Imaginez la scène : vous êtes septuple champion du monde, vous venez de signer chez l’écurie la plus mythique de l’histoire, tout le monde vous attend comme le messie… et là, bam, vous finissez seizième des qualifications du dernier Grand Prix de l’année après avoir détruit votre voiture le matin même. C’est exactement ce qui est arrivé à Lewis Hamilton ce samedi à Abou Dhabi. Franchement, on a mal pour lui.
Un week-end qui tourne au cauchemar dès le samedi matin
Tout avait pourtant plutôt bien commencé. Les Ferrari montraient enfin un peu de rythme depuis vendredi, Charles Leclerc pointait régulièrement dans le top 5 et, mine de rien, on commençait à se dire que la fin de saison allait peut-être être moins honteuse que prévu. Et puis arrive la troisième séance d’essais libres.
Hamilton attaque, comme à son habitude. Il est en pneus tendres, il cherche la limite. Et la limite, il la trouve… mais pas celle qu’il voulait. Perte de contrôle à la sortie du virage 19, la Ferrari part en tête-à-queue et vient s’encastrer dans le mur. L’avant est pulvérisé. Drapeau rouge immédiat. Dix minutes d’arrêt. Et surtout, des mécaniciens qui doivent réaliser un miracle pour que la voiture soit prête à temps pour les qualifications.
Ils y sont arrivés, bravo à eux. Mais le mal était fait.
Q1 : la douche froide qui confirme la spirale
Quand on regarde les chronos de Q1, on croit rêver… ou plutôt cauchemarder. Lewis Hamilton se fait sortir pour 8 millièmes par Yuki Tsunoda. Huit millièmes. Autant dire rien. Il termine seizième, premier éliminé parmi les pilotes de pointe. Et surtout, c’est la troisième élimination consécutive en Q1 pour un pilote Ferrari.
Il faut remonter à 2009, à l’époque Raikkönen-Badoer, pour voir une Scuderia aussi ridicule en qualifications. Autant dire une éternité. Et c’est Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, qui porte ce record peu enviable.
« Je ne pense pas qu’il y ait le moindre mot pour exprimer à quel point je suis désolé pour l’équipe, pour les supporters… »
Lewis Hamilton, juste après son élimination
Quand on entend ça à la radio, on sent le gars complètement perdu. Lui qui d’habitude trouve toujours une explication, une piste de travail, là il est à court de mots. Et franchement, on le comprend.
Trois Q1 de suite : on n’avait jamais vu ça
Petit rappel des faits, parce que c’est presque historique dans le mauvais sens du terme :
- Las Vegas → éliminé en Q1
- Qatar → éliminé en Q1
- Abou Dhabi → éliminé en Q1
Trois Grands Prix consécutifs où la Ferrari numéro 44 ne passe même pas le premier cut. Même à l’époque McLaren 2009, quand il luttait avec une voiture catastrophique, il n’avait jamais enchaîné ça. C’est dire le niveau de perdition actuel.
Et le pire, c’est que Charles Leclerc, dans la même voiture, se qualifie cinquième. Donc non, ce n’est pas juste la voiture. Il y a clairement un problème d’adaptation, de confiance, de feeling… appelez ça comme vous voulez.
Le poids psychologique d’un transfert raté (pour l’instant)
On peut tourner autour du pot autant qu’on veut, mais force est de constater que le passage de Mercedes à Ferrari ne se passe pas comme prévu. On nous avait vendu le rêve : Hamilton en rouge, retour aux sources, quête d’une huitième couronne avec la Scuderia… Et pour l’instant, on a surtout un pilote qui semble perdu dans une voiture qu’il ne comprend pas.
Est-ce que c’est la fin de l’effet lune de miel ? Probablement. Est-ce que c’est définitif ? Sûrement pas. Mais en attendant, les résultats sont cruels.
J’ai l’impression qu’on assiste à quelque chose qu’on n’avait jamais vu chez Hamilton : une vraie perte de confiance. Lui qui a toujours été au-dessus de la machine, là il semble écrasé par elle. Et c’est peut-être l’aspect le plus inquiétant.
Et demain, la course ?
Seizième sur la grille à Abou Dhabi, c’est compliqué. La piste est connue pour être difficile à doubler, même avec une bonne vitesse de pointe. Et la Ferrari, cette année, n’a pas franchement brillé en rythme de course non plus.
On peut toujours rêver d’une course folle, d’abandons devant, d’une stratégie miracle… mais soyons honnêtes : une remontée dans les points serait déjà un exploit. Un podium ? On est loin du compte.
Un hiver très long en perspective
Ce qui est sûr, c’est que la trêve hivernale va être interminable pour Lewis Hamilton. Il va avoir tout le temps de ruminer cette fin de saison catastrophique. Et chez Ferrari aussi, on va devoir se poser les bonnes questions.
Parce que oui, la voiture 2025 n’est clairement pas au niveau. Mais non, ça n’explique pas tout. Quand votre coéquipier se bat régulièrement pour le podium et que vous êtes en fond de Q1, il y a un problème pilote aussi. C’est dur à dire, mais c’est la réalité.
2026 et le grand changement de règlement arrivent comme une bouffée d’oxygène. Nouveau châssis, nouveau moteur, nouvelle philosophie. Peut-être que ça va tout remettre à zéro. Peut-être que Lewis va enfin trouver ses marques dans cette Ferrari qui, pour l’instant, ressemble plus à un costume trop grand qu’à une seconde peau.
En attendant, place au titre… sans Ferrari
Ce week-end, le regard sera surtout tourné vers les trois hommes de devant : Verstappen, Norris, Piastri. Le titre 2025 va se jouer entre eux, et franchement, ça promet d’être historique.
Ferrari, comme souvent ces dernières années, sera spectatrice. Avec Charles en cinquième position et Lewis loin derrière, la Scuderia ne jouera aucun rôle dans cette bataille finale. C’est cruel, mais c’est la vérité.
Alors oui, on peut parler de malchance, de voiture difficile, d’adaptation compliquée… Mais à un moment, il faut regarder les chiffres. Et les chiffres sont impitoyables.
Lewis Hamilton chez Ferrari, pour l’instant, c’est une immense déception. Espérons que 2026 effacera tout ça. Parce que là, franchement, c’est dur à regarder.
Et vous, vous en pensez quoi ? Est-ce juste une période difficile ou le signe que le mariage Hamilton-Ferrari était une erreur dès le départ ? Dites-le moi en commentaire, ça m’intéresse vraiment.
