Vous est-il déjà arrivé de lâcher une phrase un peu trop cash, persuadé que personne ne l’entendra… et de la retrouver deux heures plus tard vue par des centaines de milliers de personnes ? C’est exactement ce qui vient d’arriver à deux candidates de Miss France 2026, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait des vagues.
Hier soir, la France entière découvrait Hinaupoko Devèze, alias Miss Tahiti, couronnée Miss France 2026. Une victoire magnifique, portée par le vote du public. Mais pendant que certaines pleuraient de joie, d’autres… digéraient mal leur élimination avant même la grande finale.
Le moment où tout a basculé
Quelques minutes après l’annonce du fameux Top 12 – ce classement établi par un jury présélectionné –, deux miss éliminées décident de vider leur sac. L’une filme, l’autre apparaît dans le champ. Et là, c’est le drame.
« Désolée mais qu’est-ce que c’est que ce Top 12 ? » lance la première, visiblement énervée. La seconde arrive, sourire en coin, et balance sans filtre : « Toutes des grosses p*tes ». La première tempère aussitôt : « Pas toutes… mais beaucoup ». Fin de la vidéo. Ou plutôt début d’un ouragan sur les réseaux.
« Toutes des grosses p*tes »
La phrase qui a mis le feu aux poudres
En quelques heures seulement, la séquence tourne en boucle. Les commentaires fusent, entre colère, déception et défense acharnée des candidates incriminées. Parce que oui, on a rapidement su qu’il s’agissait de Miss Aquitaine et surtout de Miss Provence, Julie Zitouni, celle qui a prononcé le mot fatal.
Pourquoi cette phrase choque autant ?
D’abord parce qu’on attend d’une miss un certain niveau d’élégance, même dans la défaite. Ensuite parce que le concours Miss France repose depuis toujours sur l’idée d’une sororité, d’une grande famille où on se soutient quoi qu’il arrive. Voir deux candidates cracher ainsi sur celles qui ont réussi à passer l’étape fait mal au cœur de beaucoup de fans.
Mais il y a plus profond. Le mot employé, même censuré, reste extrêmement violent dans le contexte. Il véhicule une forme de jugement moral sur les autres candidates, comme si accéder au Top 12 relevait d’autre chose que du talent ou du charisme. Et ça, ça passe très mal en 2025.
- Une atteinte à l’image du concours
- Un manque de respect envers les sélectionnées
- Une remise en question implicite du jury
- Une image désastreuse pour les deux miss concernées
La réponse de Miss Provence : « Ce n’était pas une insulte »
Moins de 24 heures après la diffusion de la vidéo, Julie Zitouni prend la parole sur Instagram. Et sa défense est… surprenante.
« J’ai utilisé le mot “p*tes” dans un sens familier qui, dans ma manière de parler, signifiait simplement “les veinardes”, “les chanceuses”. Ce n’était pas une insulte. »
Julie Zitouni, Miss Provence – Story Instagram, 7 décembre 2025
Elle ajoute qu’elle adore les filles du Top 12, qu’elle s’est immédiatement excusée auprès d’elles en privé, et qu’elle avait déjà conscience qu’elle ne pourrait pas assumer la pression d’un tel classement. Bref, elle tente de désamorcer la bombe.
Mais soyons honnêtes : dire que ce terme signifie « chanceuse » dans son cercle, c’est un peu comme prétendre que « salope » veut dire « amie » dans certains groupes. On a tous des expressions familières, mais il y a des limites quand on porte une écharpe nationale.
Les réactions : entre colère et compréhension
Sur les réseaux, c’est la guerre civile.
Une partie des internautes n’avalent pas les excuses :
- « T’as le seum, on comprend, mais insulter ses “sœurs” comme ça, c’est minable »
- « Heureusement que t’as pas gagné, on veut pas ce genre de comportement pour représenter la France »
- « Les vraies valeurs Miss France, c’est pas ça »
Mais une autre partie, plus nuancée, rappelle qu’on est tous humains :
- « Elles ont 20 ans, elles viennent de se faire éliminer devant des millions de téléspectateurs, laissez-les respirer »
- « La vidéo est sortie de son contexte, c’était une discussion privée »
- « On a tous dit des choses qu’on regrette sur le coup de l’émotion »
Personnellement, j’ai du mal à trancher. D’un côté, la déception est humaine. De l’autre, quand on choisit de participer à un concours aussi médiatisé, on sait que chaque mot peut être épié. Surtout quand on filme soi-même la scène.
Un problème plus large dans l’univers Miss France ?
Ce n’est pas la première fois qu’une polémique éclate en coulisses. On se souvient des accusations de favoritisme, des rumeurs de rivalités anciennes. Mais cette année, avec les réseaux sociaux qui amplifient tout, la pression est décuplée.
Les candidates passent trois semaines ensemble, loin de leur famille, sous l’œil des caméras 24h/24. La fatigue, la compétition, l’enjeu… Tout ça peut faire craquer même les plus solides. Et quand ça craque, ça craque en direct.
Ce qui est nouveau, c’est l’instantanéité. Avant, une phrase malheureuse restait entre candidates. Aujourd’hui, elle fait le tour du web en dix minutes. Et l’image de tout un concours peut en pâtir.
Et maintenant ? Quelles conséquences possibles ?
Pour l’instant, aucune sanction officielle n’a été annoncée. Mais plusieurs scénarios circulent :
- Une simple rappel à l’ordre en interne
- Une exclusion des événements futurs liés à Miss France (galas régionaux, etc.)
- Une image durablement ternie pour les deux jeunes femmes
Ce qui est sûr, c’est que Julie Zitouni et son acolyte vont devoir vivre avec cette vidéo pendant longtemps. Google ne oublie rien. Et les captures d’écran non plus.
En attendant, Hinaupoko Devèze commence son année de règne avec un petit caillou dans la chaussure. Pas l’idéal, mais elle a déjà prouvé qu’elle savait gérer la pression – après tout, c’est le public qui l’a choisie, pas seulement le jury.
Le mot de la fin
Ce genre d’histoire nous rappelle une chose simple : derrière les sourires parfaits et les robes de princesse, il y a des jeunes femmes de 20 ans qui vivent des émotions brutes. Parfois, elles se trompent. Parfois, elles le paient cher.
Moi, je choisis de retenir la beauté de l’élection d’hier soir, la victoire d’une Tahitienne qui représente une France diverse et fière. Le reste ? Un accident de parcours. Douloureux, mais humain.
Et vous, vous en pensez quoi ? Les excuses sont-elles sincères ? Faut-il sanctionner ? Ou simplement passer à autre chose ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de lire vos avis.
