Vous vous souvenez de ces soirées où tout semble perdu et où, soudain, tout bascule ? Hier soir à Denver, j’ai vécu ça devant mon écran. Les Spurs, privés de leur tour de contrôle depuis six matchs, menés de 18 points au retour des vestiaires… et pourtant, ils l’impossible s’est produit. Une remontada complètement dingue, 139-137, et une qualification directe pour les quarts de finale de la NBA Cup. Franchement, même en ayant vu des centaines de matchs NBA, celui-là m’a scotché.
Une soirée où Devin Vassell est devenu un héros inattendu
Quand on parle des Spurs cette saison, le premier nom qui vient, c’est évidemment Victor Wembanyama. Logique. Mais vendredi, c’est Devin Vassell qui a pris le costume de sauveur. 35 points, dont 7 tirs à trois points – record personnel cette saison – et surtout une fin de match stratosphérique.
Imaginez la scène : il reste 1 min 30, San Antonio est encore derrière. Vassell enchaîne deux missiles longue distance, puis provoque des fautes, rentre ses lancers… 10 points en 90 secondes. Le genre de séquence qu’on revoit en boucle le lendemain matin en se disant « mais comment c’est possible ? ».
« Je sentais juste que c’était mon soir. Les tirs rentraient, l’énergie du groupe était folle. On a joué sans peur. »
Devin Vassell, après le match
De’Aaron Fox, le chef d’orchestre discret mais décisif
On parle beaucoup de Vassell – à juste titre – mais n’oublions pas De’Aaron Fox. Arrivé l’été dernier, le meneur commence à trouver ses marques dans le Texas. 15 points et 12 passes décisives hier, avec une gestion de fin de match exemplaire. Il a su ralentir quand il le fallait, accélérer au bon moment, et surtout alimenter Vassell quand celui-ci était intouchable.
Ce duo commence à faire peur. Fox apporte cette vitesse et cette vision que les Spurs n’avaient plus depuis longtemps, et Vassell cette menace extérieure constante. Sans Wemby pour attirer les défenses à l’intérieur, c’est exactement le complément dont l’équipe avait besoin.
Denver a tout tenté… mais a craqué dans le money-time
De l’autre côté, les Nuggets avaient pourtant tout pour gagner tranquillement. Jamal Murray a sorti un match monstrueux : 37 points, dont plusieurs tirs clutch qui faisaient mal. Nikola Jokić, comme toujours, frôlait le triple-double (21-9-10) avec cette nonchalance qui rend fou les adversaires.
Mais voilà, Denver a eu ce petit relâchement après la pause. 18 points d’avance, l’impression de contrôler totalement… et puis cette incapacité chronique à fermer les matchs quand ça chauffe vraiment. On l’a déjà vu plusieurs fois cette saison. Hier, ça leur a coûté cher.
La NBA Cup, cette compétition qui commence à peser vraiment
Je vais être honnête : quand la NBA Cup a été lancée, j’étais sceptique. Une coupe en milieu de saison, avec des terrains bariolés et des primes en cash… ça sentait le gadget marketing. Mais force est de constater que ça marche. Les joueurs jouent le coup à fond, les salles sont pleines, et les matchs ont une intensité folle.
- 500 000 dollars par joueur pour l’équipe gagnante
- 200 000 dollars pour le finaliste
- Déjà 50 000 dollars garantis rien que pour les quarts de finalistes
Quand tu vois des équipes comme les Spurs se battre comme des morts de faim pour ces primes, tu comprends que ça motive sérieusement. Et puis, avouons-le, ça rajoute du piment en novembre-décembre, période habituellement un peu creuse.
Et maintenant ? Les Lakers et (peut-être) le retour de Wembanyama
Le prochain obstacle s’appelle Los Angeles Lakers. LeBron James, Anthony Davis, Austin Reaves en grande forme… et, selon les dernières nouvelles, Victor Wembanyama pourrait faire son retour dès le 6 décembre. Autant dire que ce quart de finale risque d’être explosif.
Imaginez un peu : Wemby de retour, motivé comme jamais pour sa première vraie compétition avec des enjeux, face à LeBron qui veut absolument ce titre qui manque à son palmarès déjà dingue. Je ne sais pas vous, mais moi je réserve déjà ma nuit.
Ce que cette victoire dit de l’état d’esprit des Spurs 2025-2026
Ce qui m’a le plus marqué hier, au-delà des stats, c’est l’état d’esprit. Gregg Popovich répète depuis le début de saison qu’il veut voir du caractère, de la résilience. Eh bien il a été servi.
Une équipe jeune équipe, sans sa superstar, dans l’une des salles les plus dures de la ligue, qui revient de -18… Ça en dit long sur la culture qui est en train de s’installer à San Antonio. On sent que les joueurs croient vraiment au projet. Et quand Wembanyama reviendra, cette mentalité pourrait faire très mal.
« On ne joue pas pour prouver qu’on peut gagner sans Vic. On joue pour prouver qu’on est une vraie équipe. »
Un joueur des Spurs, sous couvert d’anonymat
Petit point médical sur Victor Wembanyama
Juste pour rassurer tout le monde : l’élongation au mollet gauche évolue bien. Le staff médical reste très prudent – on se souvient tous de la saison dernière et des rechutes – mais les dernières imageries sont encourageantes. Le retour est envisagé « au plus tôt » pour le quart de finale NBA Cup.
Personnellement, je préfère qu’ils prennent une semaine de plus plutôt que de risquer une blessure plus grave. À 21 ans, Wemby a le temps. Mais je comprends aussi l’envie de tout le monde de le revoir sur un parquet.
En résumé : pourquoi ce match va rester dans les mémoires
- Un comeback de 18 points dans une salle hostile
- La performance XXL de Devin Vassell (35 pts, 7/11 à 3 pts)
- La confirmation que les Spurs version 2025-2026 ont du cœur
- Une qualification historique pour les quarts de finale NBA Cup
- Et un futur duel face aux Lakers qui s’annonce déjà légendaire
Franchement, si quelqu’un m’avait dit en début de saison que les Spurs seraient en quarts de finale de la NBA Cup sans Wembanyama, j’aurais rigolé. Aujourd’hui, je ne ris plus. Cette équipe est en train de nous raconter une histoire magnifique. Et le meilleur reste peut-être à venir.
Alors, vous y croyez vous aussi à cette aventure Spurs ? Dites-moi en commentaire ce que vous avez pensé de ce match complètement fou. Et préparez le café : la suite s’annonce brûlante.
