Imaginez un gamin de 16 ans, casque vissé sur la tête, qui s’élance sur un hippodrome mythique et rafle une victoire là où les plus aguerris rêvent de briller. Ce n’est pas une fiction, c’est l’histoire de Thomas Journiac, un jeune jockey de 21 ans qui fait vibrer le monde de l’hippisme. À peine sorti de l’adolescence, il s’impose déjà comme une étoile montante, et son nom résonne dans les pelotons comme une promesse d’avenir. Ce lundi 30 juin, à Clairefontaine, il sera aux commandes de Demoisel de Paris, et tous les regards seront tournés vers lui. Alors, comment ce jeune prodige a-t-il conquis si vite les sommets des courses hippiques ?
Un Talent Brut Forgé par la Passion
Thomas Journiac n’est pas un novice tombé du ciel. Né à Angers, dans une famille où l’hippisme coule dans les veines, il a grandi avec l’odeur du foin et le bruit des sabots. Son père, ancien jockey devenu entraîneur, a été son premier guide, mais aussi son juge le plus sévère. Dès son plus jeune âge, Thomas montrait une aisance naturelle en selle, comme si le cheval et lui ne faisaient qu’un. Mais ce n’est pas qu’une question de don : c’est une affaire de détermination et de travail acharné.
À 16 ans, alors que la plupart des ados se préoccupent de leurs examens ou de leurs soirées, Thomas, lui, participait à sa première course en obstacle. Et pas n’importe où : à Auteuil, l’un des hippodromes les plus prestigieux de France. Résultat ? Une victoire éclatante dans une course réservée aux gentlemen-riders, ces amateurs passionnés qui rêvent de passer pros. Ce jour-là, il a marqué les esprits, et son père, ému aux larmes, a compris que son fils n’était pas là pour faire de la figuration.
Quand on monte pour la première fois à Auteuil, on sent une montée d’adrénaline indescriptible. Gagner là-bas à 16 ans, c’était comme toucher les étoiles.
– Un jeune jockey partageant son expérience
Des Débuts Amateurs au Professionnalisme
Avant de devenir le jockey professionnel qu’il est aujourd’hui, Thomas a dû faire ses preuves dans le monde des gentlemen-riders. Ce statut, à mi-chemin entre l’amateur et le pro, impose des contraintes : il faut jongler entre les courses et les obligations personnelles, comme les études. Pour Thomas, le deal était clair : pas de cheval sans diplôme. Avec un BTS comptabilité en poche, il a tenu parole, prouvant qu’il pouvait briller sur tous les fronts.
Ses années en tant que gentleman-rider n’ont pas été de tout repos. Les courses amateurs demandent autant de rigueur que les professionnelles, mais avec moins de moyens et souvent moins de projecteurs. Pourtant, Thomas s’est démarqué par sa maturité et son sang-froid. Chaque course était une leçon, chaque chute une expérience. Et c’est cette résilience qui l’a préparé à franchir le cap du professionnalisme en septembre 2024.
- Première victoire à 16 ans : Un exploit à Auteuil qui lance sa carrière.
- Équilibre études-carrière : Un BTS obtenu tout en courant.
- Passage pro : Une transition réussie en seulement neuf mois.
Une Ascension Fulgurante dans le Grand Bain
Quand Thomas Journiac a décidé de devenir jockey professionnel, il n’a pas fait les choses à moitié. À peine un mois après avoir obtenu son statut pro, son entraîneur, un cador du milieu, lui confie une monture pour une course de Groupe I, l’élite des compétitions hippiques. Pas intimidé pour un sou, Thomas s’envole ensuite pour Cheltenham, en Angleterre, un autre temple de l’hippisme. Et comme si ça ne suffisait pas, il décroche une victoire dans une course de Groupe avec Jaguar du Berlais à Auteuil, un moment qu’il décrit comme « un rêve éveillé ».
Ce qui frappe chez ce jeune homme, c’est sa capacité à garder la tête froide. À 21 ans, là où d’autres pourraient se laisser griser par le succès, Thomas reste focus. Il analyse chaque course avec son père, décortique ses erreurs, et cherche sans cesse à s’améliorer. Cette discipline, rare pour son âge, fait de lui un compétiteur redoutable.
Un bon jockey, ce n’est pas seulement celui qui gagne. C’est celui qui apprend de chaque course, même celles où il termine dernier.
