Chaque année, c’est le même rituel. Décembre arrive, les guirlandes s’allument partout et, quelque part dans un coin de notre cerveau, une petite voix murmure : « Tiens, c’est bientôt l’élection Miss France ». On râle un peu – « c’est ringard », « c’est sexiste » – et pourtant, le soir J, des millions de téléspectateurs sont scotchés devant leur écran. Moi le premier, je l’avoue sans honte.
Cette année, l’événement prend une saveur particulière. La finale se déroulera le 6 décembre au Zénith d’Amiens, une ville qui vibre déjà à l’idée d’accueillir trente jeunes femmes prêtes à tout pour succéder à la pétillante Angélique Angarni-Filopon. Trente candidates, trente régions, trente histoires différentes… et une seule couronne. Le suspense est à son comble.
Miss France 2026 : une édition qui s’annonce explosive
Avant même que les projecteurs ne s’allument, les paris vont bon train. Sur les réseaux sociaux, certaines Miss trustent déjà les cœurs et les commentaires. On voit défiler des noms, des photos en maillot, des vidéos de présentation soignées… Et puis, il y a ces fameuses prédictions faites par intelligence artificielle qui ont mis tout le monde sens dessus dessous.
Parce que oui, en 2025, même les reines de beauté passent à la moulinette des algorithmes. Popularité sur les réseaux, historique des votes régionaux, engouement en ligne : tout est analysé, décortiqué, noté. Et le verdict est tombé : Miss Nord-Pas-de-Calais arriverait en tête, talonnée de très près par Miss Tahiti, tandis que Miss Guadeloupe complèterait le podium. Bouleversant ? Pas tant que ça quand on connaît l’engouement habituel pour certaines régions.
Les favorites qui font déjà parler
Commençons par la plus citée du moment : Miss Tahiti. Comment dire… Elle incarne tout ce qu’on imagine quand on pense « beauté exotique ». Sourire éclatant, regard qui pétille, silhouette sculptée par les lagons. Sur les réseaux, ses photos font des ravages. On parle déjà d’elle comme d’une potentielle « Miss France du peuple » tant son capital sympathie est énorme.
Puis il y a Miss Provence et Miss Roussillon, le duo méditerranéen qui revient systématiquement dans les conversations. Il faut dire que le Sud a une sacrée habitude de briller lors des finales. Élégance naturelle, accent chantant, charisme à revendre : elles ont tout pour plaire au jury comme au public.
Et que dire de Miss Nord-Pas-de-Calais ? Quand les algorithmes la placent en pole position, on se dit qu’il y a peut-être quelque chose. La région a déjà donné plusieurs Miss France par le passé. Il y a comme une tradition, une ferveur populaire qui transcende les années. Cette fois encore, la candidate semble porter sur ses épaules tout l’espoir d’un territoire.
Derrière les paillettes, un vrai marathon
On a parfois tendance à l’oublier, mais être candidate à Miss France, ce n’est pas juste poser en robe de soirée et sourire. Non, c’est un véritable marathon qui commence bien avant la grande soirée.
Imaginez : ces trente jeunes femmes ont mis leur vie entre parenthèses depuis plusieurs semaines. D’abord, direction la Martinique pour un voyage préparation intensif. Une semaine à répéter les chorégraphies, à travailler les passages en maillot, à peaufiner les discours. Soleil, plage, cocotiers… dit comme ça, ça fait rêver. Mais en réalité, c’est un rythme militaire.
- Réveil à l’aube pour les cours de posture et de démarche
- Séances photos toute la journée
- Ateliers media training pour apprendre à répondre sans trembler
- Répétitions des tableaux jusqu’à l’épuisement
- Et tout ça sous l’œil des caméras qui filment le moindre sourire
Ensuite, cap sur Amiens. Là, c’est la dernière ligne droite. Les candidates répètent inlassablement les séquences du prime time. Les tableaux dansés, les présentations individuelles, les traditionnels passages en robe de soirée ou en costume régional. Chaque pas est millimétré, chaque regard travaillé. Parce qu’on le sait : une chute, un oubli de texte, et c’est la catastrophe en direct devant des millions de personnes.
