Imaginez l’ambiance électrique d’un stade à Rabat, rempli à ras bord, avec des milliers de supporters qui retiennent leur souffle à chaque action. Et puis, au lieu d’un festival de buts, on assiste à un scénario où la technologie prend le dessus sur le jeu pur. C’est exactement ce qui s’est passé lors de ce Maroc-Mali à la CAN 2025. Un match nul 1-1 qui laisse un goût amer aux deux camps.
Franchement, j’attendais ce duel avec impatience. Le Maroc, hôte et favori, face à un Mali solide et ambitieux. On se disait que ça allait être le tournant du groupe A. Au final ? Un point chacun, et tout reste ouvert. Parfois, le football a cette capacité à nous surprendre, ou plutôt à nous frustrer.
Un Match Rythmé par la VAR Plus que par les Occasions
Dès le coup d’envoi, on sentait que cette rencontre allait être disputée. Les deux équipes se neutralisaient, avec peu d’espaces et beaucoup de duels physiques. La première période a été hachée, presque pauvre en véritables occasions de but. Et pourtant, c’est dans le temps additionnel que tout a basculé.
Brahim Diaz, ce joueur au talent indéniable, a fait la différence sur le côté droit. Un dribble, une percée, et puis une chute après contact avec un défenseur malien. En se relevant, le ballon touche la main du joueur adverse. Pas évident à l’œil nu, mais les Marocains réclament immédiatement. L’arbitre, jeune et sous pression, va consulter les images. Penalty !
Diaz ne tremble pas et transforme avec calme. 1-0 pour le Maroc juste avant la mi-temps. Un avantage précieux, obtenu grâce à l’assistance vidéo. On se dit alors que les Lions de l’Atlas vont pouvoir gérer en seconde période.
La Seconde Période : Le Retour en Force des Aigles
Mais le football réserve souvent des surprises. À l’heure de jeu, c’est au tour du Mali de bénéficier d’une intervention décisive de la VAR. Un défenseur marocain se jette un peu trop vivement dans les pieds d’un attaquant malien. Sur le moment, l’arbitre ne siffle rien. Les Maliens protestent, et encore une fois, direction l’écran pour le referee.
Penalty pour le Mali. Lassine Sinayoko, l’attaquant qui évolue en France, prend ses responsabilités et égalise sans trembler. 1-1. Le stade, qui vibrait pour le Maroc, se tait un instant. Les supporters maliens, eux, exultent.
À partir de là, le match s’emballe un peu plus. Les deux équipes poussent, cherchent la victoire, mais sans réussite. Quelques occasions de part et d’autre, mais rien de concret. On sent la fatigue, la tension, et surtout cette peur de perdre qui paralyse parfois les joueurs dans ces compétitions.
La VAR a clairement influencé le cours de cette rencontre, en bien ou en mal selon le camp.
Ce n’est pas la première fois dans cette CAN que l’assistance vidéo fait parler. Elle sauve certaines équipes, en agace d’autres. Mais force est de constater qu’elle apporte une forme de justice, même si elle casse parfois le rythme du jeu.
L’Absence Criante d’Achraf Hakimi
Un homme a particulièrement manqué au Maroc ce soir-là : Achraf Hakimi. Le capitaine, blessé depuis plusieurs semaines, est resté sur le banc. Son entraîneur a préféré ne pas prendre de risques, même si tout le monde espérait son retour.
Et pourtant, il était bien présent dans le stade, mais en tribunes. Avec un invité de marque : Kylian Mbappé, venu soutenir son grand ami, maillot d’Hakimi sur le dos. Une image sympa, qui a fait le tour des réseaux. Mais sur le terrain, son absence s’est fait sentir. Hakimi apporte cette percussion sur le côté droit, ces centres précis, cette menace constante.
Sans lui, le Maroc a semblé un peu moins fluide offensivement. Jawad El-Yamiq a dépanné en défense centrale, mais ce n’est pas la même chose. On comprend la prudence du staff, surtout dans une compétition aussi intense. Mieux vaut un Hakimi à 100% pour les phases finales que risquer une aggravation maintenant.
- Un leader technique et charismatique sur le terrain
- Des montées offensives qui font mal aux défenses adverses
- Une expérience précieuse dans les grands rendez-vous
Espérons qu’il sera prêt pour le prochain match. Parce que face à la Zambie, le Maroc aura besoin de toutes ses forces.
Les Enjeux du Groupe A Après Ce Nul
Avec ce résultat, rien n’est joué dans ce groupe A. Le Maroc conserve la tête, mais avec seulement un point d’avance potentiellement. Le Mali, de son côté, reste en embuscade. Les deux équipes ont désormais leur destin entre les mains, mais une contre-performance lors de la dernière journée pourrait tout changer.
