Vous êtes-vous déjà demandé ce que ça fait de plonger dans un monde où le réel et le surnaturel se croisent ? Imaginez un instant : une vieille maison japonaise, des planchers qui craquent sous vos pas, et une armure ancienne qui semble murmurer des secrets oubliés. C’est dans cet univers que nous entraîne Orelsan, le rappeur normand, avec son nouveau film, Yoroï, dont la bande-annonce vient tout juste d’être dévoilée. Ce projet, qui sortira en salles le 29 octobre 2025, promet une immersion dans la culture japonaise, saupoudrée d’une bonne dose de fantastique. J’ai tout de suite été intrigué par cette idée : comment un artiste connu pour ses rimes percutantes s’attaque-t-il à un long-métrage aussi ambitieux ? Accrochez-vous, on plonge dans les coulisses de cette aventure cinématographique.
Yoroï : Une Nouvelle Facette d’Orelsan
Si vous suivez Orelsan depuis ses débuts, vous savez qu’il ne fait jamais les choses à moitié. Que ce soit dans ses albums ou ses projets visuels, il a toujours su mêler humour, introspection et une touche d’audace. Avec Yoroï, il franchit un nouveau cap. Ce film, coécrit avec le réalisateur David Tomaszewski, marque son retour au cinéma, dix ans après Comment c’est loin, une comédie qui avait déjà montré son talent pour raconter des histoires authentiques. Mais cette fois, l’ambition est tout autre : Orelsan nous emmène au Japon, dans un récit qui flirte avec le surnaturel.
Un film qui explore les angoisses de la paternité à travers le prisme du folklore japonais.
– Selon des observateurs du projet
Dans Yoroï, Orelsan incarne Aurélien, un musicien qui décide de poser ses valises au Japon avec sa femme enceinte, après une dernière tournée. Le couple s’installe dans une maison traditionnelle, perdue dans la campagne nippone. Tout semble paisible… jusqu’à ce qu’Aurélien découvre une armure ancienne. Cette relique, loin d’être un simple objet décoratif, réveille des Yokaï, ces esprits et créatures spectrales tout droit sortis du folklore japonais. À partir de là, l’intrigue bascule dans un mélange de mystère, de tension et de réflexions personnelles. Franchement, l’idée d’un rappeur français confronté à des spectres japonais, ça a de quoi titiller la curiosité !
Un Projet Ancré dans la Culture Japonaise
Ce qui frappe d’emblée avec Yoroï, c’est son amour pour la culture japonaise. Orelsan n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine : ses clips et ses albums regorgent déjà de références au manga, à l’esthétique nippone et à ses codes. Mais ici, il va plus loin, en s’immergeant dans un Japon rural, loin des néons de Tokyo. La maison traditionnelle où se déroule l’histoire devient presque un personnage à part entière, avec ses tatamis, ses shojis et ses ombres inquiétantes. Personnellement, je trouve que ce choix d’un décor authentique donne une profondeur rare à ce type de projet.
- Folklore japonais : Les Yokaï, ces esprits parfois malicieux, parfois terrifiants, sont au cœur de l’intrigue.
- Esthétique nippone : Des décors traditionnels aux costumes, tout respire l’authenticité.
- Immersion culturelle : Le film explore les contrastes entre modernité et traditions.
Les Yokaï, en particulier, sont une trouvaille géniale. Ces créatures, qui peuvent prendre la forme d’objets animés, d’animaux ou de spectres, sont profondément ancrées dans l’imaginaire japonais. En les intégrant à son récit, Orelsan ne se contente pas de surfer sur une mode : il rend hommage à une tradition riche et complexe. D’ailleurs, je me demande comment le film va représenter ces esprits. Seront-ils effrayants, poétiques, ou un peu des deux ? La bande-annonce laisse planer le mystère, et c’est tant mieux.
Paternité et Introspection : Un Film Personnel
Au-delà du fantastique, Yoroï semble être un projet très intime pour Orelsan. Le personnage d’Aurélien, qui porte son vrai prénom, est confronté à des angoisses liées à la paternité. Devenir parent, s’installer dans un nouveau pays, faire face à l’inconnu : autant de thèmes universels qui résonnent avec beaucoup d’entre nous. En utilisant le surnaturel comme métaphore, le film explore ces questions avec une sensibilité qui rappelle les meilleurs récits japonais, où le fantastique sert souvent à parler du réel.
Le fantastique permet de révéler des vérités humaines qu’on n’ose pas toujours affronter.
– Un critique cinématographique
Ce n’est pas la première fois qu’Orelsan aborde des sujets personnels. Ses albums, comme Civilisation, sont remplis de réflexions sur la vie, les responsabilités et le passage du temps. Mais ici, il semble aller encore plus loin, en mêlant son expérience à une histoire universelle. Je ne peux m’empêcher de penser que ce film parlera à tous ceux qui ont déjà eu peur de ne pas être à la hauteur face à un grand changement.
