Vous est-il déjà arrivé de tomber sur une candidate qui, dès les premières secondes, vous donne l’impression qu’elle pourrait créer la surprise ? Moi, oui. Et cette année, c’est Julie Decroix qui me fait cet effet-là.
À quelques jours seulement de la grande finale Miss France 2026, on commence à entendre son nom partout. Pas parce qu’elle crie le plus fort, mais parce qu’elle porte quelque chose de différent : une authenticité rare et une histoire qui résonne chez beaucoup de monde.
Julie Decroix, l’Alsacienne qui vient de loin
Née d’une mère ivoirienne et d’un père français, Julie a passé une partie de son enfance au Mali et au Sénégal avant d’atterrir, adolescente, à Blotzheim, petit village du Haut-Rhin collé à la frontière suisse. Vous imaginez le choc culturel ? Passer des rues animées de Bamako ou Dakar aux calmes ruelles alsaciennes, ce n’est pas anodin.
Pourtant, elle le dit elle-même : ces allers-retours entre continents lui ont forgé une identité riche et une capacité d’adaptation hors norme. « J’ai appris très tôt à me sentir chez moi partout et nulle part à la fois », confiait-elle récemment. Cette phrase m’a marquée. Parce qu’en réalité, c’est exactement ce que beaucoup de jeunes d’origine mixte ressentent aujourd’hui.
Un deuxième essai et une maturité impressionnante
Ce n’est pas sa première tentative. En 2023, Julie s’était déjà présentée à l’élection Miss Alsace. À l’époque, elle était finaliste, mais l’écharpe lui avait échappé. Deux ans plus tard, elle revient. Plus posée, plus sûre d’elle.
Entre-temps, elle a fêté ses 21 ans (le 8 novembre, pour les curieux), entamé des études de psychologie à Strasbourg, et surtout compris que la maturité, ça ne s’achète pas : ça se vit. « J’ai grandi, j’ai compris ce que je voulais porter si j’avais la chance d’être élue », explique-t-elle avec une simplicité désarmante.
« Cette fois, je ne suis plus la même personne. J’ai appris à transformer les épreuves en force. »
Quand le sacre régional tourne au cauchemar raciste
Son élection comme Miss Alsace, dans la nuit du 26 au 27 juin 2025, aurait dû être un moment de pure joie. Et puis les réseaux sociaux ont débordé. Insultes racistes, messages haineux, commentaires abjectes… Le genre de violence numérique qu’aucune jeune femme de 20 ans ne devrait subir.
Moi qui suis ces concours depuis des années, j’avoue que cette vague m’a révoltée. Mais ce qui m’a le plus impressionnée, c’est la réponse de Julie. Au lieu de s’effondrer ou de répondre par la haine, elle a choisi la dignité.
Elle a pris la parole, calmement, pour rappeler que ces attaques, aussi douloureuses soient-elles, ne la définissaient pas. Mieux : elle en a fait une force. « Ces messages m’ont renforcé la conviction que mon combat contre le harcèlement est plus nécessaire que jamais », a-t-elle déclaré.
Franchement, respect. Dans un monde où beaucoup auraient craqué ou joué la carte de la victimisation excessive, elle a su transformer la boue en or.
Un engagement fort : stopper le harcèlement sous toutes ses formes
Si Julie Decroix gagne la couronne le 6 décembre, on sait déjà quelle cause elle portera à bout de bras : la lutte contre le harcèlement, particulièrement scolaire et cyber.
Étudiante en première année de psychologie, elle connaît les ravages que peuvent causer les mots, les regards, les exclusions. Elle veut sensibiliser, accompagner, redonner espoir aux victimes.
- Interventions dans les collèges et lycées
- Création de contenus positifs sur les réseaux
- Partenariats avec des associations spécialisées
- Témoignages pour déculpabiliser les victimes
Son rêve ? Devenir une Miss « accessible et à l’écoute », loin de l’image parfois froide qu’on peut avoir des reines de beauté. Elle veut que les jeunes se disent : « Si elle a réussi à surmonter ça, alors moi aussi je peux y arriver. »
Son modèle ? Sa mère, tout simplement
Lorsqu’on lui demande à Julie qui est son icône, elle ne cite ni célébrité ni ancienne Miss. Elle répond, sans hésiter : « Ma mère. Pour sa force et sa bienveillance au quotidien. »
C’est beau, non ? Dans un univers souvent accusé de superficialité, entendre une candidate placer sa maman en haut du podium, ça fait du bien. Ça rappelle que derrière la robe de soirée et le maquillage, il y a des valeurs solides.
Ce qu’elle aime, ce qu’elle déteste (et oui, elle est comme nous)
Pour mieux la connaître, voici quelques petites confidences qui humanisent encore plus cette candidate déjà très attachante :
- Fan absolue de Florent Pagny (on valide à 100%)
- Courir le long du Rhin pour se vider la tête
- Chanter à tue-tête sous la douche
- Lire des romans psychologiques ou feel-good
- Mais par pitié, ne lui parlez pas de films d’horreur – elle déteste !
En gros, une jeune femme de 21 ans parfaitement normale… qui se trouve être aussi sublime et hyper engagée. Le combo parfait, avouons-le.
L’Alsace peut-elle enfin retrouver sa Miss France ?
La dernière Alsacienne à avoir été sacrée Miss France ? Delphine Wespiser, en 2012 (pour l’élection 2011). Ça commence à faire long pour une région aussi fière de ses traditions et de ses beautés.
Cette année, beaucoup d’Alsaciens croisent les doigts pour que Julie ramène enfin la couronne à la maison. Et franchement, on comprend pourquoi.
Elle a le charisme, l’intelligence, l’engagement, l’histoire personnelle touchante… Tout ce qu’il faut, en somme, pour marquer les esprits lors de la soirée du 6 décembre au Zénith d’Amiens.
Pourquoi elle pourrait créer la surprise
Dans les pronostics, on parle beaucoup d’autres régions. Mais je vais vous dire une chose : les Miss qui gagnent sont rarement celles qu’on attend le plus.
Julie a cette capacité rare à toucher les gens sans en faire des tonnes. Elle est naturelle, drôle, sensible, et surtout, elle a un message fort à porter. Dans un contexte où la société a besoin de modèles positifs et inclusifs, elle coche toutes les cases.
Et puis, soyons honnêtes : après tout ce qu’elle a déjà traversé à seulement 21 ans, on a envie que l’univers lui rende un peu justice, non ?
« Être Miss France, c’est incarner une figure d’espoir pour celles et ceux qui en ont besoin. »
Julie Decroix
Alors, le 6 décembre prochain, quand les 30 candidates défileront, gardez un œil particulier sur la numéro qui portera l’écharpe Alsace. Parce que quelque chose me dit que Julie Decroix n’est pas là simplement pour participer.
Elle est là pour marquer l’histoire.
Et vous, vous en pensez quoi ? Vous la voyez sur le podium ? Dites-moi tout en bas dans les commentaires, j’ai hâte de lire vos avis !
