Imaginez un peu la scène : un stade en ébullition au Maroc, les minutes qui défilent inexorablement, et soudain, dans les arrêts de jeu, une frappe précise qui fait exploser de joie des millions de supporters. C’est exactement ce qui s’est passé lors du premier match de l’Égypte à la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Mohamed Salah, ce joueur qu’on ne présente plus, a encore une fois prouvé pourquoi il reste une icône absolue pour son pays.
Franchement, quand on suit le football de près, on sait que ces moments-là sont ceux qui font la légende. Salah arrivait avec pas mal de nuages au-dessus de la tête, et pourtant, il a su transformer l’essai de la plus belle des manières. L’Égypte s’impose 2-1 face au Zimbabwe, et c’est lui qui offre les trois points. Mais revenons un peu sur ce match palpitant, parce qu’il y avait de quoi s’arracher les cheveux par moments.
Une Victoire Arrachée dans la Douleur pour les Pharaons
Le coup d’envoi est donné, et dès les premières minutes, on sent que ça va être intense. Les Égyptiens prennent le jeu à leur compte, et qui est au cœur de tout ? Salah, bien sûr. Titulaire indiscutable avec la sélection, il montre tout de suite qu’il est là pour en découdre.
Dès la 6e minute, il délivre une passe millimétrée pour Trezeguet, dont la tête est repoussée miraculeusement sur la ligne. Deux minutes plus tard, sa propre frappe est détournée. On se dit que ça va rentrer vite, que l’Égypte va dérouler. Mais le football, c’est aussi ça : des surprises parfois cruelles.
Un Début Tonitruant qui Cache des Fragilités
Salah est partout en ce début de rencontre. Un centre parfait à la 12e, malheureusement pas conclu par Emam Ashour. Puis une faute sévère sur sa cheville à la 14e. L’attaquant ne lâche rien, il court, il percute, il crée. À ce moment-là, j’ai vraiment pensé que les Pharaons allaient écraser leurs adversaires.
Mais voilà, la défense égyptienne n’est pas dans le même rythme. Trop d’espaces, pas assez de concentration. Et à la 20e minute, Prince Dube en profite pour ouvrir le score pour le Zimbabwe. Un vrai coup de massue. Cinq minutes plus tard, nouvelle alerte. Les Warriors montrent qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration.
C’est frustrant à regarder, parce que l’Égypte domine largement la possession, mais se fait punir sur des erreurs défensives. Combien de fois on a vu ça en football ? Les grandes équipes qui peinent face à des outsiders bien organisés.
Les Ajustements Tactiques qui Changent la Donne
Le sélectionneur Hossam Hassan ne reste pas les bras croisés. Dès la 34e minute, il fait entrer Mostafa Mohamed, l’attaquant du FC Nantes, pour apporter plus de présence physique devant. Un choix audacieux, assez tôt dans le match, qui montre que rien n’est acquis.
La deuxième période reprend sur un rythme soutenu. L’Égypte pousse, multiplie les occasions. Il faut attendre la 63e minute pour voir Omar Marmoush, le joueur de Manchester City, égaliser d’une frappe astucieuse. Soulagement temporaire, mais on sent que ça peut basculer d’un côté comme de l’autre.
- Une domination écrasante en termes de tirs et de possession
- Des occasions franches manquées de peu
- Une tension palpable à chaque contre zimbabwéen
- Salah qui continue de porter l’équipe sur ses épaules
Le temps file, et le spectre du match nul pointe le bout de son nez. Franchement, ça aurait été cruel pour les Pharaons, qui ont tout tenté. Mais dans ces moments-là, les grands joueurs font la différence.
Le Moment Magique : Salah Délivre son Pays
Arrêts de jeu. Le stade retient son souffle. Salah prend le ballon sur le côté gauche, repique au centre, et envoie une frappe du pied gauche qui laisse le gardien sans réaction. Explosion de joie ! 2-1 pour l’Égypte. Ce genre de but, c’est ce qui fait vibrer le football africain.
Dans ces instants décisifs, les leaders se révèlent vraiment. Salah a montré qu’il reste indispensable, peu importe les circonstances.
