Vous savez ce moment où tout semble s’effondrer dans un club aussi mythique que le Real Madrid et où, soudain, un joueur sort du bois pour dire les choses cash ? C’est exactement ce qui s’est passé hier. Aurélien Tchouaméni, ce milieu français qu’on adore ou qu’on déteste selon les jours, a pris le micro et a balancé une vérité qui fait mal : non, ce n’est pas l’entraîneur qui est responsable du bordel actuel.
Franchement, ça fait du bien d’entendre ça. Parce qu’on a tous vu les images du dernier match contre le Celta Vigo. Deux-zéro à la maison, une équipe qui marche au ralenti, des stars qui semblent ailleurs… Et pourtant, le Français refuse de pointer du doigt le banc.
Quand un joueur assume enfin
On était nombreux à attendre une réaction. Pas celle des réseaux sociaux qui s’enflamment toutes les cinq minutes, non. Une vraie réaction, venue de l’intérieur. Et Tchouaméni l’a faite, avec une maturité qu’on ne lui soupçonnait pas toujours.
Il aurait pu se cacher derrière les habituelles phrases toutes faites : « On travaille dur », « Il faut rester positif »… Mais non. Il a été direct.
« Tout cela n’est pas la faute de l’entraîneur. Contre le Celta, le plan de match était bon. C’est nous, les joueurs, qui n’avons pas été à la hauteur. »
– Aurélien Tchouaméni, en conférence de presse
Cette phrase-là, elle pèse. Parce qu’elle arrive au pire moment pour Xabi Alonso. Les rumeurs parlent d’un siège éjectable, d’un ultimatum clair : gagne contre City ou dégage. Et pourtant, son propre joueur le protège publiquement. C’est rare. C’est classe.
Le problème ? L’intensité, encore et toujours
Tchouaméni n’a pas mâché ses mots sur le fond du problème. Selon lui, tout vient d’un manque d’intensité. Pas de tactique miracle, pas de grand complot : juste des joueurs qui ne courent pas assez, qui ne se battent pas assez.
Et il a raison, quand on regarde les stats récentes. Le Real court moins que la saison dernière, perd plus de duels, récupère moins haut. Les chiffres sont cruels. Contre le Celta, l’équipe a été dominée dans l’envie. Point.
- Moins de courses intensives que la moyenne de la Liga
- Perte de ballons inhabituelle dans le dernier tiers
- Manque flagrant d’agressivité sur le porteur
- Joueurs qui arrivent second sur le ballon trop souvent
On a l’impression de revoir le Real version 2021-2022 quand tout allait mal avant que la magie opère en Ligue des Champions. Sauf que là, la magie tarde à venir.
Xabi Alonso sous pression : la réalité du banc madrilène
On va être honnête deux minutes : coacher le Real Madrid, c’est le job le plus dur du monde. Tu gagnes 4-0 ? Normal. Tu perds 2-0 contre le Celta ? T’es un imposteur. Xabi Alonso le savait en signant. Mais il découvre la violence du cycle médiatique madrilène.
Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’a pas l’air de paniquer. Lors de sa propre conférence, il a parlé d’unité, de connexion avec le Bernabéu, d’opportunité. Des mots justes. Des mots d’entraîneur qui croit encore en son projet.
Et quand ton leader au milieu vient te défendre publiquement la veille d’un match décisif, ça doit faire du bien. Vraiment.
Manchester City arrive : l’heure de vérité
Mercredi soir, ce n’est pas juste un match de Ligue des Champions. C’est un jugement. Pour Xabi Alonso, pour les joueurs, pour tout le projet version 2025-2026.
Face à eux ? Pep Guardiola, son ancien mentor. L’homme qui l’a tout appris à Munich. L’ironie est cruelle. City reste une machine, même sans Haaland à 100 %. Rodri domine toujours le milieu, Foden crée le danger, les latéraux débordent.
Mais le Real a quelque chose que City n’a pas : le Bernabéu. Cette atmosphère si particulière quand l’équipe est dos au mur. On l’a vu tant de fois. Les remontadas ne sont pas un mythe, elles sont une réalité quand le public pousse.
Mbappé, l’incertitude qui pèse
Et puis il y a lui. Kylian Mbappé, fracture au doigt contre le Celta, mais qui devrait tenir sa place. On imagine mal le Real se passer de sa star dans un match pareil.
Son état de forme interroge. Des fulgurances, oui. Mais aussi des matchs où il semble perdu dans le système. Est-ce qu’il peut être le détonateur demain ? C’est la grande question.
Parce que quand Mbappé est dans un grand soir, il n’y a pas grand monde qui peut l’arrêter. Et face à City, il faudra un grand Mbappé. Pas un Mbappé à 70 %.
Le vestiaire est-il vraiment uni ?
Xabi Alonso parle d’un groupe sans fissures. Tchouaméni enfonce le clou en assumant publiquement. Mais dans les couloirs du Bernabéu, que se passe-t-il vraiment ?
J’ai discuté avec des gens proches du club ces derniers jours. L’ambiance n’est pas catastrophique, mais elle n’est pas non plus celle des grandes épopées. Il y a de la fatigue, des egos, des ajustements tactiques qui prennent du temps.
Mais il y a aussi cette fierté madrilène. Ce sentiment qu’on ne peut pas se permettre de couler comme ça. Demain, soit ils se réveillent collectivement, soit ça risque de devenir très compliqué pour la suite de la saison.
Pourquoi ce match peut tout changer
Dans le football, tout peut basculer en 90 minutes. Surtout au Real Madrid. Une victoire contre City, et soudain la crise devient « une petite passe difficile ». Une défaite, et c’est la tempête assurée.
Tchouaméni l’a dit lui-même : « Dans le football, les choses peuvent changer très vite. » Il suffit d’un match référence, d’un Bernabéu en fusion, d’une intensité retrouvée.
Et franchement ? J’ai envie d’y croire. Parce que ce Real-là, même diminué, même convalescent, a encore des joueurs capables de tout renverser. Il suffit qu’ils le veuillent vraiment.
Ce qu’il faudra surveiller demain soir
- L’intensité dès les premières minutes (le Real doit-il presser haut ?)
- Le rôle de Tchouaméni dans la récupération
- La capacité de Mbappé à peser malgré sa douleur
- La solidité défensive face aux combinaisons de City
- L’apport du public, décisif dans ces moments-là
Si le Real retrouve ne serait-ce que 80 % de ce qu’il sait faire, ça peut passer. Si c’est encore une copie comme contre le Celta… alors là, ça va faire mal.
Moi je mise sur une réaction. Pas parce que je suis optimiste béat, mais parce que l’histoire du Real Madrid est faite de ces soirées où tout semble perdu et où, finalement, ils s’en sortent. Toujours.
Rendez-vous demain soir. Le foot, le vrai, celui qui fait vibrer, reprend ses droits au Bernabéu.
Et vous, vous y croyez à la réaction ? Dites-le moi en commentaire, j’ai hâte de lire vos avis avant le grand choc.
