Vous vous souvenez de ce moment où on se demandait qui allait bien pouvoir remplacer Achraf Hakimi sur le côté droit ? Moi, je l’avoue, j’avais un peu peur. Le Marocain, c’est un monstre offensif, un vrai moteur. Et puis, paf, la blessure en novembre contre le Bayern, une entorse sévère qui l’éloigne des terrains pour plusieurs semaines. Le PSG se retrouve sans vrai latéral droit de métier, et Luis Enrique doit improviser. Et c’est là que Warren Zaïre-Emery, ce gamin de 19 ans que tout le monde voit comme un milieu de terrain, entre en scène. Contre l’Athletic Bilbao, il a livré une copie tellement propre que je me suis dit : et si c’était la solution définitive ?
Le défi inattendu : Zaïre-Emery, de milieu à latéral
Quand on regarde la feuille de match, on se frotte les yeux. Warren Zaïre-Emery, aligné pour la sixième fois consécutive au poste d’arrière droit. C’est pas une blague. Et pourtant, sur la pelouse de San Mamés, il a tenu le choc face à l’un des ailiers les plus explosifs d’Europe : Nico Williams. Le Basque, avec sa vitesse et ses dribbles en un contre un, fait trembler n’importe quelle défense. Mais là, rien. Ou presque. Zaïre-Emery l’a contenu avec une autorité impressionnante, sans jamais se faire déborder vraiment.
J’ai regardé le match deux fois, et chaque fois je me disais : mais comment il fait ? Il anticipe, il couvre bien, il sort proprement sous pression. C’est pas juste du physique. Il y a une intelligence de jeu qui transparaît. Et ça, c’est rare à 19 ans.
Warren est un des joueurs les plus matures que j’ai vu. Il aide l’équipe comme arrière droit.
Luis Enrique, après le match
Le coach espagnol n’a pas caché sa satisfaction. Il sait que son effectif manque cruellement de profondeur à ce poste. Pas de doublure naturelle, à part un gamin de 16 ans qui attend encore ses débuts. Alors, quand Zaïre-Emery monte en puissance comme ça, c’est une bouffée d’oxygène.
Une palette complète sur le côté droit
Ce qui frappe, c’est la variété de son jeu. Défensivement, il a été irréprochable. Nico Williams a touché très peu de ballons dangereux. Mais offensivement, Zaïre-Emery n’a pas été un simple spectateur. Il a monté, il a centré, il a même tenté des passes tranchantes. Bon, il n’a pas la même créativité que Hakimi, c’est clair. Pas de ces cavalcades folles qui finissent en but ou en assist. Mais il apporte autre chose : de la stabilité, de la justesse dans les transmissions, un vrai équilibre.
- Duels gagnés : il a remporté la majorité de ses confrontations avec Williams.
- Passes réussies : plus de 90 %, avec des orientations précises.
- Interceptions et tacles : il a été propre, sans faute grossière.
- Apports offensifs : quelques centres intéressants et une présence dans la surface.
Franchement, j’ai vu des latéraux pros qui font moins bien. Et là, un milieu reconverti qui sort une telle performance… C’est bluffant.
Le contexte du match : un 0-0 frustrant mais révélateur
Le score final, 0-0, a laissé un goût amer. Le PSG a dominé, a eu des occasions (Barcola sur la barre, Mayulu deux fois stoppé par Unai Simon), mais rien au fond. C’est frustrant, surtout quand on sait que ce match pouvait valider la qualification directe. Mais dans ce match, le PSG a montré des vertus : du pressing, de la possession, de la résilience. Et surtout, une défense solide, en grande partie grâce à ce côté droit.
En face, Bilbao a joué son rôle de muraille. Leur pressing haut, leur intensité, leur ambiance au San Mamés… Tout ça a pesé. Mais le PSG n’a pas craqué. Marquinhos a tenu le coup malgré une petite alerte, Pacho a été solide, Nuno Mendes a fait son taf à gauche. Et au milieu, Vitinha et Ruiz ont tenté de rythmer. C’est pas le match parfait, loin de là, mais c’est un match qui montre que l’équipe avance.
C’est un résultat moche, mais on reste dans la course.
Luis Enrique, en conférence de presse
Et ça, c’est précieux. Le PSG est toujours troisième de la phase de ligue, avec un matelas confortable pour les barrages. Et surtout, on a vu des signes encourageants.
Zaïre-Emery, un pari gagnant pour Luis Enrique
Je me souviens encore des doutes quand Luis Enrique a commencé à le tester là-bas. Beaucoup disaient : « Il est trop jeune, trop milieu pour ce poste ». Moi-même, j’étais sceptique. Mais force est de constater que le coach avait vu juste. Zaïre-Emery a cette maturité rare, cette capacité à s’adapter. Il n’a pas peur des duels, il lit bien le jeu, et il apporte une fraîcheur.
Et puis, soyons honnêtes : c’est un soulagement. Avec Hakimi blessé, on avait peur d’un gros trou sur le côté droit. Là, on a une alternative crédible. Et même plus : une vraie concurrence. Hakimi, quand il reviendra, aura du pain sur la planche pour reprendre sa place. Parce que Zaïre-Emery ne lâche rien.
- La blessure d’Hakimi : entorse sévère en novembre, absence prolongée.
- L’adaptation rapide de Zaïre-Emery : six titularisations consécutives.
- La performance contre Bilbao : containment parfait de Nico Williams.
- Les perspectives : concurrence saine et profondeur d’effectif.
- L’avenir : un potentiel énorme à ce poste.
Ce qui est intéressant, c’est que Zaïre-Emery n’a pas l’air de souffrir du poste. Au contraire, il semble s’épanouir. Il a retrouvé cette insouciance qui lui faisait défaut l’an dernier. Et ça, c’est le signe d’un joueur qui grandit.
Et maintenant, quelle suite pour le PSG ?
Avec ce nul, le PSG reste bien placé. Il y a encore deux matchs : le Sporting et Newcastle. De quoi valider une place dans le top 8, ou au moins les barrages. Mais au-delà des chiffres, ce qui compte, c’est cette montée en puissance. L’équipe retrouve des vertus défensives, et des joueurs comme Zaïre-Emery émergent.
Je suis curieux de voir comment ça va évoluer. Hakimi va revenir, c’est sûr. Mais est-ce que Luis Enrique va alterner ? Ou garder Zaïre-Emery quand il y a un gros ailier à contenir ? En tout cas, une chose est claire : ce gamin est un crack. Et le PSG a de la chance de l’avoir.
En attendant, chapeau à Warren. Il a transformé une situation compliquée en opportunité. Et ça, c’est la marque des grands.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Zaïre-Emery doit-il rester latéral droit ? Ou revenir au milieu ? Laissez vos avis en commentaire !
