Vous regardez la Star Academy et, soudain, plus rien d’autre n’existe. Pas les chansons, pas les chorégraphies interminables, pas même les larmes des candidats. Non, il y a cette boule de poils dorés qui traverse le écran, langue pendante et regard malicieux, et tout le monde fond. Wendy. Juste Wendy. Et on se surprend à se demander : mais d’où sort cette chienne qui semble déjà avoir gagné le cœur du public avant même la finale ?
J’avoue, moi la première, j’ai craqué. Complètement. Alors j’ai creusé un peu. Parce qu’une mascotte pareille, ça ne tombe pas du ciel comme ça, même dans le monde parfois artificiel de la télé-réalité.
Wendy, bien plus qu’un simple toutou de plateau
Depuis quelques semaines, elle est partout. Sur les réseaux, dans les résumés de prime, dans les stories des professeurs. Michael Goldman, le directeur de l’académie, ne la lâche plus. Il la porte dans ses bras, la filme en train de jouer avec les élèves, la surnomme « ma Pépette » avec une tendresse qui fait presque oublier qu’on est dans une compétition. Et le public adore. Vraiment. Les commentaires fusent : « C’est elle la vraie star », « Wendy gagnante 2025 », « On vote pour la chienne ».
Moi je trouve ça génial. Parce qu’au milieu des stratégies, des notes, des jugements parfois rudes, Wendy apporte quelque chose d’imprévisible et de pur. Un peu comme si la production avait compris qu’on avait tous besoin, en 2025, d’un peu de douceur dans nos samedis soir.
Des racines picardes et une naissance sous le signe du soin
Ce que beaucoup ignorent, c’est que Wendy n’est pas née dans un studio de télévision. Loin de là. Sa histoire commence dans un petit village de la Somme, près de Péronne, dans un élevage familial où le mot « passion » prend tout son sens.
Ici, pas d’usine à chiots. On sélectionne les reproducteurs avec une rigueur presque scientifique, on suit les chiots dès leur premier souffle, on les sociabilise dès trois jours avec des stimulations précoces. Bref, on fait les choses sérieusement. Et quand je dis sérieusement, je pèse mes mots : les futurs propriétaires passent un véritable entretien. On leur demande leur mode de vie, leurs habitudes, leurs projets. Tout y passe. Parce qu’un golden, ce n’est pas un jouet.
« On préfère refuser une portée plutôt que de placer un chiot dans une famille qui ne convient pas »
Un éleveur expérimenté de la région
Et c’est précisément dans cet univers-là qu’est née Wendy, entourée de ses parents Roxie et Sweet – deux golden retrievers au pedigree impeccable et au caractère en or. Des chiens calmes, équilibrés, sociables. Exactement ce qu’il faut pour donner naissance à une petite boule d’amour destinée… à devenir célèbre.
Pourquoi un golden retriever ? Il y a une raison
On pourrait se dire que c’est un choix marketing. Le golden, c’est le chien parfait pour la télé : beau, doux, photogénique. Mais en réalité, c’est bien plus profond que ça.
Le golden retriever a été créé à la base pour être un compagnon de chasse patient et délicat. Capable de rapporter le gibier sans l’abîmer. Traduction : un chien qui sait être doux même dans l’excitation. Et franchement, quand on voit Wendy au milieu des candidats surexcités, on comprend pourquoi la race colle si bien au contexte.
- Tempérament ultra-sociable : il adore tout le monde, enfants, adultes, autres animaux
- Patience légendaire : parfait quand il faut rester calme sur un plateau
- Intelligence émotionnelle hors norme : il sent quand on a besoin de réconfort
- Look irrésistible : ben oui, ça aide aussi
Résultat ? Wendy se balade entre les caméras comme si elle avait fait ça toute sa vie. Et pourtant, elle n’a même pas un an.
L’élevage qui a vu naître une star
L’éleveur qui a vu partir Wendy n’en revient toujours pas. Il se souvient parfaitement du jour où Michael Goldman est venu choisir son chiot. Pas de caprice de star, non. Une vraie réflexion. Des questions précises. Une envie claire : un chien qui puisse vivre en ville, supporter les déplacements, mais aussi apporter de la joie dans une vie bien remplie.
Et quand il a vu Wendy apparaître à l’écran quelques mois plus tard, il a souri. Parce que oui, c’est un peu son bébé aussi. Même s’il le dit avec modestie : « Elle a été bien choisie, et surtout, elle est tombée dans une famille qui l’adore. C’est tout ce qu’on souhaite ».
Moi ça me touche, cette histoire. Parce qu’elle montre qu’on peut être dans le monde du spectacle, avec ses paillettes et sa pression, et rester profondément humain. Aimer un animal sans calcul. Le considérer comme un membre de la famille à part entière.
Wendy, future reine des réseaux ?
Sur les réseaux, c’est déjà l’hystérie. Des comptes de fans apparaissent, des montages vidéos, des memes. Certains candidats plaisantent même en disant qu’elle a plus de chances de gagner que eux.
Et franchement, je ne serais pas surprise qu’un jour on ait un compte Instagram officiel « Wendy la Pépette ». Avec des photos d’elle en coulisses, en train de dormir sur le canapé du château, ou de voler une chaussette à un académicien. Parce que oui, elle fait déjà partie du casting. À part entière.
Ce que Wendy nous dit de nous
Au-delà de l’anecdote mignonne, il y a quelque chose de plus profond. Dans une époque où tout va vite, où les émotions sont parfois triturées à la télévision, un chiot qui traverse l’écran et nous fait tous sourire, c’est une bouffée d’oxygène.
Wendy nous rappelle qu’on a tous besoin de simplicité. De douceur. D’un regard qui ne juge pas, qui ne calcule pas, qui aime juste parce qu’on existe. Et ça, franchement, même les plus beaux primes ne peuvent pas l’inventer.
Alors oui, qu’elle gagne ou pas – et on sait tous que c’est techniquement compliqué –, Wendy a déjà remporté le seul trophée qui compte vraiment : celui de nos cœurs.
Et quelque part, dans un petit élevage de la Somme, un éleveur doit être fier. Très fier. Parce qu’une de ses petites boules dorées illumine aujourd’hui des millions de salons tous les samedis soir.
C’est ça aussi, la magie de la vie, non ?
