Franchement, quand on m’a proposé d’aller voir Zootopie 2 en avant-première, j’ai d’abord pensé « encore une suite Disney qui va gentiment surfer sur la nostalgie ». Et puis la lumière s’est éteinte, les premières minutes ont défilé… et j’ai passé deux heures le sourire jusqu’aux oreilles. Neuf ans après le premier film, l’univers est toujours aussi riche, les gags fusent, et surtout : les personnages sont plus dingues que jamais. Alors oui, j’ai craqué. J’ai eu besoin de les classer, de la première à la dernière place, juste pour le plaisir de débattre avec vous en commentaire.
Attention : je reste light sur les spoilers, mais si vous n’avez vraiment rien vu, filez au cinéma d’abord. Ce classement est 100 % subjectif, teinté de mes goûts personnels (j’adore l’humour absurde et les seconds rôles qui volent la vedette). Prêts ? On y va.
Le classement définitif (selon moi) des héros de Zootopie 2
1. Flash, le paresseux chauffard – l’incontestable roi
Je plaide coupable : j’ai ri comme une gamine à chaque scène avec Flash. Dans le premier film, sa petite apparition au bureau des immatriculations était déjà culte. Là, Disney a compris l’aubaine et lui offre carrément des séquences entières au volant. Le contraste entre sa lenteur légendaire et les courses-poursuites complètement folles, c’est du génie pur. Chaque réplique met trente secondes à arriver… et pourtant on hurle de rire avant même la chute.
Ce qui me tue, c’est que Flash n’est même pas méchant. Il est juste… lui. Un fonctionnaire fidèle à lui-même, pris dans des situations absurdes. Et pourtant il devient le moteur (très lent) de certaines des meilleures scènes d’action du film. Franchement, si vous sortez de la salle sans avoir envie d’un spin-off « Flash & Priscilla : permis de conduire », je ne vous crois pas.
« Tu… veux… que… j’accélère ? » – la réplique qui m’a achevée.
2. La nouvelle musaraigne mafieuse – mini taille, maxi charisme
Mr. Big avait déjà placé la barre très haut dans le premier volet avec sa vibe Parrain version rongeur. Sa remplaçante (je reste vague pour éviter le spoil) fait encore plus fort. Plus jeune, plus imprévisible, et surtout dotée d’un sens de l’humour noir absolument délicieux. Elle balance des menaces mignonnes qui font froid dans le dos, tout en buvant son thé dans une tasse miniature. Le contraste est hilarant.
J’ai adoré la façon dont les scénaristes ont réussi à la rendre à la fois terrifiante et… attachante ? On finit presque par avoir de la peine pour elle. Et ses hommes de main, des musaraignes en costard, sont la cerise sur le gâteau. Disney n’a clairement pas peur du second degré.
3. Nick Wilde – toujours le renard qu’on adore détester
Nick reste Nick. Sarcasme niveau expert, regard en coin, petite phrase qui fait mouche à tous les coups. Ce qui change ? On sent qu’il a grandi. Il est moins sur la défensive, plus posé, presque protecteur avec Judy. Leur duo fonctionne toujours à merveille, mais on sent une vraie évolution dans leur relation. C’est subtil, jamais gnangnan, et ça fait chaud au cœur.
Petit bonus : ses nouvelles tenues de détective privé. Le trench-coat sur un renard, je signe où pour que ça devienne une tendance mode ?
4. Judy Hopps – la lapine qui porte le film sur ses petites pattes
Évidemment, Judy reste le cœur battant de l’histoire. Plus expérimentée, un peu moins naïve, mais toujours aussi déterminée. Ce que j’aime particulièrement dans cette suite, c’est qu’on lui laisse le droit d’avoir des doutes, de douter d’elle-même. Ça la rend plus humaine (ou lapine, c’est selon).
Elle n’est « que » quatrième dans mon classement parce que, soyons honnêtes, les seconds rôles lui volent un peu la vedette cette fois-ci. Mais sans elle, rien ne tiendrait. Elle est l’âme du film, point.
5. Clawhauser – le guépard fan de pop culture
Il n’a pas tant de scènes que ça, mais chaque apparition est un festival. Son obsession pour les stars (certaines références m’ont fait hurler de rire en salle) et sa bonne humeur communicative sont toujours là. Il représente cette joie de vivre un peu naïve qui fait du bien dans un monde de cynisme.
6. Chief Bogo – le chef qu’on adore détester
Le buffle grincheux reste fidèle à lui-même : grognements, regards noirs, phrases courtes. Mais on découvre un côté presque paternel qui m’a surpris. Sa relation avec Judy a évolué, et c’est touchant sans jamais tomber dans le pathos.
7. Les nouveaux venus « secondaires mais mémorables »
Il y a tout un tas de nouveaux animaux qui débarquent et qui méritent qu’on parle d’eux. Je pense notamment à :
- Une certaine chouette bibliothécaire complètement barrée
- Un duo de fennecs hackers trop mignons
- Un éléphant vendeur de glaces qui oublie tout… sauf les pourboires
Ils n’ont pas assez de temps à l’écran pour prétendre au podium, mais chacun apporte sa petite touche d’humour ou d’émotion. C’est ça la force de Zootopie : même les rôles minuscules sont soignés.
Ceux que j’ai moins accrochés (désolé les fans)
Il faut bien des derniers, même si globalement tout le casting est réussi. Je place en queue de peloton certains nouveaux personnages un peu trop « gadget » à mon goût, introduits surtout pour vendre des peluches (je vous vois venir, Disney). Rien de grave, ils passent crème, mais ils n’ont pas marqué mon petit cœur comme les autres.
Pourquoi Zootopie 2 fonctionne si bien, finalement ?
Au-delà du classement, ce qui m’a scotché, c’est la façon dont le film arrive à parler d’un milliard de choses sérieuses (préjugés, identité, place de chacun dans la société) sans jamais faire la morale. Tout passe par l’humour, les situations absurdes, les personnages bigger than life. C’est intelligent sans être prétentieux, drôle sans être bête.
Et puis, soyons honnêtes : voir des animaux en costard faire des courses-poursuites dans une ville où il pleut des hot-dogs géants, ça n’a pas de prix.
Alors oui, Zootopie 2 ne révolutionne pas tout. Mais il fait exactement ce qu’on attend de lui : nous faire rire, nous surprendre un peu, et nous donner envie de retourner direct en salle avec les enfants, les neveux, ou même tout seul en mode nostalgie.
Et vous, votre podium à vous, ce serait qui ? Flash en numéro 1 aussi ou je suis le seul taré ? Dites-moi tout en commentaire, je suis curieux de voir si on est d’accord… ou si je vais me faire lapider pour avoir osé mettre Judy « seulement » quatrième.
En attendant, filez voir le film si ce n’est pas déjà fait. Franchement, ça vaut le détour. Et prenez du pop-corn format XXL, vous allez rire beaucoup trop pour avoir le temps de manger calmement.
