Imaginez la scène : le PSG vient d’écraser Rennes 5-0, tout le monde est content, les journalistes sourient… et là, bam, Luis Enrique balance une réplique qui fait le tour des réseaux en moins de cinq minutes. Non, il ne parle pas de tactique ou de Mbappé parti au loin. Il parle de sa grand-mère. Oui, vous avez bien lu.
La phrase qui a fait trembler les Titis
« Je préfère faire jouer ma grand-mère que faire des cadeaux. »
Quand j’ai entendu ça, j’ai d’abord éclaté de rire. Puis j’ai réalisé que derrière l’humour bien placé, il y avait un message ultra-clair, presque brutal, adressé directement aux jeunes du centre de formation parisien. Luis Enrique ne plaisante pas avec la méritocratie. Et franchement, dans le contexte actuel du PSG, ça fait du bien de l’entendre aussi cash.
« Quand un Titi joue, c’est qu’il mérite de jouer. Ils veulent tous jouer. Je préfère faire jouer ma grand-mère que faire des cadeaux. Avec ça, c’est très clair. Pas de cadeau. Au PSG, tu joues si tu mérites de jouer, sinon, tu dois encore t’améliorer. »
Luis Enrique, en conférence de presse après PSG-Rennes
Cette phrase, elle ne sort pas de nulle part. Elle arrive après une question précise sur David Boly, 16 ans à peine, déjà appelé à l’entraînement avec les pros. Tout le monde se demande : va-t-il avoir du temps de jeu bientôt ? La réponse de l’Espagnol est sans appel.
Pourquoi cette sortie fait autant parler
Parce qu’on a l’habitude, au PSG, que les jeunes soient un peu mis en avant pour faire joli dans le discours. « La formation, c’est important », etc. Sauf que Luis Enrique, lui, ne fait pas semblant. Il applique. Et quand un gamin comme Ibrahim Mbaye plante hier soir ou que Quentin Ndjantou fait une entrée remarquée, on sent que c’est parce qu’ils ont forcé la porte, pas parce qu’on leur a ouvert par politesse.
J’ai trouvé ça rafraîchissant. Dans un club où l’argent coule à flots et où les stars se bousculent, entendre un coach dire « ici, personne n’a rien gratis » redonne un peu de crédibilité au projet sportif.
Et puis soyons honnêtes : combien de fois avons-nous vu des jeunes prometteurs pourrir sur le banc ou être prêtés partout sans jamais exploser ? Luis Enrique pose une règle simple : performe à l’entraînement, tu joues. Point. Pas de piston, pas de communication, pas de « il faut faire jouer les jeunes pour faire plaisir aux supporters ».
Les jeunes qui ont déjà compris le message
Hier soir, plusieurs Titis ont montré qu’ils avaient capté le message.
- Ibrahim Mbaye : entrée décisive, but magnifique, célébration pleine de rage contres les critiques qui disaient qu’il n’avait pas le niveau.
- Quentin Ndjantou : seulement quelques minutes, mais une envie folle, des duels gagnés, une présence qui fait du bien.
- Senis Mayulu : titulaire surprise, il a tenu son rang au milieu sans trembler.
Ces gamins-là ne sont pas là par hasard. Ils ont tapé dans l’œil du coach parce qu’ils bossent comme des fous à l’entraînement. Et quand Luis Enrique dit qu’il préfère sa grand-mère, c’est presque un compliment déguisé : « Si ma grand-mère bosse mieux que toi à l’entraînement, c’est elle qui jouera. »
Le cas David Boly : 16 ans et déjà dans le viseur
Le nom qui revenait sans cesse en conférence, c’est celui de David Boly. 16 ans, défenseur central longiligne, comparé parfois à un jeune Presnel Kimpembe par les suiveurs du centre de formation. Appelé plusieurs fois avec le groupe pro, il impressionne par sa maturité.
Mais Luis Enrique freine des quatre fers. Pas de précipitation. Pas de « on va le lancer parce qu’il est prometteur ». Non. Il faut mériter. Et pour un gamin de 16 ans, dans un vestiaire avec Marquinhos, Lucas Hernandez ou Willian Pacho, la barre est haute. Très haute.
Je trouve ça sain. Combien de carrières ont été gâchées par une exposition trop précoce ? Luis Enrique protège ses jeunes en leur mettant la pression. Paradoxal ? Peut-être. Efficace ? Clairement.
L’agacement sur la prétendue polémique Safonov-Zabarny
Pendant la même conférence, un journaliste a tenté de lancer une polémique sur l’absence d’Illya Zabarny alors que Matvey Safonov, russe, était dans le groupe. Contexte géopolitique oblige, certains y ont vu un choix politique.
Réponse de Luis Enrique, mi-amusé, mi-agacé : « Il est malade. Tout simplement. Mais je sais que c’est plus important de chercher la polémique… »
Encore une fois, il remet les choses à leur place. Pas de drama inutile. Le PSG prépare un déplacement compliqué à Bilbao en Ligue des champions, et le coach n’a pas de temps à perdre avec des histoires inventées.
Ce que cette philosophie dit du PSG version 2025-2026
On est loin de l’époque où le PSG achetait des stars à tour de bras sans projet collectif clair. Aujourd’hui, même avec un effectif XXL, Luis Enrique impose une culture de la performance quotidienne. Et ça passe aussi par les jeunes.
Je vais même vous dire : cette sortie sur sa grand-mère, c’est peut-être le meilleur discours le plus important de la saison. Parce qu’il pose les bases d’un vestiaire où personne ne dormira sur ses lauriers. Ni les stars, ni les jeunes.
Et ça tombe bien : avec un calendrier chargé et une Ligue des champions qui reprend ses droits, le PSG version 2025 a besoin de tout le monde. Mais seulement de ceux qui le méritent.
Conclusion : une punchline qui vaut de l’or
En une phrase, Luis Enrique a réussi à :
- Mettre la pression sur ses jeunes
- Rappuyer ceux qui bossent (Mbaye, Ndjantou…)
- Rappeler que le PSG, c’est un club de très haut niveau
- Et faire rire toute la salle de presse
Franchement, chapeau. Dans un monde du foot parfois trop lisse, entendre un coach balancer une réplique pareille, c’est du bonheur. Et quelque part, je suis sûr que sa grand-mère, où qu’elle soit, a dû sourire en entendant ça.
Alors les Titis, au boulot. Parce que visiblement, même mamie Enrique est prête à chausser les crampons si vous ne donnez pas tout à l’entraînement.
Et nous, supporters, on adore ça.
