Vous savez ce moment où vous ouvrez votre téléphone à midi et vous vous dites « mais qu’est-ce qui se passe encore dans ce pays ? ». Eh bien aujourd’hui, 9 décembre 2025, c’est exactement ça. Entre un vote qui peut faire tomber un ministre, deux Miss qui perdent leur couronne avant même la grande soirée, et une phrase qui met le feu aux poudres… on ne s’ennuie pas. Allez, café en main, on fait le point ensemble, comme si on discutait au comptoir.
Le grand frisson du jour : le budget de la Sécu passe ou casse
Franchement, je ne sais pas vous, mais moi les chiffres du déficit de la Sécurité sociale me donnent toujours un petit vertige. Cette année, on oscille entre 19, 24 ou 30 milliards selon qui parle. Autant dire qu’on joue à la roulette russe avec l’avenir de notre système de santé.
Aujourd’hui, c’est le jour J. Les députés votent en nouvelle lecture le PLFSS 2026 (oui, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, ce monstre de 400 pages que tout le monde prétend avoir lu). La partie « recettes » est passée il y a quelques jours avec seulement 26 voix d’avance. Autant dire que ça sent le roussi pour la suite.
Ce qui rend la journée électrique ? L’avenir politique de Sébastien Lecornu pourrait se jouer là. Un rejet franc et le mettrait en très mauvaise posture. Du coup, les couloirs de l’Assemblée bruissent de négociations de dernière minute, de promesses d’amendements et de regards qui en disent long.
Pourquoi ce vote est-il si serré ?
Parce que personne n’est vraiment d’accord, tout simplement. D’un côté, on a ceux qui trouvent que les économies prévues sont trop brutales (surtout sur l’augmentation de l’objectif de dépenses d’assurance maladie qui passe de 2 à 3 %). De l’autre, ceux qui estiment qu’on ne va pas assez loin face au trou béant.
- La gauche parle de « cure d’austérité »
- Une partie de la majorité se demande si elle va suivre jusqu’au bout
- Le centre joue la balance comme d’habitude
- Et l’extrême droite attend son heure pour enfoncer le clou
Résultat ? On va probablement assister à un suspense digne d’un thriller jusqu’à 18-19 heures ce soir. Perso, j’ai déjà prévu les popcorns.
Miss France 2026 : quand une vidéo fait tout basculer
On passe à quelque chose de complètement différent, mais tout aussi explosif. Ce matin, deux candidates régionales ont été destituées en urgence. Miss Provence et Miss Aquitaine n’iront pas à la grande finale.
La raison ? Une vidéo qui circule où on entend clairement des insultes très crues à l’égard des autres concurrentes. Le genre de phrases qu’on regrette à vie quand elles finissent sur les réseaux. Les comités régionaux n’ont pas traîné : communiqué commun, écharpes retirées dans la foulée.
« Le respect et la bienveillance sont des valeurs non négociables »
Extrait du communiqué officiel
Ce qui me frappe, c’est la rapidité de la sanction. Il y a quelques années, on aurait peut-être fermé les yeux. Là, en 2025, c’est tolérance zéro. Et franchement, ça fait du bien de voir que certaines lignes rouges sont enfin respectées, même dans l’univers parfois trop lisse des concours de beauté.
Du coup, deux régions se retrouvent sans représentante à quelques semaines de l’élection nationale. Les dauphines vont-elles prendre le relais ? On devrait en savoir plus dans la journée.
Brigitte Macron et la phrase qui fait polémique
On reste dans les mots qui font mal. Hier soir, une vidéo a fuité où on entend la Première dame qualifier de « sales connes » des militantes féministes qui avaient perturbé un spectacle d’Ary Abittan.
Autant vous dire que ça n’est pas passé. Associations, élus de gauche, réseaux sociaux… tout le monde y est allé de son communiqué outré. On parle d’une « insulte à toutes les victimes », d’un « recul inadmissible ».
Ce que je trouve intéressant, c’est le décalage. D’un côté, une phrase prononcée dans un contexte privé (ou du moins censé l’être), de l’autre, une onde de choc publique immédiate. Ça pose la question : jusqu’où la vie privée des figures publiques est-elle vraiment privée à l’ère des smartphones ?
En attendant, la polémique enfle et on risque d’en entendre parler encore quelques jours. Surtout que le sujet des violences faites aux femmes reste ultra-sensible.
Noël approche… attention aux emballages qui mentent
Et puis il y a les infos qui nous concernent tous directement : les courses de Noël. Comme chaque année, l’association Foodwatch a passé au crible les produits festifs qui envahissent les rayons.
Verdict ? Des emballages magnifiques, des promesses alléchantes… et parfois une réalité bien moins glamour à l’intérieur. Chocolats avec moins de cacao que annoncé, foie gras reconstitué vendu comme entier, saumon fumé bourré d’additifs… la liste est longue.
- Un célèbre coffret de chocolats qui met en avant le « pur beurre de cacao »… mais en très petite quantité
- Des biscuits de Noël « tradition » fabriqués en France »… avec de la farine importée
- Des truffes en chocolat qui contiennent à peine 3 % de truffe réelle
Le pire ? Certains produits jouent sur les codes couleurs noir et or pour faire « luxe » alors qu’ils sont produits en grande série. Moralité : lisez les étiquettes, même quand c’est écrit petit.
Les autres infos qui méritent qu’on s’y arrête
Parce qu’il se passe toujours mille choses en parallèle :
- Du rififi du côté des Jeux Olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes : la directrice des opérations claque la porte pour « graves désaccords de gouvernance ». À six ans de l’échéance, ça fait désordre.
- En Haute-Garonne, un chêne a été planté en mémoire d’Axel, 14 ans, tué par un chauffard. Moment d’émotion très fort.
- Le Robert a dévoilé ses mots de l’année 2025 : « masculinisme », « conclave » et « gougnafier » sont dans le top 10. Ça en dit long sur l’époque.
Et voilà pour ce tour d’horizon. La journée n’est pas finie, le vote à l’Assemblée peut encore réserver des surprises, et on suivra évidemment tout ça en direct.
En attendant, prenez soin de vous, lisez les étiquettes, et rappelons-nous que derrière chaque info, il y a des gens. Des députés stressés, des jeunes filles qui apprennent une leçon brutale, des militantes blessées dans leur combat… L’actualité, c’est jamais que des histoires humaines, en fin de compte.
À très vite pour le débrief de ce soir !
