Miss Bourgogne 2026 : Charlène Laurin, la Miss Tout-Terrain

Vous savez ce qui me fait toujours sourire quand on parle des élections de Miss régionales ? On s’attend souvent à des profils très formatés, presque sortis d’un même moule. Et puis arrive une candidate qui vous retourne tout ça en deux secondes. Charlène Laurin, 22 ans, tout juste couronnée Miss Bourgogne, c’est exactement ce genre de tornade inattendue.

Imaginez : une gamine qui a grandi dans un petit village de Bresse, qui met du Rammstein à fond dans sa voiture, qui peint par numéros le soir pour se détendre et qui donne son sang dès qu’elle le peut. Et qui, mine de rien, se retrouve parmi les trente prétendantes au titre de Miss France 2026. Franchement, ça donne envie d’en savoir plus, non ?

Une Miss qui refuse les étiquettes toutes faites

Charlène se décrit elle-même comme une Miss tout-terrain. L’expression est parfaite. Elle n’a pas peur de salir ses baskets, elle assume ses goûts un peu à contre-courant et elle refuse de rentrer dans la case « jolie fille sage qui écoute de la pop ».

Originaire de Chalon-sur-Saône et élevée à L’Abergement-Sainte-Colombe – oui, un village où tout le monde se connaît – elle a gardé cette fraîcheur campagnarde qui fait du bien. Le genre de fille qui peut vous parler des vaches de son voisin aussi facilement que du dernier album de son groupe préféré.

Un parcours déjà tenace

Ce n’est pas sa première tentative. À tout juste 18 ans, elle avait déjà tenté l’aventure. Pas retenue à l’époque. Beaucoup auraient lâché l’affaire. Pas elle. Quatre ans plus tard, elle revient, plus déterminée que jamais, et décroche l’écharpe régionale dès le premier soir. Ça force le respect.

Entre-temps, elle a validé son brevet de préparatrice en pharmacie et travaille depuis deux ans. Un métier utile, concret, où on est au contact des gens. Le genre de job qui vous forge le caractère et qui vous apprend à garder le sourire même quand la file d’attente fait trois kilomètres un samedi matin.

« Miss France, c’est l’aventure d’une vie »

Charlène Laurin

Elle le dit avec les yeux qui brillent. Et on la croit.

Des goûts musicaux qui surprennent

On pose souvent la question fatidique : « Quelle est ta chanson préférée ? » La plupart du temps, on a droit à du Taylor Swift ou du The Weeknd. Charlène, elle, vous balance du Rammstein. Oui, le groupe allemand qui met le feu (littéralement parfois) sur scène.

Mais attention, elle n’est pas mono-genre. Le même soir, vous pouvez la retrouver à danser sur « Le Chasseur » de Michel Delpech dans un bal de village. Il y a quelque chose de profondément attachant dans cette capacité à passer du metal indus à la variété française sans transition.

Je trouve ça rafraîchissant. Dans un monde où tout le monde cherche à se ranger dans une case, elle assume joyeusement d’être plusieurs choses à la fois.

Un rêve d’enfant : devenir vétérinaire

Depuis toute petite, elle sait qu’elle veut soigner les animaux. C’est presque une vocation. Elle parle des bêtes avec une tendresse évidente. Et quand on voit son parcours actuel – entre les ordonnances et les préparations magistrales – on sent que chaque jour en officine est une étape vers ce grand rêve.

L’élection Miss France, dans ce contexte, c’est un peu le bonus inattendu. Une parenthèse enchantée avant de replonger dans les études vétérinaires qu’elle prépare déjà en parallèle. Parce que oui, elle arrive à tout concilier. Chapeau.

Le don du sang, une cause qui lui tient à cœur

Parmi les nombreuses causes défendues par les candidates, elle a choisi celle du don du sang. Et ce n’est pas un choix au hasard. Depuis sa majorité, elle donne régulièrement. Elle connaît l’importance de ce geste, surtout dans les petites communes où les collectes sont parfois moins fréquentes.

• Elle sait que trois dons par an peuvent sauver jusqu’à trois vies
• Elle parle avec passion du sentiment d’utilité immédiate
• Elle encourage les jeunes à franchir le pas, surtout les filles qui hésitent parfois

Dans une région rurale comme la Bourgogne, c’est une cause qui résonne particulièrement. Et ça donne une vraie profondeur à sa candidature.

La Bourgogne peut-elle retrouver la couronne ?

Il faut remonter à 2013 pour trouver la dernière Miss France bourguignonne : Marine Lorphelin, aujourd’hui médecin et maman. Treize ans sans titre, c’est long. La région a faim de revanche.

Charlène le sait. Elle porte cette attente avec humilité mais aussi avec une petite pointe d’excitation. Elle représente toute une région fière de ses terroirs, de ses vins, de ses paysages… et maintenant d’une candidate qui sort vraiment du lot.

Le 6 décembre prochain, quand elle foulera le scène, elle aura dans sa poche tout un tas de souvenirs : les bals de village, les soirées peinture, les concerts imaginaires dans sa voiture, les après-midi à la pharmacie et cette envie farouche de prouver qu’on peut être belle, intelligente et un peu rock’n’roll en même temps.

Pourquoi elle pourrait créer la surprise

Sincèrement ? Parce qu’elle est authentique. Dans un concours où l’on reproche parfois un certain formatage, Charlène apporte une bouffée d’air frais. Elle n’a pas peur de dire qu’elle aime la boue, qu’elle écoute du metal, qu’elle rêve de soigner des vaches.

Et puis, il y a cette détermination tranquille. Celle de la fille qui a déjà essuyé un refus à 18 ans et qui revient plus forte. Celle qui bosse dur en pharmacie tout en préparant un concours vétérinaire ultra-sélectif. Celle qui donne son sang sans faire de bruit.

Personnellement, j’ai un petit faible pour les candidates qui cassent les codes sans le crier sur tous les toits. Celles qui le font naturellement, parce que c’est simplement elles-mêmes. Charlène fait partie de celles-là.

Alors évidemment, rien n’est joué. Trente candidates, toutes magnifiques, toutes talentueuses. Mais si le public et le jury ont envie d’une Miss France qui ressemble à la France d’aujourd’hui – diverse, surprenante, généreuse – alors Charlène a clairement sa chance.

En attendant le grand soir, elle continue de vivre sa vie à cent à l’heure : un peu de boulot, un peu de révisions, un peu de peinture relaxante et beaucoup, beaucoup de rêves.

Et quelque part, en Bourgogne, tout un tas de gens vont allumer leur télé le 6 décembre en se disant : « Allez Charlène, fais-nous vibrer. »

Parce qu’après tout, une Miss tout-terrain, ça mérite bien une couronne nationale, non ?

Et vous, vous en pensez quoi ? Une candidate qui écoute du Rammstein et qui veut devenir vétérinaire, ça vous parle ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de lire vos avis !