Franchement, quand on a vu le tableau d’affichage passer à 5-3 au Parc des Princes, on s’est tous dit la même chose : cette fois, c’est presque plié. Le PSG vient de mettre une claque monumentale à Tottenham et, mine de rien, il vient peut-être de composter son billet pour le printemps européen. Douze points en cinq journées dans ce nouveau format de Ligue des Champions, c’est du très sérieux.
Une soirée complètement folle qui change tout
Reprenons depuis le début. Mercredi soir, le Parc est bouillant, les Spurs débarquent avec leur jeu rapide et leur pressing haut. Et pourtant, en une heure de jeu, Paris a déjà planté cinq pions. Vitinha qui claque un doublé somptueux, les autres qui suivent… On a presque eu pitié des Anglais. Presque.
Mais au-delà du spectacle, c’est surtout le classement qui retient l’attention. Avec cette victoire, le PSG grimpe à 12 points et pointe à la troisième place provisoire. Et là, les statistiques parlent d’elles-mêmes : il devient extrêmement compliqué de sortir du top 24 avec un tel total.
Pourquoi 12 points, c’est déjà presque la qualification assurée
Dans ce nouveau format à 36 équipes, tout le monde joue huit matchs. Les 8 premiers vont directement en huitièmes, les 9e à 24e passent par les barrages, et les autres rentrent à la maison. L’an dernier, il fallait 11 points pour être quasi sûr de passer (seul Zagreb avait été éliminé avec ce total à cause de la différence de buts).
Cette saison, les analystes s’accordent à dire que le seuil sera plus bas. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y a déjà énormément de matchs nuls. Moins de victoires écrasantes, plus de points distribués à tout le monde. Résultat : les prévisions tablent sur 9 à 10 points maximum pour être dans les 24 qualifiés.
Avec 12 points aujourd’hui, Paris a plus de 99 % de chances d’être au minimum dans les barrages. C’est du quasi-certain.
D’après les modèles statistiques les plus fiables
Concrètement, même en perdant les trois derniers matchs, le PSG finirait à 12 points. Et actuellement, le 25e a 6 points d’écart. Il faudrait un cataclysme pour que ça change.
Et le Top 8 direct, c’est pour bientôt ?
Maintenant, la vraie question qui excite tout le monde : est-ce que Paris peut éviter les barrages et filer directement en huitièmes ? Parce que, soyons honnêtes, avec le calendrier chargé entre la Ligue 1, la Coupe de France et tout le reste, deux matchs en moins en février, ça change la vie.
Avant cette journée, les projections estimaient qu’il faudrait autour de 15 points pour être dans le top 8. Parfois 16 l’an dernier, mais encore une fois, le niveau plus homogène cette saison joue en faveur des gros.
- Il reste trois matchs au PSG
- Il manque donc potentiellement 9 points à prendre
- Atteindre 15 points = il suffit d’une victoire ou trois nuls
- Atteindre 18 points = trois victoires et c’est presque sûr d’être dans les 4-5 premiers
Franchement, quand tu regardes le calendrier restant, tu te dis que c’est largement faisable.
Le calendrier restant : plutôt clément sur le papier
Regardons ça de plus près :
- Déplacement à Bilbao (10 décembre) – une équipe joueuse mais prenable à domicile pour Paris
- Déplacement à Lisbonne contre le Sporting (20 janvier) – match compliqué, mais le PSG a déjà montré qu’il savait voyager
- Réception de Newcastle (28 janvier) – les Magpies sont costauds, mais au Parc, avec l’ambiance…
Sur ces trois matchs, prendre 4 ou 5 points semble être le minimum syndical. Ce qui nous amènerait déjà à 16-17 points. Autant dire que le top 8 est plus qu’envisageable.
Ce que ça change pour Luis Enrique et les joueurs
Pour le coach espagnol, c’est une vraie bouffée d’oxygène. On sait qu’il déteste les barrages, ces matchs aller-retour en février qui cassent le rythme et fatiguent tout le monde. Là, avec une qualification directe, il pourrait faire tourner un peu plus en janvier et garder tout le monde frais pour la phase finale.
Et puis, soyons réalistes : finir dans le top 8, c’est aussi un signal fort envoyé aux autres gros. Ça veut dire que Paris est revenu dans le game européen, qu’on n’est plus là pour faire de la figuration.
Les scénarios où tout peut encore basculer (oui, il en existe)
Bon, je ne vais pas vous mentir : il faudrait un alignement de planètes particulièrement défavorable pour que Paris rate les barrages. Genre perdre les trois derniers matchs 5-0 et que dix équipes derrière fassent un sans-faute. Autant dire que c’est du domaine du fantasme.
Le seul vrai risque, c’est de vendanger bêtement les prochains matchs par excès de confiance. On a déjà vu des grandes équipes se faire peur en se relâchant trop tôt. Mais avec Luis Enrique, ça semble compliqué : l’homme est obsédé par la régularité.
Ce que cette victoire dit du PSG version 2025-2026
Ce 5-3, ce n’est pas qu’une victoire. C’est la démonstration que cette équipe a franchi un cap. On a vu de la folie offensive, de la solidité mentale (même quand Tottenham revient à 4-3), et une capacité à accélérer quand il le faut. Vitinha qui sort un match XXL, les jeunes qui répondent présent, Marquinhos qui fête son 500e en capitaine… Tout y est.
On sent que ce groupe commence à ressembler à quelque chose de vraiment dangereux en Europe. Pas juste une équipe qui joue bien en Ligue 1, mais un vrai prétendant.
Et ça, mine de rien, ça fait du bien après des années un peu frustrantes sur la scène européenne.
Conclusion : on peut déjà commencer à réserver les places pour mars ?
Officiellement, non. Mathématiquement, rien n’est fait. Mais dans les faits ? Oui, le PSG est quasi qualifié. Et pas juste pour les barrages. Avec un peu de réussite et de sérieux sur les trois derniers matchs, les huitièmes directs sont à portée de main.
Alors oui, on peut commencer à y croire. Vraiment.
Le Parc des Princes a vibré comme jamais ce mercredi. Et quelque part, on a tous senti que cette saison pourrait être spéciale. Très spéciale.
Allez Paris.
