Vous vous souvenez quand on pensait que Robert Lewandowski allait doucement glisser vers une fin de carrière tranquille, peut-être un dernier gros contrat exotique et puis basta ? Moi non plus. Parce que le Polonais, à 37 ans, semble avoir décidé qu’on parlait un peu trop vite de son déclin.
Quatre buts en deux matches, dont l’ouverture du score face à l’Athletic Bilbao samedi dernier, et voilà le Barça qui respire à nouveau par son numéro 9. Pourtant, rien n’était gagné il y a encore quelques semaines.
Un début de saison en mode diesel
Revenons un peu en arrière. Blessure dès la reprise, forme physique en dent de scie, minutes qui fondent comme neige au soleil catalan. Pendant ce temps, Ferran Torres en profitait pour se rappeler au bon souvenir de tout le monde : quatre pions et une passe décisive sur les cinq premières journées de Liga. L’Espagnol jouait simple, efficace, exactement ce que demande Hansi Flick.
Puis il y a eu l’arrivée de Marcus Rashford. L’Anglais, encore en rodage dans le système blaugrana, apporte déjà du danger : six buts et sept passes décisives toutes compétitions confondues. Autant dire que l’attaque du Barça n’a jamais été aussi dense, voire surchargée.
Et pourtant, personne n’ose vraiment dire que Lewandowski est fini. Peut-être parce qu’on a tous en tête ce qu’il a fait ces dix dernières années. Peut-être aussi parce que quand il est en forme, il reste une machine à marquer.
Ce que disent vraiment les chiffres cette saison
Allez, on sort les stats, mais sans tomber dans le débat stérile « expected goals » à tout prix.
- 8 réalisations pour Lewandowski (déjà)
- 4 buts lors de ses deux dernières apparitions
- Présent sur les gros matches quand son corps le lui permet
- Toujours ce sens du placement qui rend fous les défenseurs
En face, Torres et Rashford brillent, c’est vrai. Mais ils brillent souvent quand le Polonais n’est pas là ou quand il tourne à moitié de régime. Dès qu’il monte en température, l’équation change.
« L’âge ne l’affecte pas. Il est en forme et il a faim de buts. »
Hansi Flick, avec ce petit sourire qui en dit long
Le cas Rashford : menace réelle ou complément parfait ?
On va être honnête : Marcus Rashford au Barça, ça surprend encore un peu. Le voir évoluer aux côtés de Lamine Yamal et Raphinha (qui revient enfin), c’est du luxe presque indécent. Mais l’Anglais a besoin de temps. Son adaptation tactique n’est pas encore totale et parfois, on sent qu’il joue encore un peu « à l’anglaise » dans un collectif qui demande autre chose.
Est-ce que ça fait de lui un concurrent direct de Lewandowski ? Pas vraiment. Rashford peut dépanner en pointe, bien sûr, mais son meilleur poste reste sur un côté ou en second attaquant. Là où ça devient intéressant, c’est que Flick a désormais la possibilité de faire tourner, de surprendre, de passer d’un 4-3-3 classique à quelque chose de plus fluide selon l’adversaire.
Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde… sauf peut-être pour les défenseurs adverses.
Harry Kane dans le viseur : la rumeur qui énerve tout le monde
Alors oui, il y a cette histoire qui traîne depuis des semaines : le Barça penserait à Harry Kane pour la saison prochaine. L’Anglais de 32 ans, toujours aussi clinique devant le but, collerait parfaitement au profil recherché. Problème : pour faire de la place (et surtout dans la masse salariale), il faudrait se séparer d’un gros salaire.
Devinez qui arrive en fin de contrat en juin 2026 avec l’option d’une année supplémentaire qui n’a toujours pas été levée ? Exactement.
Moi, ce qui me fait sourire, c’est que Lewandowski semble prendre un malin plaisir à répondre sur le terrain. Chaque fois qu’une rumeur sort, il plante. C’est presque devenu un running gag. Comme s’il voulait rappeler que tant qu’il marque, il n’y a pas de débat.
Chelsea ce soir : le match qui peut tout changer
Ce mardi soir, c’est Chelsea à l’horaire. Un gros test en Ligue des Champions. On imagine mal Flick se passer de son Polonais titulaire, surtout après la démonstration du week-end. Raphinha va grappiller des minutes, Yamal va encore faire parler sa magie, mais au centre de l’attaque, il y a ce numéro 9 qui refuse de lâcher son trône.
Et franchement, voir Lewandowski défier les jeunes loups avec cette rage intacte, c’est beau. C’est le football qu’on aime : celui où l’expérience se frotte au talent brut, où rien n’est jamais écrit d’avance.
Parce qu’au fond, la question n’est pas de savoir si Lewandowski est fini. Elle est de savoir combien de temps il va encore nous faire mentir.
Et vous, vous le mettriez titulaire ce soir face à Chelsea ? Ou vous tenteriez le tout pour le tout avec la jeunesse ? Dites-le moi en commentaire, ça m’intéresse vraiment.
En attendant, une chose est sûre : tant que Robert Lewandowski aura cette flamme dans les yeux, personne ne pourra dire qu’il a rendu les armes. Et ça, c’est quand même sacrément classe.
