Imaginez un instant : l’odeur de l’herbe fraîchement tondue, le grondement des sabots sur la piste, et une foule suspendue au souffle d’une course où tout peut basculer en une seconde. Ce lundi 16 juin 2025, l’hippodrome de Compiègne a vibré d’une énergie rare, portée par un duo inattendu : Wit Perd, un poulain de 4 ans, et Stéphane Pasquier, surnommé à juste titre « Monsieur Quinté ». Leur victoire dans le Prix des Hauts-de-France, un quinté qui a tenu toutes ses promesses, a marqué les esprits. Comment un cheval jusque-là discret a-t-il pu s’imposer face à des favoris ? Plongeons dans cette journée mémorable.
Une Victoire Inattendue à Compiègne
Ce n’était pas gagné d’avance. Wit Perd, entraîné par Nicolas Caullery, n’était pas le favori des parieurs. Habitué aux courses sur des distances plus longues, comme les 2 400 mètres, ce fils de Kendargent semblait jouer les outsiders dans ce quinté disputé sur un parcours raccourci. Pourtant, sous la selle de Stéphane Pasquier, il a déjoué tous les pronostics. Cette course, qui s’est déroulée sous un ciel gris typique de l’Oise, a révélé un cheval en pleine ascension, capable de surprendre même les plus sceptiques.
« Ce cheval a un potentiel qu’on n’avait pas encore totalement exploité. On a suivi l’instinct de Stéphane, et ça a payé. »
– Un entraîneur proche de l’équipe
Le choix stratégique de raccourcir la distance a été un coup de génie. Pasquier, avec son expérience légendaire, avait senti que Wit Perd pouvait briller sur ce terrain. Et il ne s’est pas trompé. Dès le départ, le poulain a montré une aisance remarquable, se plaçant idéalement avant de lancer une accélération foudroyante dans la dernière ligne droite.
Stéphane Pasquier : Le Maestro des Quintés
Parler de cette victoire sans évoquer Stéphane Pasquier serait comme raconter une pièce de théâtre sans mentionner l’acteur principal. Ce jockey, dont le palmarès ferait pâlir d’envie n’importe quel concurrent, a une nouvelle fois prouvé pourquoi il est une légende dans le milieu. Son surnom, Monsieur Quinté, n’est pas usurpé. Avec des centaines de courses à son actif, il sait lire une épreuve comme personne, anticiper les mouvements et tirer le meilleur de ses montures.
J’ai toujours trouvé fascinant de voir comment un jockey peut transformer une course. Pasquier, avec son calme olympien, semble avoir une connexion presque surnaturelle avec ses chevaux. Dans le cas de Wit Perd, il a non seulement conseillé la stratégie gagnante, mais il a aussi su gérer la pression d’un peloton serré, où chaque décision compte.
« Il a couru plaisamment, mais il faudra confirmer dans un gros handicap. »
– Un jockey expérimenté après la course
Ce commentaire, prudent mais optimiste, reflète bien l’état d’esprit du moment. Wit Perd a remporté son premier quinté, mais le chemin vers les sommets est encore long. Les prochaines courses seront cruciales pour voir si ce poulain peut s’installer durablement parmi les meilleurs.
Une Équipe Derrière le Succès
Si Wit Perd et Pasquier ont brillé sous les projecteurs, ils n’auraient pas pu réussir sans une équipe soudée. L’entraîneur Nicolas Caullery, discret mais méthodique, a su écouter les conseils de son jockey et ajuster la préparation du cheval. Ce n’est pas un secret : dans le monde hippique, chaque détail compte, de l’alimentation du cheval à son entraînement matinal. Et dans ce cas précis, un membre de l’équipe a joué un rôle clé : le fils de l’entraîneur, qui travaille avec Wit Perd au quotidien.
Cette victoire, c’est aussi celle d’une collaboration. J’ai toujours pensé que le sport hippique, plus que tout autre, repose sur une alchimie entre l’homme et l’animal. Ici, chaque maillon de la chaîne – du jockey à l’entraîneur en passant par les lads – a contribué à ce moment de gloire.
