Vous êtes-vous déjà demandé ce petit frisson quand, en bord de mer, une mouette vous frôle un peu trop près ? Moi oui, et je peux vous dire que ça fait déjà flipper. Alors imaginez la même chose… mais en plein direct télé, avec des rafales à décorner les bœufs et une ancienne reine de beauté au micro. Ce qui est arrivé à Jessica Tyson dépasse l’entendement et, franchement, c’est à la fois flippant et hilarant.
Quand la nature décide de s’inviter en direct
On est début décembre à Auckland. Le vent souffle tellement fort que les arbres plient comme des brins d’herbe. Jessica, 29 ans, ancienne Miss Nouvelle-Zélande 2018 devenue journaliste, s’apprête de faire une seconde prise pour un sujet sur la fast fashion. Elle est là, souriante, professionnelle, le regard caméra… et bam ! Une mouette, complètement désorientée par les bourrasques, décide que le visage de la jeune femme est la piste d’atterrissage idéale.
Le choc est violent. On entend distinctement le bruit sourd de l’impact. Jessica porte instantanément les deux mains à son visage, lâche un « Oh mon Dieu, mon œil ! » pendant qu’un collègue hors champ hurle « Tu saignes ! ». La scène pourrait être tirée d’un film comique, sauf que la blessure est bien réelle.
« Son bec ou ses griffes ont dû me toucher, car j’ai une cicatrice au-dessus de l’œil gauche, juste sous le sourcil. Heureusement, mon globe oculaire n’a été que frôlé. »
Jessica Tyson, quelques heures après l’incident
Une réaction qui force le respect
À la place de paniquer ou de fondre en larmes (ce que 99 % d’entre nous auraient probablement fait), Jessica choisit l’humour. Elle partage la vidéo sur ses réseaux avec une photo de sa petite blessure et un commentaire désarmant de légèreté. L’oiseau ? Il s’est relevé, a secoué ses plumes et est reparti rejoindre ses copains comme si de rien n’était. Elle, elle a repris son duplex quelques minutes plus tard. Chapeau.
Ce genre de sang-froid, on l’admire. Surtout quand on sait que la coupure, bien que superficielle, saignait abondamment sur la joue. Maquillage ruiné, œil qui pique, vent qui hurle… et elle reste pro jusqu’au bout. C’est ça, la classe.
Les mouettes, ces kamikazes des côtes
Bon, soyons honnêtes : les mouettes ont une réputation. En ville, elles piquent vos frites. En bord de mer, elles vous tournent autour comme des vautours miniatures. Mais une collision frontale à pleine vitesse, c’est une autre paire de manches.
En réalité, ces oiseaux sont souvent victimes du vent fort. Leurs ailes larges les rendent excellents planeurs… mais aussi très sensibles aux rafales soudaines. Quand une bourrasque les prend par surprise, ils perdent complètement le contrôle. Et là, c’est la loterie : ça peut être un lampadaire, une voiture… ou le visage d’une journaliste en direct.
- Elles peuvent atteindre 50 km/h en piqué
- Leur bec est pointu et leurs griffes acérées (parfait pour attraper du poisson, moins pour un visage)
- En période de reproduction ou quand elles protègent leur territoire, elles deviennent franchement agressives
- Les vents supérieurs à60 km/h transforment parfois les vols en chaos total
Jessica a eu de la chance dans son malheur : quelques millimètres plus bas et c’aurait pu être l’œil directement. Gloups.
Pourquoi cette vidéo cartonne autant ?
Parce qu’elle réunit tout ce qu’on adore sur Internet : l’imprévisible, le comique de situation, une pointe de danger, et surtout une héroïne qui réagit avec une décontraction absolue. En 48 heures, des millions de vues, des milliers de partages, et des commentaires qui vont du « Pauvre mouette ! » au « J’ai mal pour elle mais je n’arrive pas à arrêter de rire ».
Il y a aussi ce côté « ça aurait pu m’arriver ». Qui n’a jamais eu peur d’une mouette un peu trop entreprenante sur la plage ? Là, c’est la version cauchemar 4K.
Les risques du métier de reporter terrain
On pense souvent aux zones de guerre ou aux catastrophes naturelles, mais parfois le danger vient… d’un oiseau. Les journalistes en extérieur enchaînent les galères : pluie torrentielle, soleil qui crame, manifestants qui s’énervent, et maintenant attaques aviaires.
Je me souviens d’un reporter anglais qui s’était fait voler son sandwich en direct par une mouette (classique). Un autre s’est pris une branche en pleine tête pendant un ouragan. Mais une collision frontale avec blessure à la clé, c’est du jamais-vu. Ou presque.
Et la mouette, elle, va bien ?
Oui ! Jessica a tenu à le préciser : l’oiseau s’est relevé, a fait quelques pas titubants, puis a repris son vol comme un champion. Pas de fracture, pas de plumes arrachées. Juste un ego un peu égratigné, probablement.
D’ailleurs, les internautes se sont amusés à la baptiser : « Kamikaze Karen », « Seagull Airlines vol 666 », « Captain Beak »… La pauvre mouette est devenue une star malgré elle.
Le mot de la fin : rire pour ne pas pleurer
Ce qui reste, c’est cette leçon toute simple : parfois la vie vous envoie une mouette en pleine tronche (au sens propre) et le mieux à faire, c’est d’en rire. Jessica aurait pu râler, porter plainte contre la ville, contre les oiseaux, contre le vent… Elle a choisi de partager la vidéo et de transformer l’accident en moment viral positif.
Et quelque part, c’est beau. Dans un monde où on a vite fait de s’énerver pour un rien, voir quelqu’un prendre un coup (littéralement) et répondre avec humour, ça fait du bien.
Alors la prochaine fois que vous croiserez une mouette un peu trop curieuse, souriez-lui. On ne sait jamais, elle pourrait être en route pour son quart d’heure de gloire… ou pour votre nez.
Prenez soin de vos yeux, et bon vent !
