Imaginez-vous au cœur de la nuit, les yeux rivés sur l’écran, le cœur qui bat à cent à l’heure parce qu’un Français est sur le point d’entrer dans l’octogone le plus prestigieux du monde. C’est exactement ce qui nous attend ce week-end avec l’UFC 323. Et franchement, quand on voit le plateau proposé, on se dit que l’UFC a gardé le meilleur pour la fin d’année.
Las Vegas, la T-Mobile Arena, deux ceintures en jeu, un tricolore qui veut faire parler la poudre et un champion géorgien que personne n’arrive à faire douter… Autant vous dire que le café va couler à flots chez les fans de MMA en France cette nuit-là.
UFC 323 : le dernier gros événement numéroté de 2025
L’UFC a décidé de frapper un grand coup pour clôturer l’année. Après une saison riche en surprises, en retournements de situation et en nouveaux champions, l’organisation offre deux combats pour le titre dès la carte principale et une carte préliminaire qui mérite largement qu’on se lève tôt… ou qu’on ne se couche pas du tout.
Et parmi tous ces affrontements, deux noms résonnent particulièrement aux oreilles françaises : Farès Ziam et, dans une moindre mesure parce qu’il n’est pas bleu-blanc-rouge mais qu’on l’adore quand même, Merab Dvalishvili.
Farès Ziam : le retour tant attendu du Smile Killer
Farès Ziam, ça fait dix mois qu’on ne l’a plus vu dans la cage. Dix mois. Pour un combattant en pleine ascension, c’est une éternité. Son dernier combat ? Une victoire expéditive à l’UFC Paris en février, un genou volant qui avait fait trembler l’Accor Arena entière. On s’en souvient tous.
Mais la vie, parfois, ne suit pas le plan prévu. Forfait en septembre pour l’UFC Paris 2 à cause du décès brutal de sa grand-mère, le Lyonnais a dû mettre sa carrière entre parenthèses. Un coup dur. Humain avant tout.
Maintenant, il est de retour. Et pas face à n’importe qui.
Nazim Sadykhov, c’est le genre de mec qui ne calcule pas. Un Azerbaïdjanais qui avance, qui cogne, qui finit rarement ses combats à la décision. 10 victoires, 7 avant la limite. Le gars est dangereux. Très dangereux. Et c’est exactement le type de test dont Ziam a besoin pour prouver qu’il mérite enfin une place dans le Top 15 des lightweights.
« Je ne viens pas pour participer, je viens pour dominer. »
Farès Ziam, lors de la conférence de presse
Quand on écoute Farès parler, on sent la détermination. Le « Smile Killer » – ce surnom venu du fait que son visage se ferme complètement une fois dans la cage – veut envoyer un message clair : il est prêt pour les gros noms.
À quelle heure regarder le combat de Farès Ziam ?
Accrochez-vous : le combat de Farès ouvre la carte préliminaire. En France, cela signifie 2 heures du matin dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 décembre.
Oui, c’est tôt. Non, ça ne va pas nous empêcher de mettre le réveil.
- 2h00 : Début de la carte préliminaire – Farès Ziam vs Nazim Sadykhov
- Vers 4h00 : Début de la carte principale
- 5h30 environ : Début des combats pour le titre
Et tout ça, c’est diffusé en direct et en exclusivité sur RMC Sport 1. Si vous n’avez pas encore l’abonnement… il est peut-être temps de penser à le prendre.
Merab Dvalishvili vs Petr Yan : une défense de titre sous haute tension
On passe maintenant au main event. Et là, on entre dans une autre dimension.
Merab « The Machine » Dvalishvili remet sa ceinture des poids coqs en jeu. Le Géorgien est sur une série de 12 victoires consécutives. Douze. Il a battu tout le monde : O’Malley, Cejudo, Yan (déjà), Sterling… Personne ne semble capable de l’arrêter.
Sauf que cette fois, il retrouve Petr Yan. Et là, ça change tout.
Leur premier combat en 2023 ? Une guerre absolue. Cinq rounds de folie où Merab avait fini par l’emporter à la décision. Petr Yan n’a jamais digéré cette défaite. Il l’a dit, répété, martelé : il veut sa revanche. Et il la veut maintenant.
Yan reste l’un des meilleurs techniciens de la division. Son striking est chirurgical, son cardio est élite, et surtout, il a cette capacité à rester calme sous pression. Face à un Merab qui avance comme un tank pendant 25 minutes, ça promet des étincelles.
« Cette fois, je ne vais pas le laisser respirer. Je vais le briser. »
Petr Yan, pesée officielle
De son côté, Merab reste fidèle à lui-même : « Je vais le prendre, le poser au sol et le fatiguer jusqu’à ce qu’il abandonne. Comme d’habitude. » Quand on connaît son style – un wrestling incessant, une pression étouffante – on sait qu’il ne bluffe pas.
L’autre combat pour le titre : Pantoja vs Van, la surprise possible ?
Avant le main event, il y a le co-main event. Et il ne faut surtout pas le zapper.
Alexandre Pantoja, le champion brésilien des poids mouches, défend sa ceinture face à un outsider ultra-dangereux : Joshua Van.
Pantoja, c’est la régularité incarnée. Il gagne, encore et encore, souvent de manière spectaculaire. Mais Van ? Le gamin arrive avec une série de 7 victoires consécutives à l’UFC. À seulement 23 ans, il cogne fort, très fort, et il n’a peur de personne.
Beaucoup voient en lui le futur de la division. D’autres pensent que Pantoja va lui donner une leçon. Moi ? J’ai un petit faible pour l’outsider. Quelque chose me dit que ça peut sentir le gros upset.
Pourquoi cette carte est incontournable pour les fans français
Bien sûr, il y a Farès Ziam. Mais au-delà du combat du Français, cette soirée représente quelque chose de plus grand.
On a vu cette année l’explosion du MMA en France. Benoît Saint Denis qui remplit Bercy, Manon Fiorot qui touche le titre du doigt, Cédric Doumbé qui fait le show… Et maintenant Farès qui a l’opportunité de rejoindre ce cercle très fermé des combattants français qui comptent à l’international.
Chaque combat comme celui-ci est une vitrine. Une chance de montrer que la France n’est plus un pays émergent en MMA. On est là. On cogne. Et on gagne.
Alors oui, il faudra veiller tard. Oui, lundi matin va être compliqué au bureau. Mais franchement ? Quand on aime, on ne compte pas.
Programme complet de la nuit (heure française)
- 2h00 – Début des préliminaires : Ziam vs Sadykhov en ouverture
- 4h00 – Carte principale
- 5h30 environ – Pantoja vs Van (titre flyweight)
- 6h00 environ – Dvalishvili vs Yan (titre bantamweight)
Et entre tout ça, une dizaine d’autres combats tous plus excitants les uns que les autres. Des prospects, des vétérans, des finishers… Il y a de quoi passer une nuit mémorable.
Alors préparez le café, chargez le téléphone pour les réseaux sociaux, prévenez vos proches que vous serez injoignable… L’UFC 323, c’est maintenant ou jamais.
Et quelque part, dans un coin de Las Vegas, un Lyonnais au regard froid s’apprête à faire taire ceux qui doutaient de son retour. Allez Farès. Allez la France.
On se retrouve dimanche matin pour débriefer tout ça. Parce qu’après une nuit pareille, on aura tous des choses à dire.