« On vit ensemble 24h/24, on partage tout : les rires, les larmes, la fatigue. On devient une vraie famille en quelques semaines. »
– Une candidate des années précédentes
L’intelligence artificielle peut-elle vraiment prédire la gagnante ?
Cette année, la grande nouveauté, c’est donc l’entrée en scène des algorithmes. On a vu fleurir des prédictions ultra-précises basées sur des tonnes de données. Et franchement, ça fait réfléchir.
D’un côté, c’est impressionnant. Les IA analysent des choses qu’on ne voit même pas : la courbe d’engagement sur les réseaux, le taux de mentions positives, la géolocalisation des votes lors des années précédentes… C’est presque de la science-fiction.
Mais de l’autre, ça pose question. Est-ce qu’on veut vraiment qu’une machine décide – ou influence – qui mérite la couronne ? Miss France, c’est avant tout une élection de cœur, non ? Le public vote, le jury délibère, il y a cette part d’imprévisible qui fait tout le sel du spectacle.
Personnellement, je trouve ça à la fois fascinant et un peu inquiétant. Parce que si demain l’IA prédit avec 95 % de précision la gagnante… où est la magie ? Où est la surprise quand Miss Auvergne, donnée 28e sur 30, crée la sensation et remporte tout ?
Et vous, qui mérite la couronne selon vous ?
C’est là que ça devient intéressant. Parce qu’au final, peu importe les algorithmes, peu importe les pronostics des bookmakers : c’est vous qui avez votre mot à dire.
Chaque année, le vote du public compte pour moitié dans la sélection du top 5. Autant dire que votre voix pèse lourd. Alors oui, on peut se moquer gentiment de ceux qui passent des heures à voter pour leur favorite. Mais au fond, c’est ça aussi la beauté du concept : donner la parole à tout le monde.
Alors je vous pose la question : parmi les trente candidates, laquelle vous touche particulièrement ? Est-ce qu’il y a une histoire qui vous a ému ? Un sourire qui vous a marqué ? Une région que vous voulez absolument voir briller ?
Parce que derrière chaque écharpe régionale, il y a une jeune femme avec ses rêves, ses combats, son parcours. Il y a des étudiantes, des sportives, des entrepreneuses, des artistes. Il y a celles qui se battent contre les préjugés, celles qui veulent porter un message, celles qui réalisent simplement le rêve d’une vie.
Ce qu’il faut retenir avant la grande soirée
- 30 candidates, toutes plus rayonnantes les unes que les autres
- Une préparation intensive depuis plusieurs semaines
- Des favorites qui se dégagent déjà : Tahiti, Nord-Pas-de-Calais, Guadeloupe, Provence…
- Des prédictions IA qui secouent le game
- Un vote du public qui peut tout changer
- Une finale le 6 décembre en direct d’Amiens
Alors oui, on peut critiquer le concept. On peut dire que c’est dépassé, que ça objectifie les femmes, que ça ne correspond plus à notre époque. Mais force est de constater que Miss France reste un phénomène de société unique. C’est un moment de légèreté dans un monde souvent trop sérieux. C’est une parenthèse enchantée où, l’espace d’une soirée, on a le droit de rêver un peu.
Et puis, avouons-le : voir ces trente jeunes femmes défiler avec autant de grâce, entendre leurs discours parfois maladroits mais toujours sincères, assister à l’émotion brute quand la gagnante éclate en larmes… ça fait du bien. Ça rappelle qu’on est tous humains, avec nos failles et nos espoirs.
Alors rendez-vous le 6 décembre. Que vous soyez team Tahiti, team Nord-Pas-de-Calais ou que vous défendiez farouchement votre Miss régionale préférée, une chose est sûre : la soirée promet d’être mémorable.
Et qui sait ? Peut-être que cette année, ce sera justement celle qu’on n’attendait pas du tout qui créera la surprise. Ce serait tellement beau, non ?
En attendant, je file voter. Et vous ? 😏
