Vous savez ce moment précis où l’on sent qu’une candidate va marquer l’histoire d’une élection ? Cette petite étincelle dans le regard, ce mélange de sérénité et de force tranquille… Eh bien, cette année, pour Miss France 2026, je peux vous le dire sans hésiter : cette étincelle, c’est elle. Hinaupoko Deveze, 23 ans, Miss Tahiti, fait déjà trembler les pronostics. Et franchement, on comprend pourquoi.
Avant même que la soirée du 6 décembre ne commence, son nom circule partout. Les réseaux sociaux s’enflamment, les parieurs la placent en tête, et même ceux qui ne suivent pas vraiment les Miss s’arrêtent sur ses photos. Il y a quelque chose de magnétique chez cette jeune femme. Une présence qui ne s’explique pas uniquement par la beauté – même si, soyons honnêtes, elle rayonne – mais par une authenticité rare.
Hinaupoko Deveze, une Tahitienne au parcours déjà riche
Née à Tahiti d’une mère marquisienne et d’un père originaire de métropole, Hinaupoko a grandi entre deux mondes. L’océan Pacifique d’un côté, les villes du sud de la France de l’autre. Un métissage culturel qu’elle porte comme une force, une richesse qu’elle n’a jamais reniée. Après quelques années sur le continent, elle a choisi de rentrer au fenua, comme on dit là-bas. Retrouver ses racines, l’air iodé, les lagons. Un retour aux sources qui, je trouve, dit déjà beaucoup sur sa personnalité.
À seulement 23 ans, elle est déjà en licence de psychologie – oui, vous avez bien lu – et travaille en parallèle dans le tourisme éco-responsable. Plus précisément, elle organise des séjours vers les îles Marquises, ces terres sauvages et préservées où sa maman est née. Un job qui mélange admin, contact humain et passion pour la protection de l’environnement polynésien. Quand on voit ça, on se dit que la jeune femme n’est pas là juste pour défiler en robe de soirée.
Une cause qui vient des tripes : la santé mentale
Si je devais retenir une seule chose de son parcours, c’est bien ça. Hinaupoko ne s’est pas choisi une cause parce qu’il en fallait une pour cocher la case « engagement ». Non. Elle parle de santé mentale parce qu’elle sait.
2020. Confinement. Elle est étudiante en droit à l’époque, loin de chez elle. Et puis un jour, le corps dit stop. Burn-out. Un mot qu’on entend partout aujourd’hui, mais qui, à l’époque, faisait encore rougir de honte ceux qui le vivaient. Elle, elle a décidé d’en parler. D’en faire une force.
« J’ai compris à quel point il était important d’écouter son corps, de reconnaître ses limites, de parler sans honte et de se faire accompagner. »
Hinaupoko Deveze
Cette phrase, elle l’a répétée plusieurs fois. Et à chaque fois, ça sonne juste. Pas de leçon de morale, pas de discours tout fait. Juste une jeune femme qui a traversé l’enfer et qui veut aujourd’hui tendre la main à ceux qui y sont encore. Dans un concours où certaines causes peuvent parfois sembler un peu « marketing », la sienne claque par sa sincérité.
Le voyage de préparation en Martinique : une rumeur qui a fait pschitt
Ah, les réseaux sociaux… Capables du meilleur comme du pire. Pendant le voyage de préparation des candidates, une petite phrase, un ragot mal placé, et hop : tout le monde imagine le pire. On a vu circuler des histoires de comportement « inapproprié ». Franchement, quand j’ai lu ça, j’ai levé les yeux au ciel.
Hinaupoko n’a pas laissé passer. Elle a pris son téléphone, fait une story calme, posée, classe. Elle a expliqué qu’elle s’investissait à 200 %, qu’elle respectait tout le monde, et qu’il valait mieux se méfier des rumeurs. Point final. Et vous savez quoi ? L’histoire est retombée aussi vite qu’elle était montée. Parce que ceux qui la connaissent un peu savent qu’elle n’a pas le profil à faire des vagues inutiles.
