Franchement, quand j’ai vu la composition tomber cet après-midi, je me suis frotté les yeux. Marquinhos titulaire en Ligue 1 pour la quatrième fois seulement de la saison, un gamin de 19 ans en pointe et Kang-in Lee qui enchaîne encore. Luis Enrique nous sort une équipe qui sent la poudre à plein nez pour ce déplacement piégeux à Monaco. On en parle tout de suite, et en profondeur.
Un onze qui respire la confiance après Tottenham
Trois jours après avoir mis cinq buts à Tottenham en Ligue des Champions (oui, cinq), le coach espagnol n’a touché qu’à trois postes. C’est peu. Très peu même pour un choc à l’extérieur face au dauphin. Ça veut tout dire sur l’état de forme du groupe et sur la volonté de ne surtout pas briser la dynamique actuelle.
Le message est clair : ceux qui brillent restent, les autres attendent leur tour. Et ce soir, certains cadres vont devoir ronger leur frein sur le banc.
La surprise Mayulu en faux 9
Le gamin prend la place du Ballon d’or. Rien que ça. Senny Mayulu, 19 ans, formé au club, va démarrer en pointe pour la première fois dans un match de cette importance. On l’avait vu grappiller des minutes, montrer des choses intéressantes, mais là… on passe directement au niveau supérieur.
Pourquoi ce choix ? Parce que Luis Enrique adore le mouvement permanent, les profils capables de décrocher, de combiner vite et de créer des décalages. Mayulu a ça dans les jambes. Et surtout, il arrive au meilleur moment : l’équipe tourne à plein régime offensivement et n’a pas vraiment besoin d’un pur finisseur pour l’instant.
« L’absence d’attaquant buteur traditionnel ? Ce n’est pas un problème quand tu crées autant d’occasions », avait lâché un proche du staff cette semaine.
Et force est de constater qu’il n’a pas tort. Le PSG reste sur des festivals offensifs. Alors pourquoi pas tenter le pari jeunesse ?
Kang-in Lee, l’homme en forme du moment
À droite, c’est lui. Encore lui. Kang-in Lee vit probablement les meilleures semaines de sa carrière parisienne. Des buts, des passes décisives, une aisance technique impressionnante et surtout une confiance qui crève l’écran. Il est tout simplement intouchable actuellement.
Quand on voit sa complémentarité avec Warren Zaïre-Emery sur le côté droit, on comprend mieux pourquoi Luis Enrique ne veut surtout pas toucher à ce duo. Ça presse haut, ça combine, ça percute. C’est devenu une arme fatale.
Kvaratskhelia, la star qui monte en puissance
De l’autre côté, Khvicha Kvaratskhelia continue son adaptation express. Le Géorgien apporte cette folie, cette capacité à éliminer dans des espaces réduits qui manquait parfois au PSG la saison dernière. Avec lui et Lee sur les ailes, Mayulu va avoir des ballons en or.
Petite pensée quand même pour Bradley Barcola, qui traverse une période plus compliquée et qui démarre sur le banc. Le staff le protège ? Possible. Il reste jeune et le calendrier est infernal. Ça sent le management intelligent.
Marquinhos, le retour du patron
Et puis il y a lui. Le capitaine. Marquinhos va enchaîner après son 500e match face à Tottenham. Seulement son quatrième titularisation en championnat cette saison, ce qui reste complètement fou quand on y pense. Willian Pacho a pris une telle dimension que le Brésilien a dû patienter.
Mais ce soir, c’est l’expérience qui parle. Face à l’attaque monégasque, parmi les plus efficaces de Ligue 1, Luis Enrique a voulu remettre son leader défensif. Et symboliquement, c’est fort. Très fort même.
- Quatrième match de L1 seulement pour Marquinhos
- 500e match célébré en semaine
- Capitaine indiscutable malgré la concurrence
- Charnière type avec Pacho retrouvée
Un milieu inchangé et ultra solide
Au milieu, rien ne bouge. Vitinha, João Neves, Fabian Ruiz : le trio est reconduit pour la deuxième fois consécutive. Et franchement, on comprend pourquoi. C’est actuellement ce qui se fait de mieux en Europe à ce poste.
Neves apporte l’intensité et la récupération, Vitinha la justesse technique et la vision, Ruiz la taille et la capacité à casser les lignes. Ensemble, ils forment un bloc tellement cohérent que l’adversaire a du mal à respirer. Monaco va morfler dans l’entrejeu, c’est presque certain.
La défense : Hernandez remplace Mendes, ça sent le duel
À gauche, Lucas Hernandez prend la place de Nuno Mendes, blessé. On connaît la bête : solide défensivement, propre dans les relances et capable de se projeter. Face au côté droit monégasque, ça promet des duels musclés.
À droite, Warren Zaïre-Emery continue d’enchaîner. Le gamin de 19 ans (encore un) est déjà un titulaire indiscutable à un poste pourtant exigeant. Son entente avec Lee est en train de devenir l’une des plus belles histoires de cette saison.
Devant eux, Lucas Chevalier dans les buts. Le jeune gardien continue d’empiler les clean sheets et les arrêts décisifs. À ce rythme, il va falloir sérieusement penser à lui pour l’équipe de France.
Le banc : du très lourd en réserve
Et puis il y a le banc. Quand vous avez Dembélé, Barcola, et d’autres joueurs de calibre international qui regardent le match depuis les tribunes, ça donne une idée de la profondeur d’effectif. C’est presque indécent.
Ousmane Dembélé, notamment, doit être frustré. Il reste sur des performances en dents de scie et Luis Enrique a décidé de le mettre en concurrence directe. Message reçu cinq sur cinq.
| Poste | Titulaire | Remplaçant notable |
| Ailier droit | Kang-in Lee | Ousmane Dembélé |
| Attaquant | Senny Mayulu | Bradley Barcola |
| Arrière gauche | Lucas Hernandez | (Mendes blessé) |
| Capitaine | Marquinhos | Vitinha (capitaine adjoint) |
Monaco-PSG, bien plus qu’un match de championnat
Luis Enrique l’a répété : ce match a tout d’un rendez-vous de Ligue des Champions. Leader contre dauphin, attaque de feu contre meilleure défense, ambiance bouillante au Stade Louis-II… Tous les ingrédients sont réunis pour un grand spectacle.
Le PSG a l’opportunité de creuser l’écart en tête. Monaco, de revenir à hauteur en cas de victoire. Autant dire que les enjeux sont énormes dès le mois de novembre.
Et quelque part, ce onze envoyé par Luis Enrique ressemble à une déclaration de guerre : on vient chez vous, avec nos jeunes, notre capitaine historique et notre envie de tout casser. Ça promet.
Alors oui, il y aura des absents. Oui, certains choix peuvent surprendre. Mais c’est aussi ça la force de cette équipe version 2025-2026 : elle a plusieurs visages, plusieurs solutions, et surtout une confiance absolue dans son projet.
Rendez-vous à 17 heures pour savoir si le pari Mayulu, le retour de Marquinhos et la forme étincelante de Lee vont permettre au PSG de faire un nouveau festival. Une chose est sûre : on risque de vivre une soirée mémorable sur la Côte d’Azur.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Ce onze vous convainc ou vous auriez fait d’autres choix ? Les commentaires sont ouverts, lâchez-vous.
