Vous êtes tranquillement en train de marcher dans la rue, un peu concentré, et soudain un jeune type vous interpelle avec un grand sourire : « Tu veux gagner 100 € si tu mets ce ballon dans la bouteille là-bas ? » Vous hésitez deux secondes, vous tentez le coup… et vous réussissez. La petite foule explose de joie, on vous filme, vous devenez la star du moment. C’est exactement ce genre de scène qui a propulsé un Toulousain de 26 ans vers les sommets du web francophone.
L’explosion inattendue d’un phénomène 100 % spontané
Il s’appelle Tuvok Wassenberg, mais tout le monde le connaît sous le pseudo Tuvok12. Mi-décembre 2025, il franchira le cap symbolique des 10 millions d’abonnés sur sa chaîne principale. Et quand on parle de vues, on ne joue plus dans la cour des petits : près de 7 milliards au total. Des chiffres qui donnent le vertige, surtout quand on sait que tout a commencé en 2014 avec une simple caméra et aucune stratégie particulière.
Ce qui rend son parcours fascinant, c’est qu’il n’a jamais suivi la recette classique des influenceurs. Pas de danse TikTok ultra-chorégraphiée, pas de drama, pas de luxe ostentatoire. Non, lui, il mise tout sur une chose toute bête : la connexion humaine. Un défi sportif lancé à un inconnu, un moment de suspense, une explosion de joie collective quand ça rentre. Et ça marche à tous les coups.
« J’ai toujours adoré créer et partager. Voir que ça apporte de la joie aux gens, qu’on arrive à se connecter en quelques secondes entre humains, c’est ça qui me fait vibrer. »
Tuvok12
2022, l’année où tout a basculé
Jusqu’en 2021, la chaîne végétait gentiment avec quelques centaines de milliers d’abonnés. Des vidéos sympas, mais rien de transcendant. Et puis, presque par hasard, il commence à poster ces fameuses séquences de défis dans la rue. Le premier carton arrive avec un tir de basket dans un panier mobile tracté par un vélo. La vidéo fait plusieurs dizaines de millions de vues en quelques semaines. L’algorithme adore, le public aussi.
À partir de là, c’est la déferlante. Chaque nouvelle vidéo dépasse les 20, 30, parfois 50 millions de vues. On voit des grand-mères tenter des tirs au but, des ados réussir des gestes improbables, des papas en costard mettre des paniers à trois points sous les applaudissements. L’émotion est palpable, le montage nerveux, la musique parfaitement choisie. Bref, c’est addictif.
Pourquoi ça marche si bien ?
Plusieurs raisons, en réalité. D’abord, il y a ce côté universel. Tout le monde peut s’identifier au passant qui tente sa chance. On a tous déjà rêvé de réussir un exploit devant témoins. Ensuite, il y a la positivité absolue. Dans un web souvent toxique, voir des inconnus s’encourager, rire ensemble, ça fait un bien fou.
- Spontanéité totale : pas de mise en scène lourde, ça se voit
- Le héros, c’est le passant, pas l’influenceur
- Moments de grâce pure quand le défi est réussi
- Énergie contagieuse qui donne envie de sourire
- Format court parfait pour les réseaux
Et puis il y a Toulouse. La ville rose apporte une lumière incroyable, des décors chaleureux, une population détendue. On sent que les gens jouent le jeu plus facilement qu’ailleurs. D’ailleurs, une bonne partie de ses vidéos les plus virales ont été tournées place du Capitole ou sur les bords de Garonne.
Un succès mondial, mais les pieds sur terre
Aujourd’hui, Tuvok12 touche tous les continents. Ses vidéos sont sous-titrées en une dizaine de langues par ses fans. Il reçoit des messages du Brésil, du Japon, d’Indonésie. Des gens qui lui disent que ses défis leur ont redonné le sourire en pleine dépression. C’est beau, non ?
Malgré tout, il reste incroyablement simple. Pas de voiture de sport clinquante, pas de stories à Dubaï toutes les semaines. Il vit toujours à Toulouse, sort avec ses potes, continue de tourner dans la rue comme au premier jour. Il collabore avec quelques marques, mais toujours avec parcimonie : « Je choisis celles qui collent à mes valeurs, sinon je dis non ».
Et demain ? Vers le cinéma ?
Là où ça devient encore plus intéressant, c’est qu’il commence à lorgner vers d’autres horizons. Le garçon a toujours rêvé de cinéma. Il a même réalisé un court-métrage à 16 ans. Aujourd’hui, avec cette notoriété planétaire, il se dit qu’il a peut-être les moyens de passer à l’étape supérieure.
Il parle de projets plus personnels, de scénarisés, où il pourrait raconter des histoires plus longues. « La vidéo reste un art pour moi. J’ai envie d’explorer d’autres formats, de me concentrer plus sur le récit. » On sent qu’il a envie de grandir tout en gardant cette fraîcheur qui fait son succès.
Franchement, j’ai hâte de voir ça. Parce qu’un mec capable de faire vibrer des millions de personnes avec un simple ballon et une bouteille en plastique, il a forcément des choses magnifiques à raconter à l’écran.
Ce qu’on peut apprendre de son parcours
Au-delà du succès chiffré, l’histoire de Tuvok12 rappelle quelques vérités toutes bêtes mais qu’on oublie souvent :
- L’authenticité paie toujours sur le long terme
- On n’a pas besoin d’être parfait pour toucher les gens
- La joie partagée est l’émotion la plus virale qui soit
- Un concept simple, bien exécuté, peut changer une vie
- Rester soi-même, même à 10 millions d’abonnés, c’est possible
Dans un monde où tout va trop vite, où on nous vend du rêve en filtre Instagram, voir un gars réussir en restant fidèle à ses valeurs, ça fait du bien. Vraiment.
Alors la prochaine fois que vous croiserez un jeune avec une caméra dans la rue à Toulouse, souriez-lui. Vous serez peut-être la prochaine star de ses 10 millions d’abonnés.
Et vous, quel est le défi le plus fou que vous accepteriez dans la rue pour 100 € ? Dites-le moi en commentaire, je suis curieux !
