Vous souvenez-vous encore de cette période où l’on nous promettait que le vaccin allait tout régler en un éclair ? Moi oui. Et pourtant, six ans après les premières injections massives, voilà qu’on se retrouve à parler… de morts potentiellement liées à ces mêmes vaccins. Pas dans un forum obscur, non. Directement au cœur du système sanitaire américain, sous la nouvelle administration Trump. Ça fait froid dans le dos, non ?
Une enquête qui tombe au pire (ou au meilleur) moment
Imaginez la scène : on est début décembre 2025, Donald Trump vient à peine de reprendre les clés de la Maison Blanche, et déjà, l’agence du médicament américaine annonce qu’elle plonge dans une investigation tous azimuts sur des décès qui pourraient être en lien avec les vaccins anti-Covid. Enfants compris. Oui, vous avez bien lu : enfants.
Ce qui rend l’histoire encore plus dingue, c’est le timing. Robert Kennedy Jr, figure historique du mouvement anti-vaccin aux États-Unis, a été nommé ministre de la Santé. L’homme qui qualifiait il y a quelques années ces vaccins de « plus mortels jamais produits » se retrouve désormais aux manettes. Ironie du sort ? Plutôt un virage à 180° politique qui laisse tout le monde pantois.
Ce qu’on sait précisément de l’enquête FDA
Officiellement, un porte-parole a déclaré que l’agence « mène une enquête approfondie sur plusieurs groupes d’âge concernant des décès potentiellement liés aux vaccins contre le Covid ». Point final. Pas de calendrier, pas de méthodologie détaillée, pas de chiffres précis communiqués. Juste cette phrase, lourde comme un couperet.
Mais fin novembre, une note interne a fuité. Selon ce document attribué à un haut responsable, les vaccins seraient liés à au moins dix décès d’enfants. Sans preuve jointe, sans explication. Le genre de fuite qui met le feu aux poudres.
« Aucune explication sur le processus et les analyses qui ont conduit à ce nouveau jugement rétrospectif n’a été fournie. »
– Groupe d’anciens hauts responsables de la FDA, dans une lettre ouverte
Résultat ? Une partie de la communauté scientifique américaine s’inquiète ouvertement d’une politisation de la santé publique. L’autre partie, elle, applaudit enfin la « transparence » tant attendue ». On est en plein milieu du gué.
Le grand retournement de l’administration Trump
Revenons un peu en arrière, parce que c’est là que ça devient savoureux. En 2020, c’est Donald Trump lui-même qui lance Operation Warp Speed, ce programme ultra-ambitieux pour développer un vaccin en un temps record. Il en faisait presque une fierté personnelle. « Le plus rapide de l’histoire ! », clamait-il à l’époque.
Six ans plus tard, le même homme place à la tête de la santé publique un individu qui a passé des années à dénoncer ces vaccins comme dangereux, voire « ethniquement ciblés » (propos sur lesquels Kennedy est revenu, mais qui restent dans toutes les mémoires).
Est-ce une stratégie politique pour séduire l’électorat anti-vax qui a largement contribué à sa réélection ? Probablement. Est-ce risqué pour la confiance dans les institutions sanitaires ? Clairement. Mais dans l’Amérique polarisée de 2025, tout semble permis.
Ce que disent vraiment les données mondiales (pour l’instant)
Attention, je ne vais pas vous refaire le match science vs complotisme. Mais il faut être honnête : des milliards de doses ont été administrées. Les effets secondaires graves existent – myocardites chez les jeunes hommes, thromboses avec certains vaccins, etc. – mais ils restent extrêmement rares.
Une étude récente portant sur des centaines de millions de personnes a encore confirmé que le rapport bénéfice/risque reste largement positif, surtout pour les personnes âgées ou à risque. Chez les enfants en bonne santé, en revanche, le calcul est plus nuancé. C’est précisément là que l’enquête actuelle pourrait faire mal.
- Myocardites/pericardites : surtout après Pfizer/Moderna chez les adolescents et jeunes adultes
- Syndrome de Guillain-Barré avec certains vaccins à vecteur viral
- Mort subite du nourrisson : aucun lien statistiquement significatif prouvé à ce jour
- Troubles menstruels transitoires très fréquents mais bénins
Mais quand une agence aussi puissante que la FDA rouvre le dossier, même les données les plus solides peuvent être remises en question. Surtout quand la direction politique pousse dans ce sens.
Pourquoi maintenant ? Les hypothèses qui circulent
Plusieurs pistes se dessinent :
- Une réelle découverte de signaux jusque-là passés inaperçus dans les bases de pharmacovigilance
- Une volonté politique de justifier la future refonte complète de la politique vaccinale promise par Kennedy
- Une réponse aux milliers de plaintes déposées par des familles persuadées que le vaccin a tué leur proche
- Ou tout simplement une opération de communication pour montrer que « cette fois, on ne cache plus rien »
Personnellement, j’ai du mal à croire à la première hypothèse seule. Après six ans d’études intensives dans le monde entier, découvrir soudainement un signal majeur chez les enfants paraît… étonnant. Mais je peux me tromper. C’est tout l’intérêt de cette enquête : on va enfin des réponses claires ?
Et nous, en Europe, on fait quoi ?
Pour l’instant, silence radio côté autorités sanitaires européennes. L’EMA (Agence européenne des médicaments) n’a pas jugé utile de commenter. Pourtant, les mêmes vaccins ont été utilisés chez nous. Si jamais l’enquête américaine mettait en lumière un problème jusque-là sous-estimé, les répercussions seraient mondiales seraient immenses.
J’ai remarqué que certains pays commencent déjà à durcir leurs recommandations pour les enfants. La Suède et le Danemark, par exemple, ne vaccinent plus systématiquement les moins de 18 ans en bonne santé depuis longtemps. Coïncidence ? Peut-être pas.
Vers une défiance vaccinale irréversible ?
C’est la grande peur des scientifiques modérés. Si l’enquête conclut à un risque avéré (même minime), la confiance déjà fragilisée risque de s’effondrer complètement. Et les prochaines campagnes (grippe, rougeole, futur vaccin universel contre le coronavirus…) en pâtiront lourdement.
Inversement, si l’enquête conclut qu’il n’y a rien – ou presque –, les autorités américaines seront accusées d’avoir semé le doute pour rien. Perdu pour perdu.
On marche sur une corde raide. Et le monde entier regarde.
Ce que je pense, au fond
Je ne suis pas anti-vaccin. Loin de là. Ces vaccins ont sauvé des millions de vies, les chiffres sont là. Mais je suis pour la transparence absolue. Si des gens sont morts à cause d’un effet secondaire, même rarissime, leurs familles méritent la vérité. Pas des communiqués lisses, pas des « globalement positif ».
Ce qui me gêne le plus dans cette affaire, c’est le mélange des genres. La science ne devrait jamais être otage de la politique. Peu importe le bord. Et pourtant, on y est en plein.
On attendra les conclusions. En espérant qu’elles soient solides, indépendantes, et surtout… publiques. Parce que cette fois, plus personne n’acceptera qu’on nous dise « faites-nous confiance » sans preuve.
À suivre, donc. Très attentivement.
