Hier soir, le Parc des Princes a retrouvé des couleurs qu’on avait presque oubliées cette saison. Cinq buts, zéro encaissé, un festival offensif et une ambiance de grande soirée européenne un samedi de décembre en Ligue 1. Franchement, qui l’aurait cru après les dernières semaines en dents de scie ? Le PSG a tout simplement marché sur Rennes, et ça fait un bien fou.
Une soirée où tout a fonctionné à la perfection
On va être honnête : quand on a vu la composition avec Safonov dans les cages pour la première fois de la saison, Lee Kang-in titulaire et le jeune Mayulu sur le banc au coup d’envoi, on s’est tous posé des questions. Et puis il y a eu ce premier quart d’heure. Un peu timide, certes, mais dès que le ballon a commencé à circuler vite, on a senti que ça allait être une tout autre histoire.
Le déclic ? Une action magnifique côté gauche où Barcola élimine deux défenseurs comme s’ils étaient des plots avant de servir Kvaratskhelia dans la surface. Le Géorgien, tranquillement, ajuste le gardien d’un plat du pied sécurisé. 1-0 à la 28e, et le Parc explose. À partir de là, plus personne ne pouvait arrêter Paris.
Bradley Barcola, enfin le crack qu’on attendait
Parlons-en de Barcola. Parce que oui, on l’attendait au tournant. Capable du meilleur comme du pire depuis son arrivée, l’ancien Lyonnais a livré hier ce qui ressemble à son match référence sous le maillot parisien. Vitesse, percussion, décision juste : tout y était.
Deux buts (un en première période sur une frappe enroulée sublime, un en seconde sur un rush solitaire), une passe décisive, des dribbles qui font lever le stade… On a eu l’impression de voir un joueur libéré, enfin en confiance totale. Quand il prend le ballon et accélère, plus personne ne suit. Et ça, pour un ailier du PSG, c’est exactement ce qu’on veut voir.
« Il a été incroyable. On sait tous de quoi il est capable, il l’a montré ce soir. »
Un proche du vestiaire, après le match
Kvaratskhelia, le magicien géorgien entre dans la légende
Et puis il y a Kvara. Que dire de plus ? Un doublé, des gestes de classe pure, une influence sur tout le front d’attaque. Le premier but est chirurgical, le second est un missile en lucarne après un contrôle orienté dont il a le secret. Quand il est dans cet état de forme, il est tout simplement injouable.
Ce qui frappe, c’est sa capacité à répéter les efforts tout en gardant cette qualité technique hors norme. Il défend, il presse, il accélère, il combine, il conclut. Hier, il a porté l’attaque parisienne à lui tout seul par moments. Et le public l’a bien compris : son nom a résonné longtemps dans les travées du Parc.
Safonov : la bonne surprise qu’on n’osait pas espérer
On ne va pas se mentir, l’absence de Chevalier a fait grincer quelques dents. Et puis Matvey Safonov a décidé de répondre présent. Deux arrêts décisifs en première période alors que Rennes poussait un peu, une sortie autoritaire, une relance propre : le Russe a marqué des points énormes.
Le premier arrêt sur Lepaul, en repoussant sur le poteau, a peut-être changé la physionomie du match. Sans ça, on aurait pu être à 1-1 et l’histoire aurait été différente. Au lieu de ça, Paris a pris le large et n’a plus jamais été inquiété. Belle entrée en matière pour un gardien qui risque de grappiller du temps de jeu dans les prochaines semaines.
Un collectif enfin retrouvé
Bien sûr, on pourrait parler de Lee Kang-in qui a distillé des caviars toute la soirée, de Vitinha qui a encore une fois tout dirigé au milieu, ou de la défense à quatre qui a vécu une soirée tranquille. Mais ce qui ressort surtout, c’est l’impression d’un groupe qui a retrouvé du plaisir à jouer ensemble.
Les mouvements étaient fluides, les appels précis, le pressing coordonné. On a vu des triangles, des une-deux, des décalages rapides : tout ce qui avait manqué lors des derniers matchs poussifs. Luis Enrique, sur son banc, avait le sourire. Et ça, ça ne trompe pas.
- 5 tirs cadrés parisiens → 5 buts
- 68 % de possession
- 14 occasions franches créées
- 0 tir cadré concédé en seconde période
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Rennes, pourtant en forme ces dernières semaines, n’a tout simplement jamais existé.
Et maintenant ? La Ligue des Champions en ligne de mire
Cette victoire fait un bien fou au classement : Paris revient à un point du leader lensois et envoie un message clair à tout le monde avant la trêve. Mais surtout, elle arrive à quelques jours d’un déplacement compliqué en Ligue des Champions.
Ce genre de performance, avec cette intensité et cette qualité technique, c’est exactement ce qu’il faudra reproduire en Europe. Si Barcola et Kvaratskhelia continuent sur cette lancée, si Safonov confirme, si le collectif reste aussi solidaire… alors oui, on peut commencer à rêver un peu plus grand.
Hier soir, le PSG a montré qu’il avait les armes. Reste à confirmer que ce n’était pas juste une parenthèse enchantée, mais bien le début de quelque chose. En attendant, on savoure. Parce que des soirées comme ça, on n’en vit pas tous les week-ends.
Et vous, vous en avez pensé quoi de ce récital ? Barcola homme du match ou Kvara intouchable ? Dites-moi tout en commentaire, on en reparle ensemble.
