Dimanche dernier, dans l’effervescence de l’Accor Arena, une question flottait dans l’air : Paris Basketball pourrait-il tenir tête au mastodonte monégasque, double champion en titre ? La réponse n’a pas tardé à résonner sur le parquet. Dans un match où l’énergie était palpable, les Parisiens ont livré une prestation d’une intensité rare, s’imposant 94-82 face à Monaco. Un score qui ne raconte qu’une partie de l’histoire, celle d’une équipe qui semble prête à écrire une nouvelle page du basket français.
Un Début de Finale Électrisant
Le basket, c’est avant tout une question d’émotion. Et ce 15 juin 2025, l’Accor Arena vibrait au rythme des dribbles et des clameurs. Plus de 8 000 spectateurs ont assisté à une démonstration de force de Paris Basketball, qui a pris les rênes dès les premières minutes. Ce n’était pas seulement un match, c’était une déclaration : les Parisiens ne sont pas là pour faire de la figuration.
Face à une équipe de Monaco privée de son meneur star, les Parisiens ont su exploiter chaque faille. L’absence de certains joueurs clés côté parisien, comme l’arrière Collin Malcolm ou le pivot Leon Kratzer, aurait pu peser lourd. Pourtant, l’équipe a transformé ces absences en opportunités, avec une cohésion et une intensité qui ont laissé Monaco sans réponse.
Quand une équipe joue avec autant de cœur, elle peut renverser des montagnes.
– Un observateur passionné du basket français
T.J. Shorts, le Maestro du Parquet
S’il y a un nom qui revient dans toutes les conversations après ce match, c’est celui de T.J. Shorts. Le meneur américain a été tout simplement magistral. Avec sa vitesse fulgurante et sa vision du jeu, il a orchestré l’attaque parisienne comme un chef d’orchestre. Passes aveugles, paniers décisifs, et même un alley-oop pour Hayes qui a fait trembler les gradins : Shorts était partout.
Ce qui frappe, c’est sa capacité à lire le jeu. Chaque tentative monégasque de revenir dans le match était contrecarrée par une interception ou une action décisive. J’ai toujours pensé que le basket est un sport où l’intelligence tactique peut surpasser la force brute, et Shorts en est la preuve vivante.
- Vision du jeu : Shorts anticipe les mouvements adverses avec une précision chirurgicale.
- Vitesse : Sa rapidité désarçonne les défenseurs monégasques.
- Leadership : Il galvanise ses coéquipiers, même dans les moments tendus.
Tyson Ward, l’Étincelle du Début
Si T.J. Shorts a été le cerveau, Tyson Ward a été le détonateur. Dès les premières minutes, il a donné le ton avec cinq points consécutifs, dont deux tirs longue distance qui ont enflammé l’arène. Ses banderilles à huit mètres ont non seulement marqué des points, mais elles ont aussi envoyé un message clair : Paris est prêt à jouer sans complexes.
Ce genre de performance ne surprend pas vraiment ceux qui suivent le basket français. Ward a cette capacité à briller dans les grands moments, et ce match 1 en est une parfaite illustration. Mais peut-il maintenir ce niveau d’intensité sur toute la série ? C’est une question qui plane alors que le match 2 approche.
Monaco, un Géant aux Pieds d’Argile
De l’autre côté du parquet, Monaco a semblé perdu. Privée de son meneur vedette pour des raisons extra-sportives, l’équipe a manqué de cohérence. Les stars habituelles, pourtant réputées pour leur puissance athlétique, ont été éclipsées par l’intensité parisienne. Chaque passe hasardeuse était punie, chaque hésitation exploitée. C’était comme regarder un chat jouer avec une souris.
Pourtant, Monaco n’a pas totalement abdiqué. Un sursaut dans le dernier quart-temps, porté par un contre rageur de Mam Jaiteh, a montré que l’équipe reste dangereuse. Mais face à la vitesse et à l’agressivité des Parisiens, les Monégasques ont semblé à court d’idées.
| Équipe | Points | Clé du match |
| Paris Basketball | 94 | Intensité et rapidité |
| Monaco | 82 | Manque de cohésion |
Nadir Hifi, le Prince de Paris
Parlons un instant de Nadir Hifi. Ce jeune joueur, souvent surnommé le Prince de Paris, a encore montré pourquoi il est l’un des talents les plus excitants du basket français. Son énergie, sa hargne et sa capacité à électriser le public font de lui un atout majeur. Dans ce match, il a su se mettre au service de l’équipe, tout en brillant par moments.
Nadir a cette mentalité de boxeur. Il ne lâche rien, et ça se ressent sur le terrain.
– Un analyste sportif
Ce qui rend Hifi si spécial, c’est son mélange de technique et d’instinct. Il joue avec une liberté qui rappelle les grands joueurs, tout en restant discipliné. À mon avis, c’est ce genre de joueur qui peut changer la donne dans une finale.
Une Domination Tactique
Ce match n’était pas seulement une question de talent individuel. L’entraîneur de Paris Basketball a mis en place un plan de jeu d’une précision redoutable. En insistant sur une défense tout-terrain, l’équipe a réussi à perturber le rythme monégasque. Les interceptions, les contres rapides, les transitions fulgurantes : tout était calculé.
Le deuxième quart-temps a été particulièrement révélateur. Un 22-9 en cinq minutes, c’est le genre de série qui brise un adversaire. Les Parisiens ont joué avec une fluidité rare, chaque joueur semblant savoir exactement où se placer. C’était beau à voir, presque comme une chorégraphie.
Et Maintenant, le Match 2 ?
Avec cette victoire, Paris Basketball prend une option sérieuse sur le titre. Mais attention, Monaco n’a pas dit son dernier mot. Le match 2, prévu mardi, promet d’être un tout autre défi. Les Monégasques vont revenir avec des ajustements, et peut-être une énergie nouvelle. Paris devra rester sur ses gardes.
Ce qui m’intrigue, c’est de voir si Paris peut maintenir cette intensité. Une finale, c’est une guerre d’usure, et chaque match compte. Les Parisiens ont montré qu’ils avaient les armes pour l’emporter, mais il leur faudra confirmer.
- Rester concentré : Éviter tout relâchement face à un adversaire revanchard.
- Gérer les absences : Les blessures pourraient peser sur la durée.
- Exploiter l’élan : Capitaliser sur la confiance acquise lors du match 1.
Pourquoi Ce Match Compte
Ce premier match de la finale Betclic Élite n’est pas qu’une simple victoire. Il marque un tournant pour Paris Basketball, un club jeune qui rêve de s’inscrire dans l’histoire. Remporter le titre serait une première, un exploit qui renforcerait la place de Paris comme place forte du basket français.
Et puis, il y a ce sentiment, difficile à décrire, qu’on ressent en voyant une équipe jouer avec autant de cœur. C’est ce genre de match qui rappelle pourquoi on aime le sport. L’Accor Arena était en feu, et pour une soirée, Paris était la capitale du basket.
Le basket, c’est plus qu’un jeu. C’est une histoire qu’on écrit ensemble.
Alors, que nous réserve la suite ? Le match 2 sera-t-il une confirmation pour Paris ou un réveil pour Monaco ? Une chose est sûre : cette finale s’annonce épique, et je ne manquerai pas une seconde du spectacle.
