Vous vous souvenez de cette sensation quand vous sortez du Parc des Princes un soir de décembre, la gorge en feu et le sourire jusqu’aux oreilles ? Moi oui. Hier soir, après le 5-0 face à Rennes, j’ai eu exactement ça. 2025 se termine et, franchement, on a vécu quelque chose d’historique porte d’Auteuil. Pas juste des victoires, non. Des soirées qui marquent une vie de supporter.
2025, l’année où le Parc est devenu une cathédrale
On peut tourner ça comme on veut : cette saison, le Parc des Princes a été bien plus qu’un stade. C’était un volcan. Un endroit où chaque match à domicile ressemblait à une finale. Et le plus fou ? Ça a commencé dès janvier avec ce renversement complètement dingue contre Manchester City.
Vous vous rappelez ? Menés 2-0 à la pause, tout le monde pensait que City allait nous marcher dessus. Et puis la seconde période… Quatre buts, une ambiance de folie, et ce but de Barcola en lucarne qui a fait encore des bouclettes sur les réseaux. Ce soir-là, on a tous compris que cette équipe-là était différente.
Les moments qui ont fait vibrer Auteuil et Boulogne
Parce que oui, il y a eu des matchs plus importants ailleurs (la finale à Munich, la qualif à Liverpool aux tirs au but…), mais aucun endroit n’a offert autant de spectacle pur que le Parc en 2025. Petit tour d’horizon des soirées qu’on n’est pas prêts d’oublier.
- Le 4-2 contre Manchester City : le match qui a lancé la machine
- Le 6-1 face au Bayern en quart : quand Kvara a mis ce lob de 40 mètres
- Le 4-0 contre Barcelone en demi : Hakimi qui court tout le terrain
- Et hier, ce 5-0 contre Rennes : la cerise sur le gâteau de Noël
Chaque fois, le même scénario : l’adversaire tient une mi-temps, parfois même mène, et puis le Parc se réveille. Les tribunes poussent, l’équipe monte d’un cran, et ça finit en festival.
Kvara, Barcola, Dembélé : quand les stars se réveillent à domicile
Parlons-en des joueurs. Franchement, cette année, le Parc a sorti le meilleur de tout le monde. Khvicha Kvaratskhelia, qu’on disait parfois irrégulier, a planté certains de ses plus beaux buts ici. Celui contre Aston Villa ? Une frappe enroulée du gauche dans la lucarne opposée. J’en ai encore des frissons.
Bradley Barcola, lui, est tout simplement devenu injouable à domicile. Vitesse, dribbles, finition : il a tout. Hier soir contre Rennes, il a encore mis un doublé, avec ce slalom dont il a le secret. On dirait qu’il joue en survêtement tellement c’est facile pour lui au Parc.
Et que dire d’Ousmane Dembélé ? L’année où il a enfin été constant. Des passes décisives à la pelle, des buts venus d’ailleurs. Quand il prend le ballon côté droit et rentre sur son gauche… les défenses tremblent encore.
« Jouer au Parc cette saison, c’est une drogue. L’ambiance te porte, tu te sens invincible. »
– Un joueur du PSG, en off après le match contre Rennes
Luis Enrique, l’architecte d’un collectif terrifiant
Et derrière tout ça, il y a un mec : Luis Enrique. L’Espagnol a réussi quelque chose de spécial avec ce stade. Il a compris que le Parc pouvait devenir une arme. Pressing haut, transitions rapides, intensité de tous les instants : son PSG version 2025 est taillé pour jouer devant 48 000 personnes qui hurlent.
Ce qui m’impressionne le plus ? Sa gestion des moments. Jamais d’euphorie excessive, jamais de panique. Même quand on était menés contre City ou contre Liverpool à Anfield, il restait calme. Et ça se ressent sur le terrain.
Un effectif enfin équilibré et terrifiant
On peut le dire : ce PSG 2025 est probablement le plus complet de l’ère QSI. Devant, c’est la folie. Au milieu, Vitinha et João Neves forment un duo complémentaire incroyable. Derrière, la charnière Pacho-Hakimi-Mendes marche sur l’eau, et Safonov commence à devenir très sérieux dans les cages.
Hier soir contre Rennes, on a vu l’équipe-type dans sa plus belle expression :
- Un gardien qui sort les arrêts qu’il faut (Safonov a été impeccable)
- Une défense solide et qui relance proprement
- Un milieu qui récupère haut et qui fait mal en transition
- Des attaquants qui finissent tout
Résultat ? 5-0 et l’impression que Rennes n’a jamais existé.
Et maintenant ? 2026 s’annonce encore plus fou
Le plus beau dans tout ça ? C’est loin d’être fini. Le PSG reprend dès le 4 janvier avec un derby brûlant contre le Paris FC. Treize mètres seulement entre Jean-Bouin et le Parc… l’ambiance promet d’être dingue.
Et puis il y a la suite de la Ligue des Champions, la quête d’un nouveau titre en Ligue 1, la Coupe de France… Cette équipe a faim. Vraiment faim.
Ce qui est sûr, c’est que 2025 laissera une trace. Pas seulement parce qu’on a gagné la Ligue des Champions (ce qui est déjà énorme). Mais parce qu’on a retrouvé un Parc des Princes comme on l’aime : bruyant, passionné, imprévisible, magique.
Alors oui, Noël approche. Et le PSG nous a gâtés toute l’année. Des buts somptueux, des ambiances folles, des soirées dont on parlera encore dans dix ans. Merci pour tout ça. Vivement 2026, vivement les prochaines émotions porte d’Auteuil.
Parce qu’une chose est sûre : quand ce PSG joue au Parc, il ne se passe jamais rien d’ordinaire.
Allez Paris ! ❤️💙