– Un entraîneur expérimenté
Clairefontaine : Le Prochain Défi
Ce lundi 30 juin, tous les yeux seront rivés sur l’hippodrome de Clairefontaine, où Thomas Journiac montera Demoisel de Paris dans le Quinté. Cet événement, suivi par des milliers de passionnés, est une nouvelle occasion pour lui de prouver son talent. Clairefontaine, avec son cadre verdoyant et son ambiance électrique, est le théâtre parfait pour un jockey en quête de gloire. Mais qu’est-ce qui rend ce rendez-vous si spécial ?
Pour Thomas, chaque course est une histoire à écrire. Demoisel de Paris n’est pas seulement un cheval, c’est une partenaire. Ensemble, ils doivent synchroniser leurs mouvements, anticiper les virages, et gérer la pression des concurrents. J’ai toujours trouvé fascinant cet aspect de l’hippisme : ce n’est pas qu’une question de vitesse, c’est une danse stratégique où chaque détail compte.
| Événement | Lieu | Importance |
| Quinté du 30 juin | Clairefontaine | Épreuve majeure |
| Première victoire | Auteuil | Lancement carrière |
| Groupe I | Cheltenham | Compétition internationale |
Le Rôle Clé de l’Entourage
Derrière chaque grand jockey, il y a une équipe. Pour Thomas, son père reste une figure centrale. Ancien jockey, il connaît les ficelles du métier et n’hésite pas à pousser son fils à se dépasser. Mais Thomas ne s’appuie pas seulement sur sa famille. Son entraîneur, une pointure dans le milieu, a tout de suite vu en lui un potentiel hors norme. Leur collaboration est basée sur la confiance et une exigence mutuelle : pas de place pour l’à-peu-près dans ce sport.
Ce qui m’a toujours impressionné dans ce genre d’histoires, c’est la façon dont un jeune talent peut s’entourer des bonnes personnes pour exploser. Thomas a su construire un réseau solide, entre son père, son entraîneur, et les propriétaires qui lui confient des montures d’exception. C’est un travail d’équipe, même si, sur la piste, il est seul face à l’adversité.
Un Sport Exigeant, une Vie de Passion
L’hippisme, ce n’est pas juste monter un cheval et franchir la ligne d’arrivée. C’est un sport qui demande une condition physique irréprochable, une concentration à toute épreuve, et une résilience face aux échecs. Les chutes, les blessures, les déceptions font partie du jeu, mais Thomas semble avoir une mentalité d’acier. À 21 ans, il a déjà vécu des émotions fortes, des victoires éclatantes aux moments de doute.
Et pourtant, il en redemande. Pourquoi ? Parce que, comme il le dit lui-même, devenir jockey, c’est vouloir « tout casser ». Cette énergie, cette soif de victoire, c’est ce qui le pousse à se lever chaque matin, à s’entraîner sans relâche, et à viser toujours plus haut. D’ailleurs, n’est-ce pas ça, le propre des grands champions ? Cette capacité à transformer chaque défi en opportunité ?
- Préparation physique : Un jockey doit être léger mais puissant.
- Stratégie : Anticiper les mouvements des adversaires.
- Résilience : Rebondir après chaque échec.
Quel Avenir pour Thomas Journiac ?
À seulement 21 ans, Thomas Journiac a déjà un palmarès que beaucoup envient. Mais ce qui le rend vraiment spécial, c’est son humilité. Il ne se repose pas sur ses lauriers. Chaque course est une nouvelle chance de progresser, de peaufiner sa technique, de renforcer sa réputation. Et dans un sport aussi compétitif que l’hippisme, cette mentalité est une arme redoutable.
Alors, que peut-on attendre de lui à l’avenir ? Si son début de carrière est un indicateur, les possibilités semblent infinies. Peut-être le verrons-nous bientôt dominer les grandes courses internationales, comme celles de Hong Kong ou de Dubaï. Ou peut-être deviendra-t-il une légende d’Auteuil, comme certains de ses aînés. Une chose est sûre : son nom est déjà sur toutes les lèvres, et il n’a pas fini de faire parler de lui.
Le talent, c’est une chose. Mais c’est la persévérance qui fait les légendes.
– Un observateur du milieu hippique
Ce lundi, à Clairefontaine, Thomas Journiac aura une nouvelle occasion de montrer de quoi il est capable. Avec Demoisel de Paris, il pourrait bien écrire une nouvelle page de son histoire. Et nous, passionnés ou simples curieux, on ne peut qu’être impatients de voir jusqu’où ce jeune prodige ira. Parce que, franchement, un gamin de 21 ans qui fait trembler les pelotons, ça ne court pas les rues. Vous ne trouvez pas ?