Ce but n’est pas anodin. Il permet à l’Égypte de prendre trois points précieux dans ce groupe, avant d’affronter des adversaires plus corsés comme l’Afrique du Sud. Et pour Salah personnellement, c’est une vraie bouffée d’oxygène après des semaines compliquées en club.
Salah Face à ses Démons : Le Contexte en Club
On ne peut pas parler de cette performance sans évoquer ce qui se passe à Liverpool. Récemment, l’Égyptien a connu des moments difficiles : laissé sur le banc à plusieurs reprises, des déclarations qui ont fait du bruit. Certains parlaient même d’un possible conflit avec son entraîneur.
Peu de temps de jeu ces dernières semaines, juste des entrées en fin de match. Arrivé au Maroc pour la CAN, la pression était énorme. Allait-il réussir à se transcender avec sa sélection ? La réponse est claire : oui, et de quelle manière !
C’est fascinant de voir comment certains joueurs arrivent à compartimenter. En club, les doutes ; avec l’équipe nationale, la libération totale. Salah porte l’Égypte depuis des années, et ce match en est une nouvelle illustration parfaite.
L’Égypte, Éternelle Favorite de la CAN
L’Égypte, c’est sept titres en Coupe d’Afrique des Nations. Un record absolu. Chaque édition, les Pharaons arrivent avec l’étiquette de favoris, et cette année ne déroge pas à la règle, malgré un début un peu laborieux.
Le chemin est encore long. Après le Zimbabwe, il faudra confirmer face à des équipes plus expérimentées. Mais avec un Salah en forme comme ça, tout semble possible. L’aspect peut-être le plus intéressant, c’est de voir comment cette victoire peut lancer la machine égyptienne.
- Une entrée en matière victorieuse, même si poussive
- Salah qui retrouve le chemin des filets au meilleur moment
- Des ajustements tactiques payants
- Une défense à stabiliser rapidement
- Un moral boosté pour la suite de la compétition
Dans une compétition aussi intense que la CAN, ces victoires arrachées construisent souvent les grandes équipes. L’Égypte l’a déjà prouvé par le passé.
Les Autres Acteurs Clés du Match
Si Salah a été le héros, il ne faut pas oublier les autres. Omar Marmoush a montré toute sa classe avec son égalisation. Mostafa Mohamed a apporté du poids en attaque dès son entrée. Trezeguet et Emam Ashour ont aussi créé du danger.
Côté Zimbabwe, Prince Dube a été une vraie menace. Son but a rappelé que dans le football africain, personne ne vient en victime résignée. Les Warriors ont vendu chèrement leur peau, et c’est tout à leur honneur.
Mais au final, c’est bien l’expérience et la qualité individuelle qui ont fait la différence. L’Égypte a su garder la tête froide quand il le fallait.
Ce que Cette Victoire Signifie pour la Suite
Maintenant, place aux prochains rendez-vous. Le groupe n’est pas le plus facile, et chaque point compte. Cette victoire dans la douleur montre que les Pharaons savent souffrir quand il le faut. C’est souvent le signe des équipes qui vont loin.
Pour Salah, c’est peut-être le début d’une grande CAN personnelle. S’il continue sur cette lancée, il pourrait bien guider son pays vers un huitième titre. Et franchement, qui oserait parier contre lui après une telle entrée en matière ?
Le football africain nous réserve toujours des émotions fortes. Ce match Égypte-Zimbabwe en est un parfait exemple : du suspense, du drame, et finalement une happy end signée par une star mondiale. Voilà pourquoi on aime tant cette compétition.
En attendant les prochains matchs, une chose est sûre : Mohamed Salah est bel et bien de retour. Et quand il est comme ça, peu d’équipes peuvent l’arrêter.
Et vous, qu’avez-vous pensé de cette performance ? Salah mérite-t-il déjà le titre de joueur du match, ou même de la compétition entière si ça continue comme ça ? Le débat est ouvert.
Une chose est certaine : la CAN 2025 est lancée, et elle promet déjà de beaux spectacles. Restez connectés, parce que ça ne fait que commencer.
