Franchement, quand on a vu la nouvelle tomber hier soir, on s’est tous frotté les yeux deux fois. Kylian Mbappé, le mec censé être le fer de lance du Real Madrid version galactique, qui démarre sur le banc pour un quart de finale… non, attendez, on n’est même pas encore en phase finale, c’est déjà un match à vie ou à mort contre Manchester City. Et pourtant, c’est bien réel. Touché physiquement, le Français va regarder les vingt premières minutes (ou plus) depuis le bord du terrain. Difficile de faire plus symbolique d’une saison madrilène qui part en vrille.
Un choc sous très haute tension
Ce mercredi soir, le Santiago Bernabeu va trembler. D’un côté, le Real Madrid, champion en titre, mais déjà distancé en Liga et qui joue gros en Ligue des Champions. De l’autre, Manchester City, toujours aussi impressionnant, même sans certains cadres historiques. Et au milieu de tout ça, une question qui brûle toutes les lèvres : comment le Real peut-il espérer battre cette machine sans sortir sa plus grosse cartouche dès le début ?
Parce que oui, on parle bien de Kylian Mbappé, l’homme aux 50 buts par saison facile quand il est en pleine possession de ses moyens. Mais là, visiblement, les moyens ne sont plus au rendez-vous. Main endolagée, genou qui coince… Le week-end dernier contre le Celta Vigo a laissé des traces. Et quand on voit la défense madrilène complètement décimée, on se dit que chaque détail va compter.
Une défense en mode survie
Regardez un peu le casse-tête de Xabi Alonso. Sur la liste des absents, on a l’impression de lire l’infirmerie entière du club version 2025 : Militão, Alaba, Carvajal, Huijsen, Alexander-Arnold… Même Camavinga, qui aurait pu dépanner, est out à la cheville. Résultat ? On se retrouve avec une charnière Asencio – Rüdiger, un gamin de 19 ans à droite avec Valverde reconverti, et Carreras à gauche. Autant dire que face à Haaland, Doku et Cherki, ça sent le roussi.
Thibaut Courtois va encore devoir sortir le grand jeu. On l’a vu à plusieurs reprises cette saison sauver la baraque, mais là, il risque de passer une soirée compliquée. Et pourtant, c’est peut-être lui le seul vrai roc qui reste debout dans cette défense en carton.
L’attaque repensée autour de Gonzalo Garcia
Devant, Xabi Alonso a fait un choix fort : lancer le jeune Gonzalo Garcia en pointe, entouré de Vinicius et Rodrygo. Sur le papier, ça peut faire très mal. Vinicius reste injouable quand il est dans un bon soir, Rodrygo apporte cette touche technique et ce sens du collectif qui manque parfois à l’équipe. Mais soyons honnêtes : remplacer Mbappé titulaire par un gamin, même très prometteur, c’est un pari osé.
- Gonzalo Garcia : la surprise du chef, capable du meilleur comme du pire
- Vinicius Junior : attendu comme le leader d’attaque ce soir
- Rodrygo : celui qui peut faire basculer le match sur un éclair
Et Mbappé dans tout ça ? Il sera là, sur le banc, prêt à entrer quand son corps le permettra. Peut-être à la demi-heure, peut-être à la mi-temps, peut-être plus tard. L’effet Joker, en quelque sorte. Mais on sait tous que ce n’est pas comme ça qu’on avait imaginé ses grands soirs européens sous le maillot blanc.
Xabi Alonso plus que jamais sur un siège éjectable
Et puis il y a l’histoire du coach. Xabi Alonso, l’ancien héros du Bayer Leverkusen invaincu, vit des heures compliquées à Madrid. La défaite contre le Celta a fait très mal. Quatre points de retard sur le Barça en Liga, une équipe qui ne tourne pas rond, des stars qui ne brillent pas encore ensemble… Si le Real prend une claque ce soir, ça pourrait bien être la fin de l’aventure pour le Basque.
Quand tu perds à domicile contre le Celta et que tu dois bricoler ta défense avec des jeunes et des joueurs hors de position, tu sais que la soirée contre City va être longue.
Un observateur proche du vestiaire madrilène
On sent la pression monter. Les supporters, d’habitude si patients avec leurs légendes, commencent à gronder. Et quand Mbappé ne démarre pas un match de cette importance, ça alimente toutes les théories : gestion physique, choix tactique, malaise dans le vestiaire… Tout y passe.
Manchester City, l’équipe qui fait peur
En face, City version 2025 reste une machine. Donnarumma dans les buts, une défense Ruben Dias – Gvardiol toujours aussi solide, un milieu Foden – Bernardo Silva – Nico Gonzalez qui tourne à plein régime, et devant le trio Cherki – Haaland – Doku. Rien que ça. Haaland, qui reste sur une série impressionnante, va se régaler face à une défense aussi fragile.
Et pourtant, City n’est pas non plus intouchable cette saison. Quelques contre-performances, des absents de poids par moments… Mais quand même, sur un match sec au Bernabeu, ils partent favoris. Surtout quand le Real doit composer sans son arme numéro 1 dès le départ.
Le facteur Bernabeu et l’espoir fou
Mais bon, on parle du Real Madrid quand même. Cette équipe a une histoire folle dans cette compétition. Des remontadas improbables, des soirées où tout semblait perdu et où pourtant… Peut-être que ce soir, ce sera encore l’une de ces nuits magiques. Peut-être que Vinicius va mettre le feu, que Bellingham va sortir un match XXL au milieu, que Gonzalo Garcia va marquer des points pour dix ans.
Et puis il y a Mbappé. Même à 70%, même en entrant en seconde période, il reste Mbappé. Un éclair de lui peut suffire. On l’a vu tant de fois. Un sprint, une accélération, un but venu d’ailleurs. C’est peut-être ça, le plan de Xabi Alonso : garder sa star pour le money time, quand les jambes de City commenceront à trembler.
Ce qu’il faut retenir avant le coup d’envoi
Pour résumer la situation en quelques points clairs :
- Mbappé remplaçant à cause de pépins physiques (main + genou)
- Défense du Real décimée : Valverde latéral, Asencio titulaire, etc.
- Xabi Alonso sous pression maximale
- City favori sur le papier mais le Bernabeu reste le Bernabeu
- Gonzalo Garcia va vivre son baptême du feu en très grand format
Ce soir, plus qu’un match, c’est un tournant. Pour le Real, pour Alonso, pour Mbappé aussi. Une victoire et tout redevient possible. Une défaite, et la crise deviendra officielle. Rendez-vous à 21 heures. On risque de ne pas être déçus du spectacle, dans un sens ou dans l’autre.
Et vous, vous y croyez encore ? Mbappé entrant en jeu à la 60e pour tout renverser, ou City qui va calmement faire le boulot ? Dites-moi tout en commentaire, la soirée promet d’être longue et passionnée.
