Vous avez regardé l’élection samedi soir ? Moi oui, comme des millions de Français. Et quand Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a été couronnée, j’ai eu le sourire jusqu’aux oreilles. Il y a quelque chose de magique dans ce moment où une jeune femme de 23 ans voit sa vie basculer en quelques secondes. Mais une fois la musique éteinte et les confettis balayés, la vraie question arrive : concrètement, qu’est-ce qu’elle gagne ? Parce que, soyons honnêtes, on a tous déjà fantasmé sur ce qui se cache derrière la couronne.
Miss France 2026 : bien plus qu’une écharpe et une couronne
Non, devenir Miss France ce n’est pas seulement défiler en robe de soirée et sourire aux photographes. C’est un vrai métier qui dure un an, avec des obligations presque tous les jours. Et pour compenser cet engagement total, la société Miss France a prévu un package plutôt alléchant. Accrochez-vous, ça vaut le détour.
Un salaire de cadre supérieur… mais pas non plus de folie
Première chose qui intrigue tout le monde : le salaire. Pendant son année de règne, la nouvelle Miss France devient salariée à temps plein de l’organisation. On parle d’une rémunération mensuelle qui oscillerait entre 3 000 et 5 000 euros net selon les années et les déclarations passées des anciennes. Sur l’année, ça représente environ 50 000 euros, ce qui correspond à un cadre supérieur.
Est-ce énorme ? Franchement, quand on sait qu’elle peut avoir jusqu’à 300 déplacements dans l’année, des journées de 15 heures et une vie privée réduite à peau de chagrin, certaines anciennes Miss ont trouvé ça un peu léger. Je me souviens d’une interview où une ex-Miss disait cash : « Ce n’est pas à la hauteur du boulot ». Et je comprends. Entre les galas, les émissions télé, les shootings et les opérations caritatives, c’est un rythme de ministre.
« On est disponible 7j/7, on ne compte pas nos heures. C’est un vrai métier, pas un hobby. »
Une ancienne Miss France
L’appartement parisien : le rêve absolu
Maintenant, le gros bonus qui fait baver tout le monde : l’appartement. Pendant toute son année de règne, Hinaupoko vivra dans un bel appartement du XVIIe arrondissement, tout près de l’Arc de Triomphe. Loyer estimé ? Autour de 3 500 euros par mois pris en charge intégralement par l’organisation. Autant dire qu’elle pose ses valises dans l’un des quartiers les plus chics de Paris sans débourser un centime.
Imaginez : vous avez 23 ans, vous venez de Tahiti, et hop, vous vous réveillez tous les matins avec vue sur les toits parisiens. C’est le genre de privilège qui change une vie. Et même après son règne, beaucoup d’anciennes Miss gardent un réseau et des contacts incroyables grâce à cette année dans la capitale.
La pluie de cadeaux qui n’en finit pas
Mais le vrai jackpot, c’est la liste de cadeaux offerte par les partenaires. Chaque année, c’est Noël toute l’année pour la Miss élue. Et 2026 ne déroge pas à la règle. Voici, pêle-mêle, ce qui attend probablement Hinaupoko :
- Une voiture hybride neuve (l’an dernier c’était une Toyota Yaris Cross, valeur ≈ 30 000 €)
- Une couronne et une parure de bijoux de luxe (maison française prestigieuse)
- Des robes de soirée sur mesure pour toute l’année
- Un séjour tous frais payés pour deux personnes dans un pays exotique
- Des produits high-tech : smartphone dernier cri, ordinateur portable, écouteurs, télévision…
- Des soins esthétiques à vie (ou presque) avec des marques premium
- Un coiffeur personnel dédié pour toutes ses apparitions
- Des montres de luxe, des valises, des parfums, des lunettes…
En gros, si on additionne tout, on arrive facilement à plus de 150 000 euros de cadeaux en nature. Et ça, c’est sans compter les invitations VIP, les voyages offerts et les rencontres exceptionnelles.
Petit aparté : même les candidates non élues repartent avec des lots sympas (montre, tablette, produits de beauté…), mais évidemment, rien de comparable avec la gagnante.
Et les dauphines dans tout ça ?
On oublie souvent les dauphines, pourtant elles aussi touchent de jolies compensations. Pas d’appartement ni de salaire annuel, mais des cadeaux conséquents et parfois des contrats avec des marques. Miss Nouvelle-Calédonie, première dauphine cette année, va sûrement avoir de belles surprises dans les prochains jours qui viennent.
Ce que ça dit de notre société
Au-delà des chiffres, ce qui m’interpelle chaque année, c’est le débat autour du concours. Certains crient au « concours agricole », d’autres défendent une tradition populaire qui fait rêver. Personnellement, je trouve qu’il y a un peu des deux. Oui, c’est un autre temps sur certains aspects (critères de sélection, célibat obligatoire, etc.). Mais en même temps, voir une jeune femme de Tahiti représenter la France entière dans sa diversité, ça a quelque chose de puissant.
Et puis, soyons réalistes : dans un monde où les influenceuses gagnent parfois 10 000 euros par post sans avoir un quart de l’emploi du temps d’une Miss France, on peut se poser des questions sur la juste rémunération du travail fourni.
Ce qui attend Hinaupoko maintenant ?
Dès demain matin, sa vie va devenir un tourbillon. Tournages, interviews, photos, déplacements en région, opérations caritatives… Elle va représenter la France à l’international, porter des causes qui lui tiennent à cœur (elle avait parlé écologie et culture polynésienne pendant le concours). Et surtout, elle va devoir gérer cette célébrité soudaine avec beaucoup de maturité – ce qu’elle semble avoir, vu sa sérénité sur scène.
Dans un an, quand elle passera la couronne, elle aura 24 ans, un carnet d’adresses en or, une expérience folle et probablement déjà des projets plein la tête. Beaucoup d’anciennes Miss deviennent animatrices, entrepreneuses, mannequins internationales ou même politiques.
Alors oui, le salaire n’est pas celui d’une footballeuse star. Mais quand on additionne le logement, les cadeaux, l’expérience humaine et le tremplin professionnel, le package reste exceptionnel. Et surtout, il y a cette magie : pendant un an, tu es un peu la fée qui fait rêver tout un pays.
Alors, envie ou pas d’être Miss France 2027 ? 😏
