Vous vous souvenez tous de ce moment, non ? Ce geste, cette seconde où tout a basculé en direct devant des millions de téléspectateurs. On était en mai 2023, la tension était à son comble, et puis… ce doigt levé qui a fait plus de bruit que la chanson elle-même. Moi, je me rappelle encore ma mâchoire qui s’est décrochée devant l’écran. Et puis plus rien. Silence radio total pendant plus de deux ans. Jusqu’à aujourd’hui.
Elle est de retour. Et pas pour faire de la figuration.
La Zarra sort enfin du silence, et ça fait mal
Quand on pense qu’on avait presque fini par l’oublier – ou du moins qu’on avait rangé l’histoire dans la case « polémiques éphémères » – voilà qu’elle refait surface avec une force qu’on n’attendait plus. Une nouvelle chanson qui sort ce vendredi, une date de concert déjà annoncée à Paris en avril 2026, et surtout, des mots. Des vrais. Des crus. Des qui piquent là où ça fait mal.
Elle l’a dit, noir sur blanc : « L’Eurovision, ça a été un enfer ».
Pas « une expérience difficile ». Pas « un moment compliqué ». Non. Un enfer. Le mot est lâché, et il résonne encore.
Ce fameux geste qui a tout fait exploser
On rembobine un peu. Liverpool, mai 2023. Elle représente la France avec « Évidemment », une chanson taillée pour le concours, entre drama et glamour rétro. Tout se passe plutôt bien, elle finit à une honorable 16e place – pas un triomphe, mais loin d’être une catastrophe. Et puis arrive le moment des votes. Elle est dans la green room, les caméras braquées sur elle, et là… elle lève la main. Certains y voient un « toz » maghrébin, d’autres un bon vieux doigt d’honneur bien universal. Peu importe l’interprétation : l’image fait le tour du monde en quelques minutes.
Ce qui suit ? Un tsunami.
Annulation de tournée, bannissement des radios françaises, disparition totale des réseaux sociaux. On aurait dit qu’elle avait appuyé sur le bouton « autodestruction » de sa carrière.
« Je n’ai jamais voulu insulter qui que ce soit. Mais à ce moment-là, j’étais à bout. »
Elle le dit aujourd’hui, calmement. Presque avec le sourire. Mais on sent que la cicatrice est encore là.
Une pression inhumaine dans les coulisses
Ce qu’on oublie souvent, c’est que l’Eurovision, derrière les paillettes et les sourires forcés, c’est une machine infernale. Des semaines de répétitions intensives, des délégations qui se scrutent, des médias qui guettent la moindre faille, des attentes démesurées quand on représente un « big five » comme la France. Et elle, la Québécoise venue de loin, avec son style bien à elle, ses tenues extravagantes et son accent qui chantait, elle détonnait déjà.
Elle raconte aujourd’hui la solitude. Les réunions interminables où on lui demandait de changer ci, de modifier ça. La chanson ? Trop sombre. La mise en scène ? Trop théâtrale. Son attitude ? Trop distante. Elle sourit jaune en repensant à tout ça.
- Des ordres contradictoires à n’en plus finir
- Une équipe qui ne la comprenait pas toujours
- Une pression médiatique écrasante avant même d’avoir chanté
- Et surtout, cette sensation d’être un pion sur un échiquier beaucoup trop grand
« J’ai eu l’impression d’être une étrangère dans mon propre projet », confie-t-elle. Et quand on connaît son caractère – cash, entier, sans filtre – on imagine mal comment elle a tenu aussi longtemps sans exploser plus tôt.
Le fameux « Fuck you » : une chanson qui règle ses comptes
Le nouveau titre ? Il s’appelle « Fuck you ». Oui, carrément. Et non, ce n’est pas une provocation gratuite. C’est une lettre ouverte. À un ex, bien sûr – parce qu’il y a toujours une histoire d’amour derrière les grandes chansons – mais aussi à tous ceux qui l’ont laissée tomber au moment où elle en avait le plus besoin.
Le morceau est doux-amer. Une mélodie lancinante, une voix qui caresse avant de griffer, des paroles qui cognent sans hurler. Elle y parle de trahison, de mensonges, de promesses non tenues. Et quand on écoute entre les lignes, on entend aussi tout ce qu’elle n’a pas pu dire à l’époque.
« Je ne regrette rien. Ni la chanson, ni le geste, ni le silence qui a suivi. Tout ça m’a appris qui j’étais vraiment. »
La Zarra, décembre 2025
Et ça, franchement, ça force le respect.
Un retour sur scène plus fort que tout
Le 9 avril 2026, elle remontera sur les planches des Étoiles, à Paris. Une petite salle, intime, loin des grandes arènes où on l’attendait peut-être. Choix délibéré. Elle veut retrouver le public, le vrai. Celui qui vient pour la musique, pas pour le buzz.
Elle a signé avec un producteur français reconnu, celui qui accompagne des artistes comme Aubert ou Chamfort. Un gage de sérieux. Un signe qu’elle n’est pas revenue pour faire un one-shot, mais pour durer.
Et moi, je suis prêt à parier qu’on va en parler pendant longtemps.
Ce que cette histoire dit de notre époque
Parce qu’au-delà du parcours d’une artiste, il y a quelque chose de plus grand. On cancel quelqu’un en deux secondes sur les réseaux, on le lynche, on l’enterre. Et puis, quand il revient, plus fort, plus vrai, on fait comme si de rien n’était. Ou pire, on applaudit le « comeback » comme si on n’avait jamais participé au lynchage.
La Zarra, elle, n’a pas oublié. Elle a pris le temps. Elle a digéré. Et aujourd’hui, elle revient avec une dignité qu’on ne peut pas lui enlever.
Peut-être qu’on devrait tous en prendre de la graine.
Et maintenant ?
Un nouveau single ce vendredi. Un concert sold out en quelques heures, très probablement. Et sans doute un album qui se prépare dans l’ombre. Elle n’a plus rien à prouver à personne, et c’est précisément pour ça qu’on a envie de l’écouter à nouveau.
Parce qu’au fond, ce geste qu’on a tous jugé trop vite ? Il n’a peut-être fait que révéler qui elle était vraiment : une artiste entière, qui refuse de se plier. Et dans un monde où tout le monde fait semblant, ça fait un bien fou.
Alors oui, l’Eurovision a été un enfer pour elle. Mais parfois, c’est au milieu des flammes qu’on découvre de quoi on est vraiment fait.
Bienvenue de retour, La Zarra. On t’attendait.
Et vous, vous en pensez quoi ? Le geste était-il justifié ? Le silence radio était-il la meilleure réponse ? Dites-moi tout en commentaire, je suis curieux de connaître vos avis. Parce que cette histoire, finalement, elle nous concerne tous un peu.
