Vous est-il déjà arrivé de suivre une élection en retenant votre souffle jusqu’à la dernière seconde ? Hier soir, des millions de Français ont vécu exactement ça. Une finale si serrée qu’on aurait dit un scénario de film. Et à la fin, c’est le public – vous, moi, nous tous – qui a tranché.
Miss Tahiti, Hinaupoko Devèze, 23 ans, est devenue Miss France 2026. Une victoire magnifique, mais qui doit absolument tout aux téléspectateurs. Parce que, croyez-le ou non, le jury présidé par Michèle Bernier avait choisi quelqu’un d’autre.
Une soirée où plus rien n’était écrit d’avance
Revenons un peu en arrière pour bien comprendre l’ampleur du suspense. Dès le début de la soirée, Hinaupoko partait avec l’étiquette de grande favorite. Et franchement, on comprenait pourquoi : charisme naturel, aisance folle sur scène, sourire qui illumine tout. Au premier tour, elle écrase la concurrence.
Elle décroche la première place à la fois chez le public et chez le jury. 24 points, record de la soirée. Derrière elle, Miss Nouvelle-Calédonie récolte 21 points et Miss Roussillon 17. À ce moment-là, beaucoup pensaient déjà la partie pliée.
Mais vous savez ce qu’on dit : à Miss France, rien n’est jamais joué tant que la couronne n’est pas posée.
Le deuxième tour : tout se joue sur un fil
Le système de vote est simple mais impitoyable : cinq candidates restantes, le public attribue 5, 4, 3, 2 et 1 point, le jury fait pareil, on additionne. Au final, deux jeunes femmes se retrouvent à égalité parfaite : 9 points chacune.
Et là, c’est le coup de théâtre.
Hinaupoko Devèze remporte les 5 points du public mais seulement 4 du jury. À l’inverse, Miss Nouvelle-Calédonie, Juliette Collet, décroche les 5 points du jury et 4 du public. Même total. Suspense insoutenable.
« En cas d’égalité de points, le classement du Public est prioritaire. »
Règlement officiel du concours
Cette phrase, que peu de gens connaissaient vraiment avant hier, a changé la vie de deux jeunes femmes en une fraction de seconde. Grâce à elle, c’est Miss Tahiti qui a été sacrée. Le public a littéralement offert la couronne à Hinaupoko.
Pourquoi le public a fait la différence
Franchement, il y a quelque chose de profondément démocratique là-dedans. Le jury, composé de personnalités souvent très médiatiques, représente une certaine idée de l’élégance, du discours, du « savoir-être » à la française. Le public, lui, vote avec le cœur, avec l’émotion du moment.
Et cette année, le cœur a parlé plus fort.
Hinaupoko porte en elle une fraîcheur, une authenticité qui a immédiatement séduit des millions de personnes derrière leur écran. Son histoire, son sourire, sa façon de parler de Tahiti avec les étoiles dans les yeux… tout ça a créé une connexion directe.
- Elle a été la plus plébiscitée sur les réseaux sociaux toute la soirée
- Ses passages en maillot ou en robe de soirée ont déclenché des vagues d’applaudissements dans les salons
- Son discours final, simple et sincère, a touché en plein cœur
Le jury, peut-être plus sensible à des critères techniques ou à une certaine idée de la « Miss France classique », avait une autre préférence. Rien de choquant : les goûts et les couleurs… Mais cette fois, le règlement a rappelé qui était vraiment le patron.
Le classement final : un vrai jeu de chaises musicales
Ce qui est fascinant, c’est de voir comment les places ont complètement bougé entre les deux tours. Preuve que tout peut basculer en quelques minutes.
| Place finale | Miss | Observation |
| Miss France 2026 | Hinaupoko Devèze (Tahiti) | Victoire grâce au public |
| 1re dauphine | Juliette Collet (Nouvelle-Calédonie) | Préférée du jury |
| 2e dauphine | Miss Normandie | Belle remontée |
| 3e dauphine | Miss Guadeloupe | Progression remarquable |
| 4e dauphine | Déborah Adelin-Chabal (Roussillon) | 3e au 1er tour, retombée |
On le voit clairement : être bien placé après le premier tour ne garantit rien. Miss Roussillon, troisième au départ, termine cinquième. Miss Normandie et Miss Guadeloupe, plus discrètes au début, grimpent sur le podium. C’est ça aussi, la magie parfois cruelle de cette élection.
Les premiers mots d’Hinaupoko : humilité et émotion
Juste après son sacre, encore sous le choc, la nouvelle Miss France a livré des mots qui en disent long sur sa personnalité.
« Être favorite, ce n’est jamais simple. Franchement, je préférais être la surprise de l’année. »
Hinaupoko Devèze, quelques minutes après son élection
Cette phrase résume tout. Elle n’a jamais cherché à porter le poids du favoritisme. Elle est restée elle-même, naturelle, et c’est précisément ça qui a conquis le public.
Et quelque part, c’est une belle leçon : dans un monde où tout est calculé, formaté, l’authenticité reste la plus belle des armes.
Ce que cette élection dit de notre société
Allez, osons une petite réflexion plus large. Depuis quelques années, on sent un vrai tournant dans la façon dont le public perçoit le concours Miss France. On est loin des clichés d’il y a vingt ans.
Aujourd’hui, les Français plébiscitent des jeunes femmes qui représentent la diversité des territoires ultramarins, qui parlent avec leur cœur, qui portent fièrement leurs origines. Tahiti, la Nouvelle-Calédonie, la Guadeloupe sur le podium : ce n’est pas un hasard.
C’est le reflet d’une France multiple, colorée, qui a envie de se voir représentée autrement. Et quand le public a le dernier mot, c’est ce message qui passe.
Le jury, lui, reste souvent ancré dans des critères plus traditionnels. Rien de mal à ça, mais le contraste est intéressant. Hier soir, on a assisté à un vrai bras de fer symbolique entre deux visions de la beauté et de la représentation.
Et maintenant ? L’année qui attend Hinaupoko
Être Miss France, ce n’est pas seulement une couronne et des photos. C’est une année folle qui commence : déplacements, partenariats, prises de parole, engagements caritatifs…
Pour Hinaupoko, qui rêve de mettre en lumière les problématiques environnementales de la Polynésie et de défendre la culture ma’ohi, cette victoire est une tribune incroyable. Elle l’a dit elle-même : elle veut « représenter toutes les femmes qui n’osent pas croire en elles ».
On peut déjà parier qu’elle va marquer cette année de son empreinte. Son naturel, sa joie de vivre communicative, son éloquence tranquille : tout laisse penser qu’on tient là une Miss France qui va faire du bien à l’image du concours.
Hier soir, le public a choisi. Et franchement ? Je trouve qu’il a fait le bon choix.
Parce qu’au-delà des critères, des notes et des stratégies, il y a cette étincelle qu’on ne peut pas calculer. Celle qui fait qu’on se reconnaît dans quelqu’un. Celle qui donne envie de sourire en regardant l’écran.
Hinaupoko Devèze porte cette étincelle. Et pour ça, merci à tous ceux qui ont voté hier soir. Vous avez écrit une belle page d’histoire du concours.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Le public a-t-il eu raison ? Laquelle aurait dû gagner selon vous ? Dites-moi tout en commentaire, j’adore lire vos avis après une soirée aussi intense !
