Vous savez ce qui me touche le plus quand je regarde les portraits des candidates Miss France ? Ce ne sont pas forcément les robes de soirée ou les talons aiguilles. Non, c’est quand on découvre derrière l’image parfaite une vraie personne, avec une vraie vie, parfois même une vraie mission. Cette année, parmi les trente prétendantes au titre, il y en a une qui m’a particulièrement marqué : Camille L’Étang, Miss Lorraine 2025. Et croyez-moi, son histoire mérite qu’on s’y arrête un peu.
À tout juste 23 ans, cette jeune femme originaire de Nancy n’a pas choisi la facilité. Pendant que certaines candidates préparent leur année de règne depuis l’adolescence, elle, elle passe ses journées (et parfois ses nuits) au chevet de patients atteints de cancer. Oui, vous avez bien lu : Camille est infirmière en oncologie. Et quand on connaît la charge émotionnelle de ce métier, on mesure déjà la force de caractère qu’il faut pour, en plus, monter sur scène avec l’écharpe régionale.
Une Lorraine qui veut faire vibrer à nouveau sa région
Il y a des régions qui collectionnent les couronnes, et puis il y a la Lorraine. La dernière fois qu’une Miss Lorraine a été sacrée Miss France ? C’était en 1998 avec la sublime Sophie Thalmann. Autant dire une éternité. Vingt-sept ans sans titre, ça pèse. Et quand Camille a été élue à Amnéville en octobre dernier, toute une région a retenu son souffle. Parce qu’au-delà de la beauté – qui est évidente – il y a cette envie farouche de redonner des couleurs à un blason qui en a bien besoin.
Elle le dit elle-même : représenter la Lorraine, c’est un honneur immense. Née et élevée à Nancy, elle connaît chaque coin de rue, chaque odeur de mirabelle, chaque accent chantant. C’est une fille du terroir qui porte fièrement ses racines, et ça, ça change tout dans un concours où l’authenticité commence à compter autant que l’élégance.
Un parcours médical né d’une vocation profonde
Camille n’est pas tombée dans le monde médical par hasard. Depuis toute petite, elle répétait à qui voulait l’entendre qu’elle voulait « un métier utile ». Vous savez, cette phrase qu’on sort à 8 ans et qu’on oublie souvent en grandissant ? Eh bien elle, elle l’a tenue.
Après son bac, direction les études d’infirmière. Et pas n’importe où : directement en service d’oncologie. À 23 ans, elle accompagne déjà des patients dans les moments les plus durs de leur vie. Elle voit la maladie, la peur, mais aussi le courage incroyable de ceux qui se battent. Et forcément, ça marque.
« J’ai toujours voulu être dans le soin, le médical, l’aide. Un métier où je me sens utile, où je peux apporter quelque chose aux autres. »
Cette phrase, elle la porte en elle comme une devise. Et quand on voit la lumière dans ses yeux quand elle parle de son métier, on comprend que ce n’est pas du vent.
Un engagement qui va bien au-delà de l’écharpe
Ce qui rend Camille différente ? Elle ne veut pas juste « sensibiliser au cancer » parce que c’est un beau combat à défendre sur scène. Elle le vit. Tous les jours. Elle connaît les noms des traitements, les effets secondaires, les petites victoires quand une analyse est bonne. Elle sait ce que c’est d’annoncer une rémission… ou une mauvaise nouvelle.
Son rêve ? Utiliser la visibilité de Miss France pour parler du dépistage précoce, du soutien aux familles, du quotidien des soignants souvent oubliés. Et surtout, redonner de l’espoir. Parce que dans son service, elle voit aussi des guérisons. Des gens qui s’en sortent. Et elle veut que tout le monde sache que c’est possible.
- Parler du cancer sans tabou
- Mettre en lumière le travail des infirmiers en oncologie
- Encourager le dépistage (Octobre rose, mais toute l’année !)
- Soutenir les associations et les familles touchées
- Porter la voix de ceux qu’on n’entend jamais
Et franchement, dans un concours où on entend parfois des discours un peu lisses, entendre une candidate parler avec autant de sincérité et de vécu, ça fait du bien.
Une candidature née d’un élan du cœur
Revenons un peu en arrière. Janvier 2024. Camille n’avait jamais imaginé participer à Miss Lorraine. Elle regardait l’élection chaque année avec sa famille, comme des millions de Français, mais de là à y être… Et puis il y a eu ce déclic.
Sa marraine a perdu son petit garçon de 5 ans, emporté par une maladie fulgurante. Le genre de drame qui vous bouleverse à jamais. Et Camille s’est dit : « Si je peux, ne serait-ce qu’un peu, apporter du baume au cœur, alors je fonce. » Sa maman l’a poussée, ses proches l’ont encouragée. Et elle s’est lancée.
Résultat ? Écharpe régionale en octobre, et maintenant, direction la grande scène nationale. Parfois, la vie vous met sur un chemin qu’on n’aurait jamais osé emprunter seul.
Une personnalité qui sort du lot
Camille, c’est le genre de fille qu’on a envie d’avoir comme amie. Naturelle, drôle, un peu taquine. Elle avoue d’ailleurs une petite manie trop mignonne : elle ne sort jamais sans un petit miroir dans la poche. « On ne sait jamais, une mèche rebelle, une tache de rouge à lèvres… » rigole-t-elle. Ça humanise direct.
Son modèle ? Beyoncé. Pas pour les paillettes (quoique…), mais pour la force. Cette capacité à tout porter : la carrière, la famille, les combats. Camille se reconnaît dans cette détermination sans faille.
Et puis il y a cette phrase qu’elle répète souvent : « Je ne suis pas là pour gagner à tout prix. Je suis là pour vivre quelque chose d’unique et, qui sait, peut-être porter un message qui compte vraiment. » Ça, mes amis, ça s’appelle de la maturité à 23 ans.
Pourquoi elle pourrait créer la surprise le 6 décembre
Alors oui, il y aura trente candidates magnifiques, toutes avec leur histoire, leur région, leur rêve. Mais Camille a quelque chose en plus. Une authenticité brute. Une cause qui touche tout le monde – qui n’a pas été touché, de près ou de loin, par le cancer ? – et une envie sincère de faire bouger les lignes.
Dans un monde où on reproche parfois aux concours de beauté d’être déconnectés, elle arrive avec une réalité de terrain. Et ça, ça peut parler très fort. Surtout quand on sait que le public et le jury recherchent de plus en plus des personnalités fortes et engagées.
Alors bien sûr, rien n’est joué. Le 6 décembre, tout peut arriver. Mais une chose est sûre : que Camille soit couronnée ou non, elle aura déjà gagné quelque chose d’immense. Elle aura montré qu’on peut être belle, intelligente, sensible et utile. Tout en même temps.
Et si, vingt-sept ans après Sophie Thalmann, la Lorraine retentissait à nouveau sous les projecteurs ? Franchement, je ne serais pas surprise. Parce que des candidates comme Camille, il n’y en a pas tous les ans.
En attendant, on croise les doigts. Pour elle. Pour sa région. Et surtout pour tous ceux qu’elle porte dans son cœur, patients, familles, soignants. Parce que parfois, une écharpe peut faire bien plus que briller : elle peut illuminer des vies.
Et vous, vous en pensez quoi ? Camille L’Étang a-t-elle ce petit truc en plus pour succéder à la longue lignée des Miss France ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de lire vos avis !
