Franchement, quand on a vu l’équipe alignée samedi soir, on s’est dit que ça pouvait être une soirée tranquille… ou un piège classique. Le Havre qui vient jouer bas, qui attend la moindre erreur, et Paris qui doit absolument se remettre la tête à l’endroit après des jours agités. Et puis non. Ça a été propre, net, presque trop facile par moments. 3-0, zéro but encaissé, et surtout des signaux hyper positifs à quatre jours de recevoir Tottenham. Allez, on débrieque tout ça sans langue de bois.
Une victoire qui fait du bien à la tête autant qu’au classement
Reprendre la première place, ok c’est bien. Mais ce qui compte vraiment, c’est la manière. Parce que oui, Le Havre n’est pas le Barça version 2011, mais ils sont costauds à domicile et capables de faire douter n’importe qui en jouant le dos au mur. Là, Paris n’a quasiment jamais douté. Une entame sérieuse, un pressing retrouvé par séquences et surtout une solidité défensive qu’on n’avait plus vue depuis longtemps. Ça change tout.
Lucas Chevalier : la réponse parfaite sur le terrain
Commençons par le plus chaud du moment. Lucas Chevalier arrive dans un contexte pourri, avec cette histoire de like qui a enflammé les réseaux et une partie du public qui gronde dès l’échauffement. Et le gamin de 23 ans, il fait quoi ? Il sort un match XXL. Trois arrêts décisifs rien qu’en première période, une sortie autoritaire sur coup franc en seconde, et surtout une sérénité qui a calmé tout le monde derrière.
À la 25e, quand il repousse quasiment sur sa ligne cette tête à bout portant, le Parc a applaudi. Pas le petit applaudissement poli, non, le vrai. Celui qui veut dire « ok, on te juge sur le terrain et là t’as répondu ». Franchement, respect. Dans une période où chaque sortie de gardien parisien est scrutée à la loupe, il a montré qu’il avait les nerfs solides. 7,5/10, et encore, certains diront que c’est gentil.
Quand tu joues au PSG, tu sais que la moindre connerie hors terrain devient énorme. Lui, il a juste fermé les bouches en faisant son boulot à la perfection.
João Neves, déjà le patron du milieu
On va pas tourner autour du pot : à 20 ans, le Portugais joue déjà comme s’il avait 300 matches de Ligue 1 dans les jambes. Volume de jeu hallucinant, lecture parfaite, passes qui cassent les lignes, récupérations propres… On a l’impression qu’il a toujours été là. Contre Le Havre, il a encore haussé le ton.
- 92 % de passes réussies (dont plusieurs dans le dos de la défense)
- 8 récupérations (meilleur Parisien)
- 3 occasions créées
- 1 passe décisive sur le deuxième but
Quand tu vois Zaïre-Emery à côté de lui, déjà très bon lui aussi, tu te dis que ce milieu-là a de quoi faire mal très longtemps. Neves, c’est le genre de joueur qui te fait gagner des matches même quand tu joues moyen. Là, il a été au-dessus. 8/10 facile, et je suis sévère.
Nuno Mendes relance la machine à gauche
Retour de blessure, titularisation directe, et bim : meilleur latéral gauche du match. Des montées tranchantes, des centres précis, une activité défensive irréprochable. On avait presque oublié à quel point il change la donne sur son couloir. Avec lui, le PSG a une arme fatale en transition. Et offensivement, il a encore montré qu’il pouvait être décisif à tout moment.
Petit détail qui tue : sur les trois buts, il est impliqué directement ou indirectement sur deux séquences. Quand il est là, tout le côté gauche respire. 7,5/10 et une envie folle de le revoir à 100 % contre Tottenham.
Kang-in Lee et Zaïre-Emery : la jeunesse qui porte le projet
Kang-in Lee, on le critique parfois pour son irrégularité, mais quand il est dans un bon soir… quelle vista ! Le troisième but, c’est lui qui le fabrique de A à Z avec ce une-deux dans la surface et cette frappe en lucarne. 7/10 et un match qui va lui faire un bien fou à la confiance.
Warren Zaïre-Emery, lui, continue sa progression linéaire. Pas le match le plus clinquant, mais toujours juste, toujours disponible, toujours propre. Il court partout, récupère, relance, oriente. À 19 ans, il est déjà le poumon de cette équipe. 7/10 également.
Les notes complètes des Parisiens
| Joueur | Note | Commentaire rapide |
| Lucas Chevalier | 7,5 | Réponse XXL malgré la pression |
| Nuno Mendes | 7,5 | Retour gagnant, couloir gauche revit |
| João Neves | 8 | Patron à 20 ans, tout simplement |
| Warren Zaïre-Emery | 7 | Toujours aussi fiable |
| Kang-in Lee | 7 | Un but magnifique, une vista retrouvée |
| Equipe type | 7 | Solide, sérieux, encourageant |
Le reste de l’équipe a été sérieux, sans plus. Quelques joueurs en dedans, mais globalement une copie propre. Ce qui frappe, c’est l’état d’esprit. On a senti une équipe qui voulait montrer qu’elle était concernée, même contre un adversaire supposé faible.
Et maintenant ? Direction Tottenham avec le plein de confiance
Dans quatre jours, ce sera une tout autre histoire. Tottenham, même en difficulté en Premier League, reste une équipe joueuse, rapide en contre, avec des individualités capables de te punir sur une erreur. Mais ce PSG-là version novembre 2025 commence à ressembler à quelque chose. Un gardien qui gagne en crédibilité, un milieu qui prend le pouvoir, des latéraux qui reviennent en forme… Les voyants sont au vert.
Évidemment, il faudra monter encore d’un cran. Mais cette victoire contre Le Havre, au-delà des trois points, c’est un match référence dans l’attitude. Et parfois, c’est exactement ce dont une équipe a besoin avant un gros choc européen.
On a hâte. Vraiment.
Et vous, vous en avez pensé quoi de ce PSG-Le Havre ? Chevalier vous a convaincus ? Neves est déjà indispensable ? Dites tout en commentaire, on débat avec plaisir.