Une Équipe de Fidèles Collaborateurs
Si Orelsan brille, c’est aussi grâce à son entourage. Pour Yoroï, il s’est entouré de ses complices de toujours : Skread, Ablaye et Gringe. Ces noms ne vous sont peut-être pas étrangers si vous connaissez son univers. Skread, son producteur attitré, apporte probablement sa touche à la bande-son, tandis que Gringe, son acolyte des Casseurs Flowters, ajoute une dose d’humour et d’authenticité. Quant à Ablaye, il est un pilier discret mais essentiel de l’équipe. Cette collaboration donne au projet une vibe familiale, presque artisanale, qui contraste avec son ambition visuelle.
| Collaborateur | Rôle | Contribution attendue |
| Skread | Producteur musical | Bande-son immersive |
| Gringe | Acteur | Humour et authenticité |
| Ablaye | Collaborateur créatif | Support artistique |
Ce qui me plaît dans cette dynamique, c’est qu’elle rappelle les débuts d’Orelsan : un groupe d’amis qui bossent ensemble, sans se prendre trop au sérieux, mais avec un professionnalisme à toute épreuve. Cette alchimie, on la ressentait déjà dans Comment c’est loin ou dans le documentaire Montre jamais ça à personne. Avec Yoroï, ils semblent avoir poussé le curseur encore plus loin.
Un Tournage Ambitieux et un Contrat avec Sony
Le tournage de Yoroï, achevé en septembre 2024, a été une aventure en soi. Tourner au Japon, dans des décors authentiques, avec une équipe française, c’est tout sauf anodin. Les défis logistiques ont dû être nombreux, mais le résultat promet d’être à la hauteur. D’ailleurs, le film s’inscrit dans un contrat plus large avec Sony Music, qui inclut également la production de deux albums. Cette collaboration marque un tournant dans la carrière d’Orelsan, qui passe d’artiste indépendant à figure majeure de l’industrie culturelle.
- Tournage au Japon : Des décors ruraux pour une immersion totale.
- Partenariat Sony : Un contrat ambitieux pour le cinéma et la musique.
- Sortie prévue : Le 29 octobre 2025, dans les salles françaises.
Ce deal avec Sony, c’est un peu comme si Orelsan passait à la vitesse supérieure. Mais ce qui me rassure, c’est qu’il semble garder son ADN : des projets sincères, ancrés dans ses passions. Reste à voir si les fans de la première heure adhéreront à cette nouvelle direction, ou si le film saura conquérir un public plus large.
Pourquoi Yoroï Pourrait Marquer les Esprits
Alors, qu’est-ce qui fait de Yoroï un film à ne pas manquer ? Pour moi, c’est avant tout son originalité. Combien de films français osent mêler culture japonaise, fantastique et réflexions personnelles ? Pas beaucoup. Ajoutez à cela la patte d’Orelsan, son sens du récit et son humour, et vous obtenez un cocktail qui pourrait bien secouer le cinéma hexagonal. La bande-annonce, avec ses images soignées et son ambiance mystique, donne envie d’en voir plus.
Un projet qui pourrait redéfinir ce que le cinéma français peut offrir en matière de fantastique.
– Un observateur de l’industrie
Autre point fort : le film s’adresse à plusieurs publics. Les fans d’Orelsan y retrouveront son univers, les amateurs de culture japonaise seront comblés par l’esthétique, et ceux qui aiment les histoires humaines y verront une réflexion sur la famille et les responsabilités. C’est rare de voir un projet aussi fédérateur sans tomber dans le commercial pur et dur.
Un Pont entre Musique et Cinéma
Orelsan n’est pas le premier musicien à s’essayer au cinéma, mais il est l’un des rares à le faire avec autant de cohérence. Son parcours, des battles de rap aux salles obscures, montre une envie constante de raconter des histoires. Yoroï s’inscrit dans cette lignée, tout en ouvrant de nouvelles portes. Et si le film est un succès, il pourrait inspirer d’autres artistes à explorer des formats différents.
Je ne peux m’empêcher de penser à son documentaire Montre jamais ça à personne, qui montrait déjà sa capacité à captiver un public avec des images. Avec Yoroï, il passe à l’étape suivante : une fiction ambitieuse, portée par une vision artistique claire. Et franchement, je suis curieux de voir comment il va jongler entre ce projet et ses deux albums à venir.
Et Ensuite ? Les Attentes des Fans
Avec une sortie prévue dans quelques mois, l’attente autour de Yoroï commence à monter. Les réseaux sociaux bruissent déjà de réactions enthousiastes, et la bande-annonce a fait son effet. Mais les fans se posent aussi des questions : le film sera-t-il à la hauteur des attentes ? Orelsan saura-t-il équilibrer l’humour, le drame et le fantastique ? Et surtout, comment la musique s’intégrera-t-elle au récit ? Autant d’interrogations qui font partie du charme d’un tel projet.
Pour ma part, je mise sur un film qui surprendra par sa sincérité. Orelsan a toujours su parler à son public, que ce soit à travers ses textes ou ses images. Avec Yoroï, il a l’occasion de prouver qu’il est bien plus qu’un rappeur : un storyteller, un créateur, un artiste complet. Rendez-vous le 29 octobre 2025 pour découvrir si cette armure magique tiendra toutes ses promesses.
En attendant, une chose est sûre : Yoroï s’annonce comme l’un des films les plus intrigants de l’année. Et vous, qu’en pensez-vous ? Prêts à plonger dans cet univers où les spectres japonais côtoient les angoisses bien humaines d’un futur papa ?
