Vous vous souvenez de cette soirée glaciale où le Bayern a renversé le PSG 2-1 en phase de ligue ? Moi oui, surtout à cause de ce tacle qui a fait bondir tout le Parc des Princes. Luis Diaz, l’ancien de Liverpool, a littéralement fauché Achraf Hakimi sur une cheville déjà fragile. Rouge direct après VAR, silence assourdissant, et puis l’attente interminable de la sanction. Trois matchs, avait-on annoncé. Et puis, patatras, l’appel du Bayern passe et voilà qu’on redescend à deux. Franchement, ça fait jaser.
Une clémence qui fait débat
Quand on revoit les images, le geste est violent. Pas méchant, non, Diaz ne regarde même pas vraiment le ballon, mais le résultat est là : Hakimi reste au sol, la cheville qui tourne dans le mauvais sens, et tout le banc parisien qui hurle. L’arbitre n’hésite pas longtemps après avoir vu l’écran. Carton rouge, sortie sous les sifflets. À ce moment-là, personne n’imagine que l’histoire pourrait tourner autrement.
Pourtant, le Bayern n’a pas lâché l’affaire. Direction l’appel. Et vendredi soir, l’UEFA a rendu son verdict : deux matchs au lieu de trois. Une rencontre de moins, c’est énorme en phase de ligue où chaque point compte double.
Le calendrier précis du retour de Diaz
Concrètement, voilà ce que ça donne :
- Match déjà purgé : défaite 3-1 à Arsenal le 26 novembre
- Prochain match suspendu : réception du Sporting Portugal mardi soir
- Retour autorisé : déplacement à l’Union Saint-Gilloise le 21 janvier
- Ultime journée contre le PSV Eindhoven le 28 janvier : il sera là aussi
Autrement dit, au lieu d’attendre la dernière journée pour revoir l’ancien Porto, Vincent Kompany le récupère dès l’avant-dernière. Dans une poule aussi serrée, ça peut tout changer.
L’état d’Hakimi a-t-il pesé dans la balance ?
C’est la grande question que tout le monde se pose. Achraf Hakimi a repris l’entraînement collectif cette semaine. Les images de lui en jogging, sourire aux lèvres, ont tourné en boucle. Est-ce que la commission d’appel a estimé que la blessure était finalement moins grave que prévu ? Possible. Parce que quand tu vois la cheville au ralenti, tu te dis que trois matchs, c’était presque gentil.
Les images sont parfois plus impressionnantes que la réalité médicale.
Un proche du dossier, sous couvert d’anonymat
Traduction : si Hakimi court déjà, c’est que l’entorse n’était pas si dramatique. Logique froide, mais logique quand même.
Le Bayern a-t-il simplement mieux plaidé sa cause ?
Il y a aussi cette hypothèse. Le club bavarois a toujours eu une certaine influence dans les couloirs de Nyon. Cette fois, ils ont sorti l’artillerie lourde : images contextuelles, historique irréprochable de Diaz en Europe, absence d’intention. Et visiblement, ça a fonctionné.
Je me souviens d’un précédent similaire avec un joueur de Manchester City il y a quelques saisons. Même schéma : tacle dangereux, trois matchs, appel, réduction à deux. L’UEFA aime montrer qu’elle peut être clémente quand le dossier est bien défendu.
La colère des supporters parisiens
Forcément, côté PSG, ça grince des dents. Sur les réseaux, c’est l’émeute. On parle de “deux poids deux mesures”, de “protection des gros clubs”, de “justice à géométrie variable”. Un supporter m’a même écrit : “Si c’était l’inverse, on prenait quatre matchs minimum.” Difficile de lui donner complètement tort.
Le sentiment d’injustice est d’autant plus fort que le PSG traverse une période compliquée en C1 cette saison. Chaque point perdu fait mal, chaque absence adverse semble profiter aux autres. Voir Diaz revenir plus tôt, c’est le sel sur la plaie.
Et maintenant, quelle suite pour Diaz ?
L’ailier colombien reste un atout majeur du Bayern version Kompany. Rapide, percutant, capable de jouer des deux pieds, il apporte cette folie qui manquait parfois à l’attaque bavaroise ces derniers mois. Son absence s’est d’ailleurs sentie à Arsenal : sans lui, les Münchner ont manqué de profondeur sur le côté gauche.
Son retour contre l’Union Saint-Gilloise pourrait coïncider avec une période charnière. Le club belge, surprise de cette phase de ligue, joue crânement sa chance. Un Diaz frais et motivé peut faire basculer ce genre de match.
Un précédent qui pourrait faire école
Ce qui est intéressant, c’est que cette décision pourrait créer une jurisprudence. Désormais, chaque club saura qu’un appel bien construit a de vraies chances d’aboutir, surtout si la victime reprend rapidement l’entraînement. On risque de voir plus de recours à l’avenir.
Après, il y a la question de l’équité. Est-ce normal que les clubs avec les meilleurs juristes s’en sortent mieux ? Probablement pas. Mais c’est le football moderne : même les sanctions se négocient.
En attendant, Luis Diaz prépare son retour. Et quelque part, Achraf Hakimi aussi. Les deux hommes pourraient se recroiser dès janvier sur les pelouses européennes. Sans rancune, espérons-le. Mais avec, sûrement, une petite tension dans l’air. C’est aussi ça, la beauté du football.
Et vous, vous en pensez quoi ? La sanction était-elle trop sévère au départ ? L’appel justifié ? Laissez-moi votre avis en commentaire, on en discute.
