Vous vous souvenez de ce frisson quand, en 2004, une gamine de 17 ans a littéralement explosé l’écran en remportant l’or olympique sur 400 m nage libre ? Moi oui. Et aujourd’hui, la même Laure Manaudou s’apprête à nous faire vivre une émotion complètement différente… mais tout aussi intense.
Imaginez-la. Celle qui a fait trembler les records du monde, qui a collectionné les médailles comme d’autres collectionnent les timbres, troquer son bonnet de bain contre des talons aiguilles et ses lunettes suédoises contre des project35eurs. C’est officiel : Laure Manaudou sera au casting de la prochaine saison de Danse avec les stars en 2026.
De la piscine au parquet : un virage à 180 degrés
Franchement, quand on y pense, le contraste est vertigineux. Pendant des années, son univers c’était l’eau, le chlore, les lignes d’eau noires au fond du bassin, le silence avant le plongeon. Aujourd’hui, ça va être les paillettes, les caméras braquées, les juges qui notent la pointe du pied ou l’extension du bras. Et pourtant… ça colle parfaitement à son caractère.
Laure a toujours été celle qui n’avait peur de rien. Quitter son coach à 18 ans pour traverser la planète et s’entraîner en Australie ? Elle l’a fait. Revenir après une pause, une grossesse, des critiques ? Elle l’a fait aussi. Alors se lancer dans la danse à 39 ans (elle les aura en octobre 2026), pourquoi pas ?
Une fratrie qui aime les défis télévisuels
Ce qui rend l’histoire encore plus savoureuse, c’est que son petit frère Florent a ouvert la voie il y a quelques mois seulement. Et il a plutôt bien cartonné, le grand blond. Souvenez-vous : il avait surpris tout le monde avec sa rigueur, sa détermination, son envie d’apprendre. Il était arrivé en finale, je crois, ou pas loin.
Du coup, forcément, la comparaison va être inévitable. Les téléspectateurs vont scruter chaque détail : qui a le meilleur sens du rythme ? Qui gère mieux la pression ? Qui va craquer le premier sous les remarques parfois sèches du jury ? Ça sent la petite rivalité fraternelle gentillette, le genre qui fait grimper l’audience direct.
« Si Florent l’a fait, pourquoi pas moi ? » On imagine facilement Laure se dire ça devant son café un matin.
Un palmarès qui donne le tournis
Parlons chiffres, parce que parfois ça aide à réaliser l’ampleur du personnage. À seulement 38 ans aujourd’hui, Laure Manaudou c’est :
- 1 titre olympique (400 m NL à Athènes 2004 – la première pour une nageuse française)
- 2 autres médailles olympiques (argent et bronze)
- 3 titres mondiaux en grand bassin
- Plusieurs records du monde pulvérisés entre 2004 et 2008
- 127 médailles en carrière toutes compétitions confondues
- 86 en or. Oui, quatre-vingt-six.
Autant dire que quand elle entre dans une pièce, même sans parler, ça impose le respect. Et maintenant, elle va devoir apprendre à sourire en permanence, à jouer avec la caméra, à vendre son émotion. C’est un autre sport.
Le passage de témoin après Paris 2024
L’été dernier, pendant les Jeux de Paris, on l’a retrouvée dans un rôle qu’elle maîtrise désormais à la perfection : consultante. Calme, précise, pertinente, elle décryptait les courses avec une autorité naturelle. On sentait qu’elle vivait chaque virage avec les nageurs, surtout quand Léon Marchand enchaînait les médailles d’or.
Beaucoup pensaient qu’elle allait rester dans ce registre-là, posément installée dans le commentaire sportif. Et puis non. À peine les Jeux terminés, elle avait déjà envie d’autre chose. Besoin de bouger, de créer, de se mettre en danger autrement. Danse avec les stars tombe à pic.
