacramento, il a saisi sa chance. Et comment ! Le voilà titulaire régulier dans une équipe qui galère au classement, mais lui, il impose sa présence. Ses bras immenses, sa mobilité pour un garçon de cette taille, et puis cette intelligence de jeu… On sent le gars qui calcule tout, même les trajectoires des rebonds.
Son entraîneur ne tarit pas d’éloges : il apporte exactement ce dont on a besoin, il progresse à vue d’œil.
À 22 ans seulement, il devient une pièce importante. Et pour l’équipe de France, c’est une excellente nouvelle à l’approche des grands rendez-vous futurs. On tient peut-être là un pivot capable de prendre la relève dans quelques années.
Les belles surprises qui font plaisir à voir
Parmi les autres qui montent, il y a Sidy Cissoko à Portland. Le garçon a connu un parcours sinueux, mais là, il commence à trouver sa place. Sixième homme précieux, parfois titulaire, il apporte cette énergie défensive et cette agressivité qu’adorent les coachs.
Et puis Noah Penda à Orlando. L’ancien Manceau gratte des minutes de plus en plus importantes. Son premier double-double récemment, ça n’est pas rien. La franchise commence même à le mettre en avant en conférence de presse. Ça sent la confiance qui s’installe.
- Des minutes qui augmentent progressivement
- Un impact défensif notable
- Des performances qui ne passent plus inaperçues
Ces deux-là montrent que la patience paie parfois. Ils n’étaient pas les plus médiatisés à leur arrivée, mais ils construisent brique par brique.
Les piliers qui continuent de porter haut nos couleurs
Évidemment, comment parler des Français sans évoquer les valeurs sûres. Victor Wembanyama d’abord. Même avec cette petite blessure qui l’a éloigné quelques semaines, il reste le phénomène qu’on connaît. San Antonio tourne bien, et lui retrouve peu à peu son rythme infernal.
Quand il est sur le terrain, c’est simple : il change tout. Défense, attaque, spectacle. On sent que l’équipe construit autour de lui, et les résultats suivent. S’il reste en bonne santé, 2026 pourrait être une année folle pour lui.
Rudy Gobert, lui, fait du Gobert. Inébranlable en défense, ramassant les rebonds comme si c’était naturel. Il vient de franchir un cap symbolique dans sa carrière, et Minnesota peut continuer à compter sur lui comme sur un roc.
Alexandre Sarr à Washington joue beaucoup, progresse visiblement. Dans une équipe qui gagne peu, il est déjà l’un des leaders en termes de minutes et de responsabilités. L’avenir semble radieux.
Et que dire de Nicolas Batum ? À son âge, dans sa dix-huitième saison, il continue d’apporter cette science du jeu incomparable. Les Clippers ont du mal collectivement, mais lui reste précieux, surtout dans les moments importants.
Les situations plus compliquées
Mais tout n’est pas rose, loin de là. Prenez Zaccharie Risacher à Atlanta. Numéro 1 de la draft, les attentes étaient immenses. Malheureusement, les blessures et quelques maladresses l’ont freiné. Son temps de jeu diminue, et les rumeurs de transfert commencent à circuler. Il a encore du temps pour inverser la tendance, mais la pression monte.
Bilal Coulibaly retrouve peu à peu ses sensations après une série de pépins physiques. Il alterne le bon et le moins bon, mais les signes récents sont encourageants. Reste à confirmer sur la durée.
Le cas difficile de Guerschon Yabusele
Et puis il y a ceux pour qui la saison tourne franchement au cauchemar. Guerschon Yabusele à New York, par exemple. Le capitaine des Bleus ne joue presque plus. Quelques minutes par-ci par-là, des statistiques anecdotiques. L’équipe gagne sans lui, et il semble complètement sorti de la rotation.
C’est dur à voir pour quelqu’un qui a tant donné en équipe nationale. La deadline des transferts approche, et un changement d’air pourrait être la meilleure solution. On espère qu’il retrouvera vite un rôle qui lui convient.
Et tous les autres dans l’ombre
Pour finir, il y a cette multitude de joueurs qui luttent pour exister. Nolan Traoré commence à intégrer la rotation à Brooklyn après un passage en G-League. Moussa Diabaté prend ses marques à Charlotte avec de belles performances aux rebonds. Tidjane Salaün sort doucement du banc.
Certains comme Rayan Rupert ou Pacôme Dadiet patientent encore beaucoup. D’autres, malheureusement, voient leur saison déjà compromise par les blessures. C’est la dure réalité de la NBA : la concurrence est impitoyable.
Ce qui est sûr, c’est que cette génération française marque l’histoire. Jamais on n’avait eu autant de représentants simultanément. Certains confirment leur statut, d’autres émergent, et même ceux qui galèrent aujourd’hui peuvent rebondir demain. La NBA reste un marathon, pas un sprint.
Personnellement, ce qui me touche le plus, c’est de voir cette diversité de profils. Des rookies aux vétérans, des stars aux role players, chacun apporte quelque chose à sa manière. Et puis, penser que dans quelques années, plusieurs d’entre eux pourraient porter l’équipe de France vers de nouveaux sommets… Ça donne envie de suivre chaque match avec passion.
La saison est encore longue, la trade deadline approche, et tout peut encore bouger. Une chose est certaine : les Français continuent de faire parler d’eux outre-Atlantique, pour le meilleur et parfois pour le pire. Mais globalement, on peut être fiers de ce qu’ils accomplissent. Allez les Bleus, sur les parquets NBA et ailleurs !
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