Vous souvenez-vous de ce moment précis où vous avez su que l’été prochain allait être mémorable ? Moi, c’est hier soir, à 18h pile, quand la liste des premiers noms du We Love Green 2026 est tombée. Et là, bam. Gorillaz en ouverture, The XX qui clôt le festival en exclusivité française… Franchement, on n’avait pas vu venir une telle densité dès la première vague.
Le festival parisien le plus cool – et le plus engagé – revient du 5 au 7 juin 2026 dans son fief du bois de Vincennes. Après une année 2025 compliquée financièrement et un changement d’actionnaires majeur, beaucoup se demandaient si l’âme verte allait résister. La réponse ? Plus vivante que jamais.
Une programmation qui tape fort dès le départ
Trente-six noms. Pas un de trop, pas un de moins. Et pourtant, on a déjà l’impression que le festival est complet tant la sélection est cohérente. On sent la patte d’une équipe qui a voulu marquer les esprits après les turbulences récentes. Et ça marche.
Gorillaz et The XX : les deux piliers britanniques
Damon Albarn et sa bande virtuelle ouvriront le vendredi. C’est la deuxième fois qu’ils posent leurs valises à We Love Green, et on sait déjà que le public va hurler dès les premières notes de Clint Eastwood ou Feel Good Inc.. C’est plus qu’un concert, c’est un show total : visuels dingues, guests surprise, énergie communicative.
À l’opposé du week-end, le dimanche, The XX viendra fermer la parenthèse avec la délicatesse qu’on leur connaît. Jamie xx seul derrière les platines ? Non, le trio au complet, en exclusivité française. Ceux qui les ont vus en 2017 s’en souviennent encore : la nuit tombante, les lumières minimalistes, et cette émotion qui vous prend à la gorge.
Quand Jamie xx joue, c’est comme si le temps ralentissait. Et quand Romy et Oliver montent sur scène avec lui, c’est la magie pure.
La scène française plus forte que jamais
Cette année, la France n’est pas juste présente : elle domine. Et pas avec n’importe qui.
Theodora, révélation absolue de ces deux dernières années, passe enfin sur la grande scène. L’an dernier, sa prestation avait créé un tel chaos (dans le bon sens) que la moitié du public n’avait même pas réussi à l’apercevoir. Cette fois, plus d’excuse : elle aura l’espace qu’elle mérite.
Oklou, notre perle poitevine, revient aussi. Elle qui sera la seule artiste française à Coachella en avril prochain. Quand on sait l’aura qu’elle dégage en live, on se dit que le bois de Vincennes va trembler.
- Feu ! Chatterton le vendredi soir : élégance, poésie, et cette énergie rock qui fait mouche à tous les coups.
- Sébastien Tellier qui présentera son nouvel album tant attendu – on parie sur un moment suspendu, presque mystique.
- Marguerite, la révélation Star Academy, le samedi. Oui, vous avez bien lu. Et franchement ? Pourquoi pas. Le festival a toujours su sentir l’air du temps.
Charlotte Cardin, reine de la francophonie
La Québécoise sera là le dimanche. Si vous ne la connaissez pas encore, préparez-vous. Voix de velours, charisme magnétique, et des chansons qui restent collées à la peau pendant des jours. Elle a tout pour devenir la surprise feel-good du week-end.
La nouvelle vague internationale qui fait trembler
Little Simz, déjà confirmée, c’est la garantie d’un concert rap d’une intensité rare. Addison Rae qui passe du TikTok aux scènes majeures, Mac DeMarco et son éternelle nonchalance, Charlotte de Witte qui va faire exploser la scène électro… Et puis il y a les pépites moins connues mais tellement excitantes.
Ethel Cain, par exemple. On la compare souvent à une Lana Del Rey plus sombre, plus gothique, plus habitée. Dijon, lui, mélange la fragilité de Bon Iver et la sensualité R&B moderne. Hayley Williams en solo ? Ça promet des frissons.
Ce que cette programmation dit du festival en 2026
Derrière les noms, il y a une vraie ligne artistique. On sent la volonté de mixer les générations, les styles, les origines. Du rap anglais à la pop québécoise, de l’électro belge à la chanson française new wave, tout cohabite sans forcer. Et surtout, on sent que l’équipe a voulu répondre aux critiques : oui, We Love Green reste un festival premium, engagé, pointu, mais aussi accessible et festif.
Le fait d’inviter deux fois de suite Theodora, c’est un signal fort : on assume nos coups de cœur, on les accompagne. Programmer Marguerite, c’est assumer aussi que la pop grand public a sa place dans un festival éco-responsable. C’est courageux. Et ça fait du bien.
Infos pratiques : billetterie et conseils
La billetterie ouvre ce jeudi à 18h. Si vous voulez être sûrs d’être là, ne traînez pas : les pass 3 jours risquent de partir très vite avec une telle affiche. Les prix n’ont pas encore été communiqués, mais attendez-vous à une légère hausse – logique après les difficultés de l’an dernier.
- Prévoir de bonnes chaussures : le bois de Vincennes, c’est beau, mais ça grimpe.
- Penser à la gourde réutilisable (le festival est zéro plastique depuis des années).
- Regarder la programmation horaire dès qu’elle sortira – certains chevauchements vont faire mal au cœur.
Personnellement, je mise tout sur le dimanche soir : Charlotte Cardin + The XX sous les étoiles du bois de Vincennes… Il y a des moments qui justifient à eux seuls un festival.
Alors oui, la liste complète n’est pas encore là. Il reste des têtes d’affiche à annoncer, des surprises, peut-être même un ou deux noms qui feront hurler les puristes ou exploser les réseaux. Mais déjà, avec ces 36 premiers noms, We Love Green 2026 s’annonce comme l’un des grands moments musicaux de l’année.
On a hâte. Vraiment hâte.
Et vous, quel est le nom qui vous fait déjà vibrer ? Dites-le moi en commentaire, on va pouvoir commencer à rêver ensemble à ce week-end de juin qui s’annonce déjà légendaire.