Pourquoi ça peut marcher (très bien même)
Les sportifs de haut niveau ont souvent un avantage énorme dans ce genre d’émission. Discipline de fer, capacité à encaisser les entraînements intensifs, mémoire musculaire exceptionnelle. Regardez les exemples passés :
- Un patineur artistique qui gagne haut la main
- Des gymnastes qui impressionnent par leur souplesse
- Même des footballeurs qui, avec du travail, finissent par surprendre
Laure, avec son passé de nageuse, a tout ça en stock. Son corps sait ce que c’est de répéter un geste des milliers de fois jusqu’à la perfection. Reste la partie artistique, l’interprétation, le lâcher-prise. Là, c’est l’inconnu. Et c’est précisément ce qui rend l’aventure excitante.
Je mise une pièce (voire deux) sur une très belle surprise. Elle a cette capacité à se transcender quand on doute d’elle. C’est presque sa marque de fabrique.
Quel partenaire pour quelle alchimie ?
La grande question que tout le monde se pose déjà : avec qui va-t-elle danser ? Un danseur expérimenté qui va la pousser dans ses retranchements ? Un novice qui va créer une dynamique plus humaine, plus touchante ? L’alchimie entre candidat et partenaire, c’est 50 % du succès dans cette émission.
On peut imaginer plusieurs scénarios :
- Un duo explosif avec un danseur latin charismatique
- Une relation presque fraternelle avec un jeune talent
- Un binôme inattendu qui va faire parler dès le premier prime
Quoi qu’il arrive, les réseaux sociaux vont s’enflammer dès l’annonce officielle.
Un retour qui tombe à pic pour l’émission
Soyons honnêtes : Danse avec les stars avait besoin d’un gros coup pour sa prochaine saison. Après des années fastes, l’audience s’était un peu essoufflée. Recruter Laure Manaudou dès l’ouverture du casting, c’est un signal fort. C’est dire : « Regardez, on a encore de quoi vous surprendre ».
Et ça marche. Dès l’annonce, les réactions fusent. Les fans de natation, les nostalgiques d’Athènes 2004, les amateurs de télé-réalité, tout le monde parle déjà de la saison 2026 comme d’un cru exceptionnel.
Ce que ça dit de notre époque
Il y a quelque chose de profondément contemporain dans cette trajectoire. Les champions d’hier ne raccrochent plus leur maillot pour disparaître dans l’ombre. Ils se réinventent, passent à la télé, deviennent influenceurs, consultants, animateurs, candidats. Le sport de haut niveau n’est plus une fin en soi, c’est une porte d’entrée vers d’autres vies publiques.
Laure Manaudou incarne parfaitement ça. Elle aurait pu se contenter d’une vie tranquille après sa carrière. Elle a choisi de rester sous les projecteurs, mais à sa manière. D’abord en maman discrète, puis en consultante respectée, et maintenant en candidate prête à se faire juger sur des critères totalement nouveaux.
C’est une forme de courage, finalement. Plus discret que de battre un record du monde, mais tout aussi admirable.
Et nous, qu’est-ce qu’on attend exactement ?
Moi, je vais vous dire ce que j’espère voir :
- Une Laure qui rit franchement quand elle se trompe
- Des moments de grâce où on reconnaîtra la puissance de l’athlète dans un porté
- Des larmes, peut-être, quand elle parlera de son parcours
- Et surtout, une femme qui nous rappellera qu’à n’importe quel âge, on peut encore se lancer dans l’inconnu
Parce qu’au fond, c’est ça le vrai message. Plus que les notes, plus que la victoire ou l’élimination, ce qui restera c’est l’image d’une championne qui ose. Encore.
Alors rendez-vous en 2026. Le bassin va nous manquer un instant… mais le parquet risque de nous faire vibrer tout autant.
Et vous, vous pensez qu’elle ira jusqu’où ? Dites-le moi en commentaire, je suis curieux de savoir si vous la voyez déjà en finale… ou si vous pensez qu’elle va nous surprendre encore plus que prévu.