Pour le Maroc, c’est un match contre la Zambie qui attend. Une équipe capable de surprises, même si sur le papier les Lions sont favoris. Il faudra gagner pour sécuriser la première place et éviter des huitièmes compliqués.
Le Mali, lui, affrontera les Comores. Un adversaire à prendre au sérieux, surtout après une CAN où les « petits » ont souvent créé des exploits. Les Aigles devront montrer plus d’efficacité offensive pour empocher les trois points.
| Équipe | Points après 2 journées | Prochain adversaire |
| Maroc | 4 points (estimation) | Zambie |
| Mali | 4 points (estimation) | Comores |
| Zambie | Variable | Maroc |
| Comores | Variable | Mali |
Ce nul n’arrange personne, comme on dit souvent dans ces cas-là. Il maintient la pression sur les deux favoris et ouvre la porte à des scénarios imprévus. C’est ça aussi la beauté de la Coupe d’Afrique des Nations : l’incertitude jusqu’au bout.
Brahim Diaz, l’Homme en Forme du Maroc
Si on doit retenir un joueur côté marocain, c’est bien Brahim Diaz. Déjà buteur lors du premier match, il récidive avec ce penalty. Sa technique, sa vivacité, sa capacité à provoquer font de lui une arme précieuse.
Dans une équipe où les stars ne manquent pas, il s’impose petit à petit comme un élément clé. Son choix de représenter le Maroc continue de payer, et les supporters l’adorent. À suivre de près dans la suite de la compétition.
Le Mali, une Équipe Solide et Résiliente
Côté malien, on a vu une équipe bien organisée, capable de résister à la pression du pays hôte. Sinayoko a été décisif sur son penalty, mais il y a aussi d’autres joueurs qui ont brillé par leur combativité.
Les Aigles ont montré qu’ils ne venaient pas pour faire de la figuration. Leur égalisation est méritée au vu de leur seconde période plus entreprenante. S’ils continuent sur cette lancée, ils peuvent aller loin.
Ce qui m’impressionne chez cette sélection malienne, c’est cette résilience. Même menés au score, ils n’ont pas paniqué. Ils ont attendu leur moment et l’ont saisi grâce à la VAR, certes, mais aussi grâce à leur calme.
La Polémique Autour de la VAR dans cette CAN
Impossible de passer à côté : cette édition 2025 de la CAN est marquée par les interventions de l’assistance vidéo. Que ce soit pour l’Égypte plus tôt dans la journée ou pour ce Maroc-Mali, la VAR a décidé de l’issue de matchs importants.
Certains adorent, arguant qu’elle corrige les erreurs et apporte plus d’équité. D’autres déplorent qu’elle casse l’émotion, le rythme, et crée des débats interminables. Personnellement, je pense qu’elle est nécessaire dans le football moderne, mais qu’il faut peut-être affiner son utilisation pour éviter les interruptions trop longues.
- Elle permet de corriger des erreurs évidentes
- Elle apporte une justice parfois absente avant
- Mais elle ralentit le jeu et crée des tensions
- Les arbitres doivent apprendre à mieux gérer les consultations
Quoi qu’il en soit, elle fait partie du paysage désormais. Et dans ce match, elle a offert un point à chaque équipe. Sans elle, le scénario aurait pu être totalement différent.
Et Maintenant ? Les Scénarios pour la Qualification
La dernière journée s’annonce palpitante. Le Maroc doit battre la Zambie pour sécuriser la première place. Un nul pourrait suffire, mais mieux vaut ne pas jouer avec le feu.
Le Mali, de son côté, a une opportunité en or face aux Comores. Une victoire, et ils pourraient même viser la tête du groupe si le Maroc trébuche.
Les autres équipes du groupe ne sont pas à sous-estimer. La Zambie a déjà montré par le passé qu’elle pouvait créer des surprises. Les Comores progressent d’édition en édition. Tout peut arriver.
J’ai l’impression que cette poule A va nous réserver encore des émotions fortes. Le football africain, c’est ça : de l’intensité, de l’imprévu, de la passion.
Conclusion : Un Nul qui Laisse des Regrets
Au final, ce Maroc-Mali 1-1 est un match que les deux équipes vont analyser longuement. Des points perdus pour le Maroc à domicile, un point gagné pour le Mali à l’extérieur. Mais dans les deux vestiaires, on doit ressentir une certaine frustration.
Le Maroc voulait affirmer sa domination, le Mali rêvait d’un exploit. Personne n’a vraiment gagné. Mais la compétition continue, et c’est peut-être là l’essentiel.
Une chose est sûre : cette CAN 2025 nous offre déjà son lot de suspense. Et avec Hakimi qui pourrait revenir, Mbappé qui suit de près, et des équipes prêtes à tout, la suite promet d’être captivante. Restez connectés, le meilleur est peut-être à venir.
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