Le fameux clip de rap : quand le passé resurgit
Puis il y a eu ça. À quelques jours de l’élection, bim, une vidéo de 2019 refait surface. Hinaupoko, 19 ans à l’époque, apparaît dans un clip d’un rappeur aujourd’hui incarcéré. Évidemment, les réseaux s’emballent. « Scandale ! », « Incompatible avec Miss France ! »… Vous connaissez la chanson.
Sauf que là encore, elle répond avec une sérénité déconcertante. Oui, elle était mannequin à l’époque. Oui, on lui a proposé de tourner dans ce clip. Oui, elle a dit oui, comme n’importe quelle jeune modèle aurait pu le faire. Elle n’a jamais caché cette expérience, et elle assume totalement.
« C’était une expérience sympa, les gens en ont fait un buzz, je n’ai pas trop compris pourquoi. De base, je suis mannequin et modèle photo. »
Et là, je me suis dit : voilà une candidate qui ne va pas se laisser démonter par des polémiques de pacotille. Dans un monde où tout le monde joue la carte de la perfection aseptisée, elle, elle assume son parcours. Et ça, personnellement, je trouve ça sacrément rafraîchissant.
Pourquoi elle pourrait créer la surprise le 6 décembre
Maintenant, soyons clairs : être favorite, c’est bien. Gagner, c’est autre chose. L’élection Miss France, ce n’est pas qu’une question de beauté ou de popularité sur les réseaux. Il y a le test de culture générale (et là, avec sa licence de psycho en cours, elle part avec un avantage), l’éloquence, la manière de porter un discours, de répondre aux questions pièges.
Mais quand je regarde les images du voyage, quand j’entends les témoignages des autres candidates ou du staff, un mot revient tout le temps : bienveillance. Apparemment, Hinaupoko est celle qui écoute, qui rassure, qui crée du lien. Dans un groupe de 30 jeunes femmes en compétition, croyez-moi, ça ne passe pas inaperçu.
- Son charisme naturel, presque animal
- Sa cause profondément personnelle et universelle à la fois
- Son aplomb face aux polémiques
- Son métissage qui incarne une France multiple
- Son sourire qui illumine littéralement l’écran
Tous ces éléments font d’elle une candidate hors norme. Bien sûr, il y aura les traditionnelles « Miss région plus classique » qui plaisent toujours au public historique. Mais cette année, j’ai le sentiment que les Français ont envie d’autre chose. D’une Miss qui ressemble à la France d’aujourd’hui. D’une jeune femme qui parle vrai.
Et puis il y a ce petit détail qui ne trompe pas : depuis que les photos officielles sont sorties, les recherches Google sur son nom ont explosé. Les forums spécialisés Miss la placent systématiquement dans le top 3, voire en numéro 1. Les bookmakers lui donnent une cote ultra-serrée. Bref, tous les signaux sont au vert.
Ce qu’une victoire d’Hinaupoko dirait de la France en 2026
Imaginez un instant. Une Miss Tahiti, métisse, qui parle santé mentale, qui vient des îles, qui a répondu calmement à deux polémiques en quelques jours… Ce serait un sacré symbole.
Un symbole d’une France ultramarine enfin mise en lumière. D’une jeunesse qui assume ses failles et qui en fait une force. D’une beauté qui ne se résume pas à un stéréotype. D’une génération qui refuse la langue de bois.
Je ne dis pas qu’elle va forcément gagner – dans ce genre d’élection, tout peut basculer en une réponse ou un passage en maillot – mais je suis prêt à parier que, quoi qu’il arrive samedi soir, Hinaupoko Deveze ne laissera personne indifférent.
Alors oui, il y a 29 autres candidates talentueuses, chacune avec son histoire, son charme, ses rêves. Mais cette année, il y en a une qui semble porter quelque chose de plus grand qu’elle. Quelque chose qui dépasse le simple concours.
Quelque chose qui ressemble furieusement à l’avenir.
Et vous, vous en pensez quoi ? Est-ce qu’Hinaupoko a selon vous le profil pour succéder à la couronne ? Ou est-ce qu’une autre candidate vous fait plus vibrer ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de lire vos avis avant la grande soirée !
