Vous souvenez-vous de l’émotion quand un petit club sort le grand favori ? Cette magie pure, ce frisson qui parcourt tout le foot français chaque début d’année… Eh bien ce soir, lundi 1er décembre 2025, on remet le couvert. Au Parc des Princes, sous les projecteurs, le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France va distribuer les cartes. Et pour une fois, Paris sera au centre de toutes les attentions, pas seulement à cause du PSG.
Parce qu’en plus du géant parisien, double tenant du titre et habitué des finales gagnées avec la manière, trois autres clubs de la région seront dans les boules : le Paris FC, les Lusitanos Saint-Maur et même le FC Montreuil, qui rêve encore de valider son ticket. Bref, la soirée s’annonce riche en scénarios possibles, du derby intra-muros au choc David contre Goliath.
Pourquoi ce tirage 2025-2026 sent déjà la poudre
La Coupe de France, c’est un peu le dernier bastion où tout peut arriver. L’an dernier encore, on a vécu des séances de tirs au but à rallonge, des clubs de Régional 1 qui font trembler des Ligue 1, des larmes et des exploits gravés dans le marbre. Et cette année, le parfum semble encore plus fort.
Le PSG entre dans la compétition avec l’étiquette du favori absolu. Deux Coupes de suite, c’est rare. Très rare. Seuls quelques monstres sacrés comme les Verts dans les années 70 ou le grand Paris SG version 90-94 y étaient parvenus avant eux. Alors évidemment, tout le monde regarde déjà vers le mois de mai et un éventuel triplé historique.
Mais avant de rêver au Stade de France, il faut passer l’hiver. Et les 32es, même si elles arrivent tard dans la saison pour les gros, restent un piège potentiel. Rappelez-vous Toulouse l’an dernier, sorti dès son entrée par un club de National… Ça ne pardonne pas.
Les trois groupes qui font déjà saliver
Comme chaque année, la Fédération a divisé les 64 équipes qualifiées en trois groupes pour limiter les déplacements et, disons-le, maximiser le suspense. Et cette fois, la répartition est particulièrement croustillante pour les supporters parisiens.
Le groupe C, celui du PSG, contient pas moins de six clubs de Ligue 1. Autant dire que le champion en titre n’aura pas de cadeau dès son entrée. Rennes, qui monte en puissance cette saison, figure parmi les têtes d’affiche. Mais il y a aussi des clubs solides, revanchards, qui rêveraient de faire tomber Paris dès janvier.
- Un déplacement à l’extérieur contre une équipe de l’élite ? Très probable.
- Un match au Parc contre un cador ? Également envisageable.
- Le risque de jouer à 14h un dimanche glacial ? Quasi certain.
Dans le groupe B, le Paris FC joue un peu à domicile aussi. Le club de Charléty, solide en Ligue 2 et ambitieux comme jamais, peut tomber sur du très lourd (Lille, Lens) ou sur un adversaire plus abordable. Et surtout, il partage son chapeau avec les Lusitanos Saint-Maur (National 2) et potentiellement Montreuil. Un derby 100 % francilien n’est pas impossible.
Les petits poucets qui rêvent tout haut
Parlons-en des Lusitanos Saint-Maur. Club historique du football portugais en France, habitué des épopées en Coupe, ils sont déjà qualifiés et attendent leur sort avec gourmandise. Tomber sur le PSG au Parc ? Ce serait le match de leur vie. Sur le Paris FC à Charléty ? Un derby de l’est parisien bouillant.
Et puis il y a le FC Montreuil, encore en lice après un parcours incroyable. S’ils valident leur qualification (il reste une petite réserve à lever), le club de Régional 1 pourrait vivre le plus grand moment de son histoire. Imaginez : jouer au Parc des Princes devant 48 000 personnes… Même en cas de défaite 8-0, ils en parleraient encore dans cinquante ans.
« On joue au foot pour vivre ce genre de moments. Si on doit sortir, autant que ce soit avec les honneurs face au PSG ou contre un voisin qu’on connaît bien. »
Un dirigeant d’un petit club francilien, les yeux brillants
Le PSG, entre routine et pression maximale
Pour le Paris Saint-Germain, c’est presque devenu une habitude : entrer en lice en 32es, viser la finale, gagner. Mais cette saison, la pression est différente. Après deux sacres consécutifs, une élimination précoce serait vécue comme un tremblement de terre. Luis Enrique le sait, les joueurs le savent, les supporters aussi.
Et puis il y a cette petite musique qui monte : et si le club laissait filer la Coupe pour se concentrer sur la Ligue des Champions ? Impensable pour la majorité des supporters. La Coupe de France reste un titre majeur, surtout quand on peut réaliser le triplé.
J’ai un faible pour ces entrées en matière. Le PSG version Coupe de France, c’est souvent une machine qui monte en régime. Des 5-0 contre des amateurs en 32es, puis des matchs plus sérieux, jusqu’à la finale où plus rien ne compte que la victoire. Mais attention, l’histoire a montré que même les plus grands peuvent trébucher dès janvier.
Les scénarios qui feraient vibrer Paris
On va être honnête : tout le monde rêve d’un PSG – Paris FC en 32es. Un derby parisien en Coupe de France, ça n’arrive jamais. La dernière fois qu’un club parisien autre que le PSG a atteint les quarts, c’était le Red Star… en 1999 ! Alors imaginez l’ambiance.
Autre scénario explosif : le PSG qui hérite d’un club de National 2 ou Régional 1 avec un stade de 2 000 places plein à craquer, sous la neige, un vendredi soir. Ces matchs-là, on s’en souvient toute une vie. Le genre de soirée où les stars se les gèlent et où un gamin de 19 ans peut devenir héros national en marquant le but de l’année.
- PSG – Lusitanos Saint-Maur au Parc : ambiance familiale et émotion garantie
- Paris FC – Montreuil : le derby des “petits” qui devient énorme
- PSG – Rennes dès les 32es : un choc de Ligue 1 qui sent déjà les quarts
- Un déplacement à Lille ou Lens pour le Paris FC : ambiance volcanique
Franchement, peu importe le tirage, cette édition 2025-2026 s’annonce déjà comme l’une des plus ouvertes depuis longtemps. Avec un PSG ultra-dominateur mais jamais à l’abri d’un accident, un Paris FC ambitieux, et des petits clubs qui n’ont rien à perdre… tous les ingrédients sont réunis pour une nouvelle page d’histoire.
Alors ce soir, à 19h, on sera tous devant nos écrans. Boule après boule, le destin va se dessiner. Et quelque part en Île-de-France, un président de petit club va peut-être sauter au plafond en apprenant qu’il recevra le PSG. Ou trembler en voyant arriver Lille. C’est ça, la beauté de la Coupe de France.
Et vous, vous pariez sur quoi ? Un choc entre Parisiens ? Un exploit des Lusitanos ? Un déplacement glacial pour le PSG dans un coin reculé ? Dites-le moi en commentaire, on en reparle dès que les boules auront parlé.
En attendant, une chose est sûre : janvier 2026 va sentir bon le foot populaire, les écharpes gelées et les rêves fous. La Coupe de France est de retour, et elle n’a jamais été aussi vivante.
