Imaginez une fille qui n’a jamais mis de talons de sa vie, qui se maquille pour la première fois à 23 ans… et qui se retrouve trois mois plus tard sur la scène nationale pour tenter de devenir Miss France. Ça paraît dingue, non ? Et pourtant, c’est exactement le parcours de Juliette Collet. Un vrai conte moderne qui commence sous le soleil brûlant de Nouméa et qui pourrait bien se terminer sous les projecteurs d’Amiens.
Juliette Collet : quand le destin frappe à la porte
Ce n’est même pas elle qui a eu l’idée. Non. C’est le comité Miss Nouvelle-Calédonie qui est venu la chercher. Ils l’avaient repérée, comme ça, dans la vie de tous les jours. Un peu comme quand on découvre une pépite sur une plage. Juliette, elle, n’y croyait pas trop au début. Elle a accepté « par curiosité », dit-elle en riant. Résultat ? Élue le 6 septembre 2025 devant sept autres candidates. Et maintenant, la voilà en route pour la grande finale.
Ce qui frappe d’abord, c’est sa lumière naturelle. Pas besoin de filtres. La jeune femme de 23 ans dégage une énergie communicative, un rire qui éclate sans prévenir et une façon de parler qui donne immédiatement envie de l’écouter pendant des heures.
Un amour inconditionnel pour son île
Juliette, c’est la Nouvelle-Calédonie incarnée. Elle est née à Nouméa, y a grandi, y est revenue après ses études en métropole. Marseille, les cours de biologie marine, la gestion des risques naturels… tout ça, c’était bien. Mais le cœur, lui, battait toujours à des milliers de kilomètres, là où la mer est turquoise et où la famille est sacrée.
Elle le dit sans détour : rentrer, c’était une évidence. « Je suis très proche de ma famille, je ne me voyais pas vivre loin d’eux pour toujours. » Et quand on connaît un peu l’histoire récente de l’archipel, on mesure à quel point ce lien est précieux. Juliette porte son île comme on porte une deuxième peau.
« Moi, j’aime bien briller, je suis un petit soleil »
Juliette Collet, en pleine séance photo
De la plage au micro : déjà une voix qui porte
Avant même de penser à une écharpe, Juliette était déjà devant un micro. Animatrice sur une radio locale ultra-populaire, elle présentait des émissions avec cette même joie de vivre qui la caractérise aujourd’hui. Elle tenait aussi des vlogs pour mettre en lumière les trésors de son territoire : lagons, randonnées, culture kanak… Un vrai travail de promotion touristique, version 2.0 et sincère.
Son rêve ultime ? Devenir reporter. Pas juste pour la gloire, non. Pour raconter des histoires, donner la parole, être au plus près des gens et des événements. On sent déjà la passion qui vibre quand elle en parle. Et franchement, avec son aisance naturelle et son débit clair, on l’imagine très bien sur un plateau télé ou en direct d’un événement majeur.
Nageuse sauveteuse : une candidate qui sauve vraiment des vies
Ce n’est pas juste un titre pour faire joli sur le CV. Juliette est nageuse sauveteuse certifiée. Tous les week-ends, elle est sur les plages de Nouméa pour veiller sur les baigneurs. Elle connaît les courants, les signes de noyade, les gestes qui sauvent. Et si elle est élue Miss France, c’est précisément cette cause qu’elle veut défendre à l’échelle nationale : le secourisme d’urgence.
- Formation complète aux premiers secours
- Intervention régulière sur les plages très fréquentées
- Volonté de sensibiliser les Français aux gestes qui sauvent
- Idée de partenariats avec les sapeurs-pompiers et la Croix-Rouge
On est loin du cliché de la miss qui ne pense qu’aux robes et aux photos. Juliette, elle, veut utiliser la visibilité pour quelque chose de concret. Et ça change tout.
Des talons en trois mois : le crash-test beauté
Revenons un instant sur cette histoire de talons. Elle est trop belle pour ne pas la raconter. Avant septembre 2025, Juliette n’en avait jamais porté. Jamais. Pas même pour un mariage ou une soirée. Quant au maquillage ? Pareil. Elle avoue sans honte qu’elle a dû tout apprendre en express.
Marcher en talons de 12 cm, poser devant l’objectif, sourire même quand on a mal aux pieds… Elle a tout découvert en quelques semaines. Et le plus fou, c’est qu’elle a adoré ça. « J’adore apprendre des choses que je ne connais pas », répète-t-elle. Cette curiosité insatiable, c’est probablement sa plus grande force.
« Je suis venue par curiosité et j’ai finalement été sélectionnée parmi les huit candidates »
Ce qu’elle pourrait apporter si elle devient Miss France
Juliette n’arrive pas les mains vides. Elle a des idées, des projets, une vraie vision. Outre le secourisme, elle veut parler de la Nouvelle-Calédonie autrement. Montrer la beauté de l’île, bien sûr, mais aussi la richesse culturelle, la résilience de ses habitants, l’importance du dialogue. Elle porte en elle cette double identité calédonienne et française avec une fierté tranquille.
Et puis il y a cette fraîcheur. Dans un concours parfois critiqué pour son côté trop formaté, Juliette apporte un vent d’air pur. Elle est authentique, drôle, spontanée. Elle ne joue pas un rôle, elle est elle-même. Et ça, croyez-moi, ça ne passe pas inaperçu.
Le 6 décembre à Amiens : un rendez-vous à ne pas manquer
La finale approche à grands pas. Le 6 décembre 2025, Juliette montera sur la scène du Zénith d’Amiens avec 29 autres candidates. Elle portera les couleurs de la Nouvelle-Calédonie, son sourire XXL et toute l’énergie du Pacifique. Sera-t-elle dans le top 15 ? Le top 5 ? Ou même sur la plus haute marche ? Personne ne le sait encore.
Mais une chose est sûre : elle a déjà gagné quelque chose. Elle a prouvé qu’on pouvait venir de loin – très loin – et rêver aussi grand que les autres. Elle a montré que la curiosité, le travail et l’authenticité pouvaient ouvrir toutes les portes. Et ça, c’est une sacrée victoire.
Alors, le 6 décembre, regardez bien la candidate qui rayonne comme un petit soleil. Elle s’appelle Juliette. Et elle vient nous rappeler que parfois, les plus belles histoires commencent par un simple « pourquoi pas ? ».
Et vous, vous la verriez bien avec la couronne ? Dites-le moi en commentaire, je suis curieux de savoir ce que vous ressentez face à ce parcours tellement inspirant.
