Vous savez ce qui me fait toujours sourire quand arrive décembre ? Cette effervescence autour de Miss France. On critique, on adore, on vote en famille… et puis, parfois, une candidate sort du lot et on se dit : « Celle-là, elle a quelque chose de différent. » Cette année, j’ai le sentiment que Déborah Adelin-Chabal pourrait bien être cette candidate-là.
À tout juste 18 ans, la nouvelle Miss Roussillon ne fait rien comme les autres. Et croyez-moi, dans un concours où l’on a parfois l’impression de voir défiler des clones, ça fait du bien.
Une Catalane pure souche qui assume ses racines à 200 %
Originaire de Cabestany, petite commune collée à Perpignan, Déborah est une enfant du Roussillon jusqu’au bout des ongles. Quand elle parle de sa région, on sent la fierté dans chaque mot. Les rousquilles (ces petits biscuits anisés qu’on trempe dans le muscat), les plages de Canet, les fêtes de la Saint-Jean… tout y passe.
Elle le dit elle-même : elle veut être la première Miss France catalane de l’histoire. Pas juste une Miss qui vient du sud, non : une Catalane qui porte haut les couleurs sang et or. Et franchement, on a envie d’y croire.
« Je veux montrer qu’on peut venir d’une petite ville de 10 000 habitants et réaliser ses rêves. »
La surprise familiale qui fait jaser
Allez, on ne va pas se mentir : dès qu’on a appris qu’elle était la cousine éloignée de Sébastien Chabal, tout le monde a souri. L’image du colosse barbu du rugby français à côté de cette jeune femme menue et gracieuse, il y a de quoi rigoler. Mais au-delà de l’anecdote, ça montre aussi que le sport et la détermination, ça coule clairement dans les veines de la famille.
D’ailleurs, elle n’a pas peur de tacler (sans jeu de mots) ceux qui penseraient qu’elle surfe sur la notoriété de son nom. « Je suis Déborah avant tout », répète-t-elle. Et quand on voit son parcours, on veut bien la croire.
Danseuse pro à 16 ans : quand même
À 16 ans, la plupart des ados passent leur temps sur TikTok ou à réviser le bac. Déborah, elle, était déjà danseuse professionnelle. Vingt heures de cours et de spectacles par semaine, des déplacements dans toute la France, des contrats… Une vraie vie d’artiste.
Elle pratique surtout la danse contemporaine et le jazz, mais touche un peu à tout. Et quand je dis « un peu à tout, c’est faible : la demoiselle a même dansé dans des clips et des spectacles avec des artistes assez connus dans le milieu.
Son rêve ? Intégrer un jour la compagnie d’un grand chorégraphe international. Genre Pina Bausch ou Hofesh Shechter. Rien que ça. Et quand on voit sa détermination, on se dit que c’est loin d’être impossible.
Motocross, AC/DC et zéro boîte de nuit
Attendez, je vous arrête tout de suite : non, elle n’est pas du genre à passer ses vendredis soirs en boîte. Elle déteste ça. Par contre, mettez-lui « Highway to Hell » à fond les ballons et elle est capable de danser pendant des heures.
Et puis il y a le motocross. Oui, vous avez bien lu. Cette jeune femme toute menue adore envoyer du gaz sur circuit ou en pleine nature. Casque intégral, combinaison, elle trace sans complexe au milieu des garçons. « Ça vide la tête », dit-elle simplement.
- Fan absolue d’AC/DC (Back in Black en boucle)
- Rousquilles > macarons
- Motocross le week-end
- Haine viscérale des boîtes de nuit
- 20h de danse par semaine depuis ses 16 ans
Franchement, on signe où pour avoir ce mélange ?
Des études, un bac, un permis… et une couronne
L’année 2025 a été intense pour Déborah. Entre deux spectacles, elle a passé son bac (obtenu, évidemment), son permis de conduire, et… s’est présentée à l’élection Miss Roussillon. Qu’elle a gagnée haut la main.
Aujourd’hui elle est en première année de licence d’espagnol à l’université de Perpignan. Parce que oui, elle parle couramment espagnol (merci les racines catalanes) et adore ça. Mais elle le reconnaît volontiers : la danse reste sa priorité. Miss France, pour elle, est un tremplin incroyable.
« À 18 ans, cette expérience représente un tremplin exceptionnel vers l’avenir. C’est l’occasion de s’exprimer, de se dévoiler et de partager ses choix et ses valeurs. »
Déborah Adelin-Chabal
Un message fort pour les jeunes filles
Ce qui m’a le plus touché dans ses interviews, c’est sa volonté de transmettre quelque chose. Elle répète souvent qu’elle veut encourager les petites filles et les adolescentes à s’aimer, se faire confiance et se protéger.
Dans un monde où les réseaux sociaux peuvent être impitoyables, entendre une jeune femme de 18 ans dire « Il faut s’aimer soi avant les autres » ça fait du bien. Vraiment.
Elle ajoute même qu’il est important de savoir « bien réagir et se protéger ». Venant d’une jeune femme qui a grandi sous le regard des autres (danse, concours de beauté), ça porte.
Pourquoi elle peut créer la surprise samedi soir
Soyons honnêtes : sur le papier, elle n’a pas le profil classique de la grande favorite. Pas 1m75, pas d’études de droit ou de médecine en cours, pas de piano depuis l’âge de 4 ans. Et alors ?
Justement, c’est peut-être ça sa force. Déborah est authentique. Elle ne joue pas un rôle. Elle est là, avec ses passions un peu hors normes, son accent chantant, son énergie débordante et sa gentillesse désarmante.
Et puis, le public adore les candidates qui sortent du lot. Souvenez-vous d’Ève Gilles l’an dernier… Le carré court avait divisé, et pourtant elle a gagné. Cette année, la « rockeuse catalane » pourrait bien faire le même effet.
En tout cas, moi, je vote pour elle. Pas vous ?
Alors, samedi 6 décembre à Amiens, on croisera les doigts pour que la petite Catalane de Cabestany ramène enfin la couronne dans le Roussillon. Parce que franchement, une Miss France qui écoute AC/DC en roulant en cross, ça aurait de la gueule, non ?
Allez Déborah, fais-nous rêver ❤️