Les Résultats du Quinté : Surprises et Confirmations
Le quinté du 16 juin à Compiègne n’a pas seulement consacré Wit Perd. L’arrivée a réservé son lot de surprises, avec des rapports alléchants pour les parieurs audacieux. Voici l’ordre d’arrivée :
- Wit Perd (n°8)
- Highbari (n°1)
- Cubanisto (n°4)
- Darnetal (n°13)
- Al Khamsin (n°3)
Highbari, l’un des favoris, a tenu son rang en se classant deuxième, mais les autres places ont créé l’étonnement. Darnetal, à 35/1, et Al Khamsin, à 24/1, ont déjoué les attentes, offrant un rapport de 303 524,40 € pour le quinté dans l’ordre. C’est le genre de résultat qui fait rêver les parieurs et rappelle que, dans les courses, rien n’est jamais joué d’avance.
| Position | Cheval | Cote |
| 1er | Wit Perd | Outsider |
| 2e | Highbari | Favori |
| 3e | Cubanisto | Récents succès |
| 4e | Darnetal | 35/1 |
| 5e | Al Khamsin | 24/1 |
Ce tableau illustre bien le caractère imprévisible de ce quinté. Les parieurs qui ont misé sur des outsiders comme Darnetal ou Al Khamsin ont dû sabrer le champagne !
Le Contexte du Prix des Hauts-de-France
Le Prix des Hauts-de-France n’était pas une course isolée. Il s’inscrivait dans un week-end hippique chargé, marqué par d’autres événements majeurs, notamment à Chantilly. Ce quinté, bien qu’en deuxième épreuve d’un événement plus large, a capté l’attention par son intensité et ses rebondissements. L’hippodrome de Compiègne, avec son cadre verdoyant et son ambiance conviviale, a offert un terrain parfait pour cette bataille équestre.
Ce qui rend ce genre de course si spécial, c’est l’équilibre entre stratégie et instinct. Les entraîneurs préparent leurs chevaux pendant des semaines, voire des mois, mais sur la piste, tout peut changer en un instant. Un faux pas, une mauvaise décision, et c’est la déception. À Compiègne, Wit Perd et son équipe ont su saisir leur chance.
Pourquoi Cette Victoire Compte
Pour Wit Perd, ce triomphe marque un tournant. Après une série de performances en demi-teinte, ce poulain de 4 ans a enfin montré de quoi il était capable. Mais au-delà du résultat brut, cette course illustre ce qui fait le charme de l’hippisme : l’imprévu, la passion, et le travail d’équipe. Chaque course est une histoire, et celle de Wit Perd à Compiègne est digne d’un roman.
En tant que passionné de sport, je trouve que ces moments rappellent pourquoi on aime les courses. Ce n’est pas juste une question de vitesse ou de force. C’est une danse entre le cheval, le jockey, et l’entraîneur, orchestrée sous les yeux d’un public captivé. Et quand un outsider comme Wit Perd l’emporte, c’est une piqûre de rappel : dans le sport, tout est possible.
« Une course, c’est comme une partie d’échecs. Il faut anticiper, mais aussi savoir improviser. »
– Un observateur du milieu hippique
Et Après ? Les Défis à Venir
Si cette victoire a fait vibrer Compiègne, elle soulève aussi des questions. Wit Perd peut-il réitérer l’exploit dans un handicap plus relevé ? Stéphane Pasquier, lui, reste prudent, mais son optimisme est contagieux. Les prochaines semaines seront déterminantes pour voir si ce poulain peut s’imposer comme une valeur sûre.
Pour Nicolas Caullery et son équipe, l’objectif est clair : continuer à travailler, affiner la stratégie, et viser plus haut. Les courses à venir, notamment dans des hippodromes prestigieux, seront des tests cruciaux. Et pour les parieurs, cette victoire est une leçon : parfois, il faut oser miser sur l’inattendu.
L’Hippisme : Un Monde de Passion
Les courses hippiques, c’est bien plus qu’un sport. C’est un univers où se croisent des histoires humaines, des exploits animaux, et des paris audacieux. À Compiègne, le 16 juin 2025, Wit Perd et Stéphane Pasquier ont écrit une nouvelle page de cette saga. Et si l’on en croit les murmures dans les tribunes, ce n’est que le début.
Alors, que retenir de cette journée ? Une chose est sûre : l’hippisme reste un sport où l’émotion et la surprise règnent en maître. Que vous soyez un parieur aguerri ou un simple curieux, une course comme celle-ci rappelle pourquoi ce monde fascine. Et pour Wit Perd, l’aventure ne fait que commencer.
- Clé du succès : Une stratégie audacieuse et une exécution parfaite.
- Leçon à retenir : Les outsiders peuvent renverser la donne.
- Prochain défi : Confirmer dans des courses plus relevées.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Wit Perd deviendra-t-il un nom incontournable des hippodromes ? Une chose est sûre : cette victoire à Compiègne restera dans les mémoires comme un moment de pure magie équestre.
