Vous souvenez-vous de l’instant précis où la couronne a basculé l’an dernier ? Moi oui. Cette seconde où tout un pays retient son souffle devant l’écran. Ce soir, ça recommence. Trente jeunes femmes, trente rêves, une seule couronne. Et franchement, cette édition 2026 s’annonce plus ouverte que jamais.
Miss France 2026 : une élection sous haute tension
Parce que, soyons honnêtes, le règne d’Angélique Angarni-Filopon n’a pas fait l’unanimité. Trop discrète pour certains, pas assez « moderne » pour d’autres. Résultat ? Le public attend une Miss qui marque les esprits dès le premier jour 1. Et cette année, les candidates ont bien compris la leçon : elles arrivent préparées, charismatiques et prêtes à tout.
Les grandes favorites que tout le monde s’arrache
Dans les couloirs du Zénith d’Amiens, on ne parle que d’elles. Celles qui trustent les pronostics depuis des semaines.
- Miss Normandie – 24 ans, regard glacier et aisance naturelle devant les caméras. Elle a déjà gagné le test de culture générale haut la main et son discours sur l’écologie raisonnée a fait mouche.
- Miss Alsace – la bombe blonde qui fait tourner toutes les têtes. 1m78, sourire ravageur, et surtout une vraie personnalité. Elle assume vouloir « dépoussiérer l’image de Miss France ».
- Miss Guadeloupe – la révélation de l’an dernier en finale, elle revient avec une maturité impressionnante. Son passage en maillot une pièce l’an dernier avait déjà marqué les esprits.
- Miss Côte d’Azur – la brune incendiaire qui cumule les points depuis le voyage à Punta Cana. Élue Miss Élégance par ses pairs, elle part avec une longueur d’avance.
- Miss Tahiti – parce qu’on ne peut pas ignorer la tradition : une Miss Tahiti est toujours dans le top 5 depuis dix ans. Danse envoûtante garantie.
Mais attention, j’ai vu des éditions où la favorite absolue finissait 6e… Le vote du public peut tout changer en quelques minutes.
Les outsiders qui pourraient créer la surprise
Et puis il y a celles qu’on n’attendait pas forcément, mais qui montent, montent, montent.
Miss Picardie, par exemple. Jouer à domicile, ça aide. Elle connaît le Zénith par cœur, sa famille sera dans les gradins, et elle a ce petit truc en plus : l’authenticité. Pas de filtre, pas de calcul. Juste une fille du coin qui rêve en grand.
Miss Île-de-France aussi fait parler d’elle dans les répétitions. Son tableau d’ouverture sur le thème « Paris 2100 » ? Apparemment époustouflant. Elle maîtrise la scène comme personne.
« Cette année, on a des filles qui osent. Elles ne jouent plus seulement la carte de la beauté, elles veulent transmettre quelque chose. »
– Une ancienne Miss restée dans les coulisses
Le jury 2026 : Michèle Bernier aux commandes
Cette année, c’est l’actrice et humoriste Michèle Bernier qui préside le jury. Et elle n’est pas venue pour rigoler (enfin, si, un peu quand même). Autour d’elle : un chanteur en pleine hype, une championne olympique, un styliste star et même un influenceur qui pèse plusieurs millions d’abonnés.
Le mix parfait entre tradition et modernité. On murmure que Michèle Bernier veut une Miss « qui fasse rire, réfléchir et rêver ». Autant dire que la personnalité va peser lourd dans la balance.
Le show : futuriste et un peu fou
Exit les tableaux trop classiques. Cette année, le thème principal tourne autour du futur. Robots géants, lumières laser, costumes en LED… J’ai aperçu Jean-Paul Gaultier dans les coulisses avec une doudoune XXL (oui, il fait -2°C à Amiens en décembre). Il supervisait les derniers essayages et semblait aux anges.
Le tableau d’ouverture ? Une chorégraphie sur de la musique électro avec des projections 3D. Le tableau régional ? Revisité en version cyberpunk. Même le traditionnel défilé en robe de princesse aura des touches futuristes.
Et petite confidence : le final, avec les 5 dernières, se déroulera sous une pluie de confettis holographiques. Effet garanti.
L’ambiance dans les coulisses : stress et fous rires
À J-6 heures, c’est un mélange de concentration et d’excitation. Certaines candidates révisent leurs discours jusqu’à 3h du matin. D’autres font des vocalises dans les couloirs de l’hôtel. Il y a même une Miss qui médite 20 minutes avant chaque répétition – et apparemment, ça marche.
Les amitiés se forment aussi. Un petit groupe de six candidates passe toutes ses pauses ensemble. Elles se motivent, se maquillent mutuellement, pleurent dans les bras les unes des autres après une répétition ratée. C’est beau à voir.
Pourquoi on regarde encore Miss France en 2025 ?
Parce que c’est kitsch, parce que c’est too long, parce que c’est parfois critiqué… et pourtant. 7,4 millions l’an dernier. Ce soir, on devrait largement dépasser les 8 millions.
Il y a quelque chose de régressif et réconfortant à regarder trente jeunes femmes défiler en robe de soirée un samedi soir de décembre. C’est une parenthèse. Un moment où on oublie tout pour se demander simplement : « Mais qui va gagner ? »
Et puis, il y a cette tradition. 96 ans que ça dure. C’est plus vieux que les Oscars français, plus vieux que le festival de Cannes. C’est un bout de patrimoine vivant.
Mon pronostic personnel (et je me trompe souvent)
Si je devais parier ma chemise (et je le fais chaque année, je perds à chaque fois), je verrais bien un top 5 comme ça :
- Miss Normandie
- Miss Alsace
- Miss Guadeloupe
- Miss Picardie (effet domicile)
- Miss Tahiti
Mais franchement ? Tout peut arriver. L’an dernier, personne n’avait vu venir la victoire d’Angélique. Alors cette année…
Rendez-vous ce soir à 21h10. Et surtout, après minuit, pour connaître le nom de celle qui portera la couronne pendant un an.
Une chose est sûre : demain matin, toute la France parlera d’elle.
Alors, vous, vous misez sur qui ?
